Marie-Michèle (00:00)
On se lance maintenant dans le septième épisode de J'aime ta compagnie. C'est beau déjà sept épisode dans lequel on va parler de marque employeur. Donc, comment on fait pour attirer et fidéliser des collègues, une superbe équipe de travail pour arriver à atteindre nos objectifs. Et les filles, vous arrivez dans quel état d'esprit cet après-midi?
Katrina (00:20)
J'avais oublié cette question-là.
Marie-Michèle (00:22)
Ah! Bien, je vais commencer, sinon... Bien, moi, je vais commencer parce que j'ai une super petite zane de l'alchimiste en herbe de Montréal qui s'appelle Fleur. En tout cas, c'est une petite zane de fleur et ça fait mon bonheur cet après-midi. Je suis contente d'être en balado avec vous, je me sens comme dans le luxe.
Katrina (00:26)
..
Ben moi, je me sens un peu... Comment dire... Mais on cherche mon mot, mais...
Mais en fait, tout s'est pas passé comme prévu aujourd'hui, parce qu'on devait enregistrer ce matin, petit problème technique, en tout cas, il manquait une pièce de micro. Puis là, ben moi, cet avant-midi, j'ai meublé mon temps autrement, j'ai fait quelque chose pour un client, mais finalement, ça a pas fonctionné, il va falloir que je recommence. Fait qu'on dirait que c'est une drôle de journée aujourd'hui.
Marie-Michèle (01:06)
Oh, on a un drôle de...
Katrina (01:11)
C'est ça, un drôle de lundi.
Marie-Michèle (01:13)
hashtag flexibilité
Rojo Ramananarivo (01:14)
Ouais. Alors moi, dans quel état d'esprit j'arrive?
Marie-Michèle (01:14)
Toi rouge
Rojo Ramananarivo (01:16)
Alors moi, dans quel état d'esprit j'arrive?
Alors moi, dans quel état d'esprit j'arrive? On est un lundi, donc reboosté de ma fin de semaine, ça a super bien été. Et ouais, quand on s'est parlé de se dire qu'on allait parler de marque employeur aujourd'hui, ça me donnait déjà plein d'idées. Donc j'ai quand même hâte d'aborder le sujet.
Marie-Michèle (01:34)
Excellent. Puis pour tout dire à tout le monde, c'est que je suis en train de préparer une conférence pour le mois de mai, dans lequel on va parler de marketing, mais avec la lignette de l'employeur et les objectifs d'assurer et fidéliser des membres à son équipe. Puis là, je voulais avoir cette discussion-là avec vous deux, les filles en rencontre d'équipe, puis je me suis dit, non, on va juste avoir la discussion dans un épisode de podcast pour en faire profiter aux autres. Et la façon dont j'arrive devant vous aujourd'hui...
Et la façon dont j'arrive devant vous aujourd'hui...
Moi, je pensais vous parler comme, OK, en guillemets, gestionnaire d'entreprise, qui a quelque part réussi à vous attirer, à vous fidéliser jusqu'à aujourd'hui, puis à bien comprendre qu'est-ce qui a fait la différence. Parce qu'on le sait, nous, on est dans une micro-entreprise, on n'a pas de département RH, on n'a pas de département marketing. Et donc, j'ai pas les moyens d'une institution publique, parapublice, sur le plan du salaire, des assurances, de tout le kit. Et donc, comment on fait quand on est une entreprise comme ça
« Wow! » puis bien faire les choses. Puis là, je voulais vous poser les questions pour vous entendre puis m'aider pour pas qu'en préparant ma conférence, j'ai juste mon point de vue en tête. Alors, avant de plonger, je veux juste dire à tout le monde
Alors, avant de plonger, je veux juste dire à tout le monde que grosso modo, marque-employeur, c'est un terme savant qui veut dire qu'est-ce que je fais pour attirer et fidéliser les bonnes personnes. Nous, à la firme, on croit plus ou moins au concept de marque-employeur parce que tu vas pas faire un site web pour des clients puis un site web pour...
ton équipe de travail. Donc, tu as une marque, tu as un logo, tu as un site web, et donc on doit bâtir des marques fortes au sens large pour attirer et fidéliser des employés, des collègues, à moindre effort et à moindre coût. Et c'est important parce qu'avec les données sociodémographiques actuelles et futures, le développement des entreprises
les données sociodémographiques actuelles et futures, le développement des entreprises va reposer sur la capacité à attirer des talents, des talents qui arrivent à être autodidactes, à être…
autonomes, à être motivés, à être flexibles, des gens qui vont se renouveler aussi parce que les emplois vont évoluer, vont changer, le monde dans lequel on évolue change. Et donc, ce n'est pas nécessairement évident d'attirer les plus grands talents quand on n'a pas les moyens des grandes entreprises. Alors les filles, première question, qu'est-ce
n'a pas les moyens des grandes entreprises. Alors les filles, première question, qu'est-ce qui vous a attiré vers la firme au départ, considérant que dans les deux cas, il n'y
avait pas…
bien ça c'est moi peut-être qui fais mal ma job là, mais dans les deux cas, il n'y avait pas de poste ouvert, il n'y avait pas d'offre d'emploi publiée sur un site traditionnellement là où on regarde des offres d'emploi.
Rojo Ramananarivo (04:04)
Je te laisse y aller.
Katrina (04:05)
C'est bien finalement qu'on n'ait pas enregistré ce matin, parce que ça m'a permis de réfléchir cet avant-midi. On enregistre au début de l'après-midi. Puis, en fait, juste pour mettre les gens en contexte, Marie-Michelle et moi, comment on s'est croisés, en fait, on avait été mises en contact dans nos anciennes vies professionnelles. On travaillait à des endroits différents, mais avec des lieux communs. Puis on s'était connectés sur LinkedIn.
Puis à un moment où moi je cherchais peut-être à venir m'établir à Rimouski avec mon conjoint, j'ai vu poper Marie-Michelle et la firme dans mon fil d'actualité LinkedIn, où Marie-Michelle faisait un live seul, son premier en se disant « ça marchera pas » sur les sites web en disant « comment votre site web peut être votre collègue ou quelque chose comme ça? » Puis moi à ce moment-là dans mon emploi précédent, je travaillais beaucoup sur le web. Puis...
Au-delà du fait que j'ai fait « Hey, cette fille-là est à Rimouski, peut-être que je pourrais lui parler », je me suis dit « Qu'est-ce qui m'a attiré à vouloir lui parler? » parce que c'est ça finalement qui a été l'étincelle. Puis je pense que c'est la vision, en fait, que Marie-Michelle proposait du marketing ou, là dans ce cas-ci, très spécifique, du web. Puis ça m'a attirée. J'ai fait « Hey, mais c'est logique, ça me parle! » Puis au-delà de vouloir en savoir plus sur la vie rimousquoise, bien je pense que quelque chose qui m'attirait aussi derrière sa vision, puis je me disais...
« Hey, mais ce serait quelqu'un intéressant à voir dans mon réseau professionnel. » Parce que quand j'étais approchée, Mère Michel, pour moi, c'était pas question d'un emploi. Tu sais, pour moi, c'était impossible. J'étais comme « Ah, c'est une jeune entreprise, ils sont pas là. C'est pas ça, pantoute. » Fait que je pense que c'est ça, c'est la vision des communications, du marketing qui a été diffusée, qui m'a attirée.
Marie-Michèle (05:44)
C'est intéressant parce que te parler puis je prends des notes pour moi-même, pour la conférence et tout, mais tant mieux, ça peut outiller d'autres gestionnaires. Mais te parler d'abord de relations. Donc, on a eu une relation dans le passé, dans le contexte d'un, je veux dire, d'un comité des diplômes de l'UQAM.
d'un comité des diplômes de l'UQAM. Moi, j'étais bénévole sur ce comité. J'avais levé la main pour donner un coup de pouce à une fille de la fondation de l'UQAM. On avait échangé à cette époque.
On avait gardé le contact sur LinkedIn et donc tu as vu des années plus tard ma publication d'entreprise via LinkedIn. Donc, à la fois la relation, mais aussi l'importance d'être présente sur les réseaux sociaux, qu'on aime ou qu'on n'aime pas, de montrer pas juste le party « on a joué au baby-foot avec une bonne bière sur une terrasse l'été en équipe de travail », mais montrer aussi nos compétences, parler de notre pratique.
mais montrer aussi nos compétences, parler de notre pratique.
parler de notre saveur d'entreprise publiquement pour que ça résonne auprès des bonnes personnes?
Katrina (06:45)
Bien en fait, ce que je dirais aussi, c'est que ça démontre que l'entreprise ne rayonne pas seulement à travers elle,
Bien en fait, ce que je dirais aussi, c'est que ça démontre que l'entreprise ne rayonne pas seulement à travers elle, mais à travers ses employés. Dans ce cas-ci, tu étais toujours une des actionnaires de l'entreprise, donc ça va de soi, mais tu aurais pu être une stratège employée.
Moi, à ce moment-là, c'est pas le poste que t'occupais qui m'interpellaient, c'était la personne qu'elle avait à communiquer.
Marie-Michèle (07:06)
Donc maintenant les filles, je vous inclut dans les réseaux sociaux. On ne peut plus revenir en arrière. Bien merci!
Katrina (07:13)
Ça démontre l'importance que chaque employé, chaque membre de l'équipe, incarne le positionnement, incarne l'identité de l'entreprise pour être capable de le communiquer puis de le faire réunir. Donc, l'importance de le communiquer à ses employés.
Marie-Michèle (07:28)
Si le positionnement est clair, si tu l'incarnes partout, tu vas attirer des gens qui fit quelque part là-dedans. Parce qu'il y a probablement des gens qui ont vu ma vidéo ce jour-là et qui ont trouvé que j'étais dans les patates, que j'étais peut-être câlinours, que j'avais une vision complètement détachée de la réalité. Il y a probablement des gens à qui cette vidéo-là n'a pas plu, mais toi, ça te rejoigne et tu te fais « Ah, wow! » Tu sais, il y a un fit entre moi.
et la vision de cette fille que je ne connais pas tant que ça, je vais en savoir davantage. Et toi, Rouge, au départ, qu'est-ce qui t'a amené vers la firme?
Rojo Ramananarivo (08:00)
Alors moi je vais raconter notre début à peu près aussi mais ce que tu viens de nous
Alors moi je vais raconter notre début à peu près aussi mais ce que tu viens de nous dire là à propos du feat je vais revenir là dessus parce que c'est vraiment ça je pense qu'il a été déterminant. Alors moi je finissais ma dernière session notamment à Lucac puis j'ai été mise en
Alors moi je finissais ma dernière session notamment à Lucac puis j'ai été mise en relation avec Marie-Michelle via une de mes profs qui est basée à Rimouski.
relation avec Marie-Michelle via une de mes profs qui est basée à Rimouski.
et que je salue si elle écoute ce balado-là.
Puis dans le fond, c'est moi, c'est que je suis plus partie sur...
J'ai eu beaucoup de difficultés déjà de trouver un emploi vraiment dans le domaine du marketing. Marketing que j'avais fait depuis mon pays, donc Madagascar. Ici, ça a été très compliqué parce qu'en tant qu'immigrant, on a quand même cette...
cette étiquette par rapport au fait qu'on ne connaît pas le contexte ou par rapport
cette étiquette par rapport au fait qu'on ne connaît pas le contexte ou par rapport au fait qu'on a quand même peut-être des petits soucis au niveau de la communication
au fait qu'on a quand même peut-être des petits soucis au niveau de la communication comme on parle le même français mais forcément il y a quand même des petites choses qui détonnent. Je pense que moi ce qui m'a le plus attiré au final c'est que c'était une belle opportunité
Je pense que moi ce qui m'a le plus attiré au final c'est que c'était une belle opportunité d'avoir un premier job. Puis on le voit aujourd'hui dans les statistiques, on a très très peu d'immigrants.
même s'ils ont étudié à l'université,
même s'ils ont étudié à l'université, qui ont l'occasion de trouver un job dans leur domaine, puis dans les choses qui les passionnent tout simplement. Donc moi, je pense que j'ai sauté sur l'opportunité,
Donc moi, je pense que j'ai sauté sur l'opportunité, puis après avoir sauté sur l'opportunité, Marie-Michelle, effectivement, elle m'a dit, tu sais, il n'y a pas de poste dans les médias pour toi, mais viens, on se prend un café virtuel, puis on en discute.
Et quand moi, quand j'ai eu cette première discussion avec toi, la manière dont tu m'as abordé, la manière dont tu t'as abordé la vision de l'entreprise, mais aussi tu as demandé ok c'est quoi tes attentes et voir si il y a un fit. Donc c'est là où je reviens au fit. Mais il y a un fit entre mes attentes personnelles et celles de l'entreprise. Puis moi en me discutant dans tout ça, je me disais ok, mais effectivement il y a un fit parce que...
c'est vraiment quelqu'un qui cherche à comprendre c'est quoi que je veux faire, puis c'est quoi la carrière que j'aimais mener, puis comment est-ce que j'aimerais évoluer. Et je pense que c'est ça, en tout cas, c'est un des points qui a fait vraiment
que la firme m'a attirée.
Puis deuxième chose que j'aimerais nommer aussi c'est que dans le fit, il y a aussi le fit au niveau des compétences parce que le marketing c'est ce que j'ai toujours fait pendant deux ans dans mon pays puis ici j'ai étudié en gestion de projet et vraiment c'est ce qu'on fait à la firme, c'est le coeur de métier de la firme, on passe d'un projet à un autre et puis en même temps ce qu'on fait je pense c'est beaucoup valorisant parce que tu vois que le fruit des efforts...
les entreprises l'utilisent et ça les permet de rayonner de n'importe où ils sont et dans n'importe quel domaine où ils sont. Donc moi particulièrement, c'est plus ça qui m'a vraiment attiré chez la FIAT.
Marie-Michèle (10:45)
Donc, j'ai bien aimé quand tu as dit, je vais le traduire dans mes mots, mais c'était quand dès le départ, on faisait un peu équipe. Puis j'ai cette chance-là, moi, d'avoir une certaine curiosité envers les autres humains, qui fait qu'avant d'engager quelqu'un, je vais pas, moi, j'aime mieux ralentir mon développement d'affaires. Moi, comme entrepreneur, avec mon chapeau d'entrepreneur, j'aime mieux avancer moins vite que d'avoir quelqu'un qui est malheureux dans l'entreprise. Et donc...
C'est sûr que je ne veux pas endimier, je vais être très dure dans mes mots, mais perdre du temps avec quelqu'un qui n'a pas intérêt à développer les compétences qu'on peut développer dans la boîte. Et donc, de s'intéresser à toi, pas juste à moi, qu'est-ce que je veux. Oui, t'exposer moi, qu'est-ce que j'avais besoin éventuellement, mais aussi m'intéresser toi, tu veux quoi, puis est-ce que moi je vais pouvoir t'offrir ça? Parce que si je ne vais pas pouvoir t'offrir ça, bien peut-être que je peux te référer à un collègue qui peut t'offrir ça aussi.
Mais que tu trouves, tu sais, la bonne personne sur la bonne chaise, moi je crois fondamentalement
Mais que tu trouves, tu sais, la bonne personne sur la bonne chaise, moi je crois fondamentalement en ça, puis qu'on doit faire équipe finalement, là. Tu sais, le gestionnaire est la personne qui travaille dans l'entreprise, on doit faire une équipe, c'est pas quelqu'un au service de l'autre. On dirait qu'il y a toujours une forme de débalancement, de pouvoir, mais faut être ensemble, point, il y a que le pouvoir soit pas d'un bord ou de l'autre, du filet de jeu là, si on veut. Et puis...
bien je suis contente que tu as eu l'opportunité chez nous, puis tu as été une opportunité aussi pour nous, parce que tu étais pleine de compétences. Tant mieux si les autres ne t'ont pas considéré. Moi, je suis contente que tu fasses partie de mon équipe, mais ça c'est la pointe d'humour, la pointe plus dommage. Je trouve ça très triste que quand vous immigrez ici, vous êtes dans nos universités, puis comme tu dis, vous n'êtes pas nécessairement considérés après.
pour la majorité en emploi, des emplois sérieux, professionnels pour lesquels vous êtes prêts. Et donc, si on peut encourager d'autres gestionnaires à ouvrir, à s'ouvrir,
Et donc, si on peut encourager d'autres gestionnaires à ouvrir, à s'ouvrir, à peut-être poser des questions, à prendre un café virtuel, parce que c'est vrai, moi j'ai tout de suite dit à Rouge, ton CV est bien cute, mais j'ai pas de référents, je ne sais pas moi c'est quoi tel programme, alors que disons, Catherine qui a fait la même université que moi, j'avais des référents très très très clairs.
Et donc il a fallu que je te parle pour voir, OK, qu'est-ce qu'elle a dans le ventre, cette fille-là? C'est quoi ses ambitions? C'est quoi ses compétences? C'est quoi ses... Est-ce qu'elle a...
C'est quoi ses... Est-ce qu'elle a... Parce qu'à la firme, pour évoluer, il faut être un peu autonome
Parce qu'à la firme, pour évoluer, il faut être un peu autonome et il faut être prêt à s'actualiser, je vais dire, très, très souvent.
et il faut être prêt à s'actualiser, je vais dire, très, très souvent. Et donc toi, tu avais tout ça, alors j'étais très contente de prendre ce café virtuel et de te faire une petite place au début parce que tu étais à temps parfait.
et de te faire une petite place au début parce que tu étais à temps parfait.
comme tu étais à la maîtrise, il y avait un bon foot de part et d'autre, puis maintenant, là, tu es à temps plein avec nous. Bien, merci. Merci. Puis je prends des notes aussi pour tes compétences qui ont pu être mises à profit au départ. Tu as senti que tes compétences allaient avoir une pleine classe et que tu allais pouvoir observer le fruit de tes efforts concrètement, tout ça en étant aligné avec les compétences que tu avais envie d'amener à la table, puis aussi envie de développer toujours le marketing. Donc, je note tout ça.
Et maintenant...
Et maintenant les filles, disons qu'on fait la différence entre ce qui les a attirés et ce qui vous garde à la firme. Qu'est-ce qui vous garde ici jusqu'à présent là?
Katrina (13:58)
Tantôt tu l'as nommé Marie-Michelle, tu disais que de par sa nature, l'entreprise ne peut pas offrir actuellement les conditions qu'une institution publique, para-publice ou une grande entreprise pourrait utiliser. C'est normal, il faut le comprendre. Ça, ce n'est pas toujours facile à comprendre. Dans le sens que quand on est employé, on n'est pas au courant de ce qui se passe dans l'entreprise.
Marie-Michèle (14:12)
Mm-hmm.
Katrina (14:23)
De un, ce qui est intéressant à la firme, c'est qu'on est au courant pratiquement de tout. Il n'y a pas de cachette. C'est sûr qu'il y a des données sensibles qu'on n'a pas, puis c'est bien normal. Mais sinon, ce qui se passe en entreprise, ça va bien, ça va moins bien, ça va super, bien on le sait. On est capable de comprendre pourquoi on en est là aujourd'hui dans des conditions de travail. C'est des très bonnes conditions de travail qu'on s'entende. Mais ce qui est intéressant, et pourquoi, entre autres, je reste par rapport à ça, ce qui m'est monté tantôt, c'est que...
Si je m'en vais dans une grande institution publique, c'est vrai que j'ai un plus gros salaire, mais je le sais que je n'aurais jamais plus. Je ne pourrais jamais me battre pour plus. Quand je vais vouloir me battre, il va falloir que j'aille me battre au syndicat comme on vient de voir là. Je vais dire, on était derrière les gens qui se sont bâtis pour leurs conditions de travail. Mais moi, à la firme, j'ai le pouvoir d'aller chercher plus, de contribuer pour aller chercher plus. Cet un matin, je montre le projet du siècle qui fait que l'entreprise va réussir. On va tous être gagnants parce qu'on va tous y avoir contribué.
Mais dans des grandes institutions, des fois, tu vas avoir les grandes idées. Mais oui, on va gagner en équipe, mais ça ne fera pas en sorte que tu vas améliorer ta condition nécessairement. Parce que tu n'as pas le pouvoir.
C'est dans une boîte, c'est comme ça que ça se passe. Puis ton pouvoir, il n'est pas là. Mais dans l'entreprise privée, ton pouvoir, il est là. C'est que tu peux améliorer les choses. Puis on nous le donne en plus à la firme parce qu'il y a des entreprises où on ne veut pas te le donner, ce pouvoir-là.
Mais à la firme, on le sait, on se le fait dire à toutes les semaines, tu sais. C'est ça, nos objectifs, c'est là qu'on va arriver. Bien, voici ce qu'il faut faire. Fait qu'on sait où il faut mettre d'énergie. Ça peut faire peur à certains moments. Ça peut être effrayant, mais c'est doublement motivant parce que tu le sais pourquoi tu te lèves le matin pour travailler. Donc là, on parle de conditions de salaire, de conditions de travail, puis on se lève aussi pour travailler pour...
aider nos clients à atteindre leurs objectifs. Ça aussi, c'est la grande mission et le grand rêve de la firme.
Marie-Michèle (16:19)
Donc, ce que j'ai noté, c'est une vision claire d'où on s'en va, beaucoup de transparence, puis je peux le nommer, mais je vous dis tout le temps ce qui rentre, ce qui sort en argent,
puis je peux le nommer, mais je vous dis tout le temps ce qui rentre, ce qui sort en argent, pourquoi je prends telle, telle, telle décision, quelles sont les priorités pour développer. Donc, il n'y a jamais de surprise quand je vais à droite ou à gauche. Je crois, je pense que c'est vrai que ça n'est jamais arrivé.
que vous ayez une grande grande surprise d'une de mes décisions qui sortait de nulle part parce que vous êtes au courant tous les débuts du mois. Puis j'ai noté que tu sentais que
t'avais la... que t'étais invitée à t'incliquer dans le développement de l'entreprise, pas juste pour faire ta petite portion du travail. Puis moi j'ai souvent observé ça dans des petites... moi j'ai travaillé dans toutes sortes d'organisations. Puis des fois on nous mettait dans une case puis on voulait qu'on reste dans cette case-là.
qu'on fasse de façon très très productive, notre petite portion dans l'écosystème, on était très peu appelés à discuter des grands enjeux de toute l'entreprise, puis du grand développement, on fallait faire notre petite affaire, puis bien l'affaire, puis l'affaire très rapidement, puis un peu là à la...
on sait que ceux qui ont étudié les théories du management, un peu le thélorisme au début des usines, chacun faisait sa petite partie, puis restait dans sa ligne à lui.
tandis que là, ça a de la valeur pour toi de t'impliquer sur le plan du développement de l'organisation, puis des grandes décisions finalement. Tu te sens considéré, tu te sens impliqué, puis c'est important pour toi.
Katrina (17:45)
Mais d'un point de vue stratégique, parce qu'il reste qu'on a chacune nos expertises dans l'équipe, dans le sens où si Rouge s'occupe de faire les réseaux sociaux pour le podcast, j'irais pas me mailer de ce qu'elle fait. Mais si j'ai une idée pour les réseaux sociaux ou des petits podcasts, je vais y dire, on va en parler en rencontre d'équipe, elle va être contente et elle aussi va en avoir pour moi. Mais si on était dans des petites boîtes, elle s'occuperait de ses réseaux sociaux et elle penserait pas en dehors de sa boîte.
Rojo Ramananarivo (18:05)
Puis moi, pour rebondir sur ce que Catherine vient de dire, je pense qu'à travers ça, en tant que nouvelle membre dans l'équipe, ça fait moins d'un an que je suis là. Je peux quand même dire que l'inclusion c'est super important parce que oui, la communication est fluide, elle est transparente, mais en même temps moi j'ai beaucoup senti que, parce que je connais pas forcément le contexte, que ce soit à Rimouski, puis moi étant présentement
Marie-Michèle (18:09)
Mmh.
Rojo Ramananarivo (18:35)
au Saguenay et pas encore à Rimouski, il y a plein de choses que je vois pas forcément et que je comprends pas forcément mais ça fait quand même que derrière tout ça à chaque fois qu'il y a un truc dont on parle en rencontre au Déclic que je connais pas le nom peut-être d'une entreprise que je connais pas ou un contexte que je connais pas, vous êtes quand même toujours là à me dire ok écoute c'est ça c'est ça l'explication derrière et c'est vrai que ça peut être un nom pour certaines personnes à la langue de ziraïfoukou
qu'on répète les mêmes affaires tout le temps, mais en tout cas pour moi je pense que c'est très important de cette inclusion là, de se dire non je sais qu'elle ne comprend pas donc je vais aller lui donner toute l'information pour qu'on soit aligné et je pense que ça ça pousse aussi à avoir un engagement tous ensemble et ce qui mène bien sûr à la mobilisation de tout le monde dans la même direction.
Marie-Michèle (19:25)
C'est cute parce que toi tu le vois d'un point de vue avec tes lunettes à toi, tes nouvellement au Québec, Canada, puis c'est vrai là en plus au Québec avec toutes les couches de... Tu sais nous on a beaucoup de dossiers qui sont politiques avec différentes couches politiques, c'est complexe à comprendre. Mais tu sais je veux dire dans l'ensemble de l'entreprise que je note, même si tu avais été euh... Je dis n'importe quoi là, tu aurais été une fille du Saguenay, tu aurais voulu appliquer ici.
probablement que tu aurais eu le même genre d'enjeux et où tu aurais eu d'autres questions pour lesquelles il aurait fallu te coacher puis t'expliquer les contextes. Et moi, ce que je note de pertinent, c'est de prendre le temps d'expliquer le contexte. Et des fois, ce que j'ai observé là, quand on parle en GRH, c'est qu'on dit tout de suite à la personne en micromanagement, fais ci, fais ça, appelle un tel, dis-y ça, puis ouvre te le boit, puis va dans tel fichier, puis plutôt que d'expliquer le contexte...
et de le réexpliquer parfois parce que ça peut être compliqué. Puis peut-être que pour toi, comprendre l'écosystème, par exemple, juste des MRC, de la province, du fédéral, juste ça, c'est plein plein plein de couches différentes que tu as eu à apprendre.
Katrina (20:37)
Quand même, les Québécois ont de la misère à comprendre, fait que...
Rojo Ramananarivo (20:41)
..
Marie-Michèle (20:41)
Ben moi j'ai Catherine qui me coach!
C'est pas moi, c'est Catherine qui va être d'un des malheurs, parce que c'est vrai, Catherine, que t'es beaucoup plus agile dans ces sphères-là. Et donc, quand on prend le temps d'expliquer le contexte aux personnes, bien après, il y a une forme d'empowerment, parce que toi après, tu peux prendre des décisions plus judicieuses, tu peux apporter des idées à la table plus judicieuses avec tes lunettes à toi, maintenant que tu comprends le contexte. Alors que si, comme moi, entre guillemets gestionnaire, je fais juste dire à chaque personne quoi faire.
Ça va être même chose les filles quand on va intégrer une nouvelle personne dans l'équipe, parce que le rouge, tu vois, maintenant tu vas avoir ce rôle-là aussi que Katrina, par exemple, a eu avec toi. Mais si on dit tout le temps aux personnes comment faire au lieu de lui expliquer le contexte, puis de coacher par la suite, bien la personne se développe beaucoup moins, je crois. Peut apprendre, mais apprend par mimitis, mais non par « je vais faire mon propre chemin à moi ». Mais je le note, mais je pense que oui, ça s'applique à toi dans ta réalité, mais je pense que ça pourrait aussi s'appliquer...
à n'importe qui qui arriverait à la firme demain matin. J'ai bien hâte de te voir dans ce rôle-là, Rouge, parce que j'ai eu la chance de voir Katrina dans ce rôle-là. Katrina, c'est un peu comme une coach, hein? Oui, moi, je suis toujours dans tout un petit peu, là, mais Katrina, j'ai demandé beaucoup de coaching vers toi. Puis dès qu'il y aura une nouvelle personne dans l'équipe, bien là, vous allez être deux. J'ai bien hâte de voir ça. Puis en tout cas, je vous ferai relire mes notes de conférence.
Rojo Ramananarivo (21:49)
..
Bon.
..
Marie-Michèle (22:12)
Et maintenant que vous accompagnez, vous êtes deux stratèges marketing, vous accompagnez des entreprises dans le quotidien, c'est ça votre métier. Donc vous êtes des filles qui doivent regarder ce qui se passe, regarder où ça s'en va. Et puis d'un point de vue critique, qu'est-ce qu'on pourrait faire comme gestionnaire au sens large pour attirer plus aisément du monde dans nos entreprises? Au-delà de ce qu'on a dit par rapport à l'affirme, est-ce qu'il y a autre chose que vous vous dites, ah si les entreprises faisaient ça?
Il me semble qu'il pourrait attirer des talents plus « wow » avec plus d'aisance.
Katrina (22:49)
bien, considérer la personne qui est en face de nous, puis de pas juste la considérer comme personne dans ce qu'elle est, dans ses besoins autant professionnels que personnels. Donc, tu sais, une personne qui va pas bien, là, elle sera pas bien au travail, là. Donc, tout l'aspect psychologique aussi. Mais de considérer le travail de la personne, j'ai en tête un mandat qu'on n'a pas eu.
où on sentait que la personne qui était de l'autre côté, du client potentiel, c'était une personne en marketing, mais elle n'avait pas du tout l'appui de ses patrons pour faire son travail. On lui donnait des pacotilles comme budget, puis quand j'ai des pacotilles, ça se comptait en centaines de dollars pour un budget marketing dans une entreprise, somme toute, assez grosse. Fait que comment cette personne-là peut sentir sa complet dans son travail quand ses patrons ne considèrent même pas l'importance de ce qu'elle fait? Ils considèrent que...
Ça ne vaut pas la peine d'investir. S'ils ne voient pas l'importance d'investir au moins quelques milliers de dollars, comment ils peuvent avoir la prétention de penser que c'est important d'investir dans cette personne-là puis de la faire grandir dans le travail? Donc, de considérer le poste de la personne comme un maillon de la chaîne, mais de considérer aussi la personne comme un maillon de cette chaîne.
Marie-Michèle (24:02)
Tout à fait. C'est vrai qu'on peut observer ça. Parfois, on bouche un trou dans l'entreprise, on ne sait pas tellement pourquoi, mais finalement, le gestionnaire de cette personne-là ne croit ni en le poste, ni en la personne, mais la garde-là, parce qu'il faut sans nécessairement y croire. Très bon point, Catherine. Donc, considérer la personne, considérer ses compétences, je ferais du pouce là-dessus. De plus en plus, je le nomme, mais de donner un indicateur de performance à une personne.
Par exemple, cette personne en marketing pourrait avoir un chiffre comme des n'importe quoi, les ventes brutes. Donc cette personne-là est en charge de faire augmenter les ventes brutes, mais comme gestionnaire, je dois lui donner les moyens, le temps nécessaire, l'argent nécessaire, le coaching nécessaire pour qu'elle réussisse. Parce que sinon, c'est sûr que ça va aller confirmer ce que pensait mon cerveau. Le marketing, ça n'a pas tellement de valeur, puis cette personne-là, bon, ça me prend quelque chose au marketing, mais finalement, je n'ai pas tellement de considération.
Katrina (24:44)
Mm-hmm.
Marie-Michèle (25:01)
Excellent point. Autre chose rouge?
Rojo Ramananarivo (25:04)
Moi, je vais plus aborder la partie opérationnelle, je pense, puis je dirais que c'est important d'avoir un équilibre entre la tâche et le contrôle qu'on a sur cette tâche-là. Je m'explique par rapport à ça, je dirais que la tâche, parce qu'au fur et à mesure à avoir vu quand même plusieurs offres d'emploi à passer, j'ai pu voir que plus le salaire est élevé, donc de manière globale.
plus les tâches sont élevées. Et on va toujours avoir ce style de personnes qui sont à la recherche de gros salaires mais qui ne prennent pas forcément en compte toutes les tâches qu'ils doivent faire. Et pourtant ces tâches là, des fois, ne rentrent pas forcément dans leurs compétences. Du coup, je pense qu'il y a un équilibre à prendre entre le savoir ok c'est quoi la tâche que... ok on coupe. Je me reprends.
Moi j'apporterai plus une explication opérationnelle de mon point de vue sur l'équilibre entre la tâche et le contrôle. Donc la tâche, oui, il faut que j'aie les compétences pour faire la tâche, puis il faut bien évidemment, on a la formation, le développement, l'entraide entre collègues de comment est-ce qu'on doit faire les choses, il y a cette portion-là, mais en même temps, on va avoir besoin de contrôle en tant que personne qui fait la tâche.
Ça se peut que ce ne soit pas très clair ce que je dis, mais je vais essayer de donner un exemple. Tout simplement par exemple lorsque moi je fais, puis on en parlait dans les tendances marketing 2024, lorsque moi je fais les Google Alerts par exemple, quand je commence à vérifier ça, oui c'est une tâche qui est quand même assez facile, mais j'ai un contrôle là-dessus, c'est-à-dire que je n'ai pas forcément besoin d'aller chercher Marie-Michelle ou aller chercher Katrina à chaque fois.
je sais que je suis dans mon élément et à partir de là je peux aller gratter un peu plus, creuser un peu plus sur ce que je veux trouver. Donc je pense que c'est vraiment important pour quelqu'un qui atterrit dans une activité sur un poste donné de connaître exactement l'équilibre entre ces deux-là.
Marie-Michèle (27:22)
de clarifier au moment même peut-être de l'entrevue ou même dans l'offre d'emploi qu'est-ce qui relève de ta zone décisionnelle, je dirais, au-delà des tâches, parce que tu as des responsabilités des tâches, puis c'est voici là où tu vas être autonome et tu pourras prendre des décisions. Ça devrait être défini avant. Très bon point parce que ça va m'amener à mon autre question, comment on garde les gens après de façon en dehors de la firme?
Ce que j'ai observé dans le passé, c'est que souvent, quand tu arrives quelque part, l'offre d'emploi, ça peut être tout beau, tout chaud. Tu arrives dans les fonctions, puis tu te rends compte finalement que tu n'as pas autant de responsabilités que tu croyais ou tu en as beaucoup plus, puis tu es complètement laissé à toi-même. Et donc, il y a un décalage entre tes responsabilités, puis ton corps est de sable décisionnel, ton père est de jeu à toi. Puis ce qui avait été comme supposément clarifié n'est pas...
ce qui a lieu dans la réalité, dans la forme de décalage. Ça aussi, ça peut faire un haut taux de roulement par la suite s'il y a de la déception.
Et puis, si j'enseigne sur cette question justement pour garder les gens au-delà de la firme, au-delà de ce qu'on connaît nous chez nous par rapport aux entreprises qu'on accompagne, ou les observations qu'on fait dans notre contexte autour de nous, qu'est-ce que les entreprises devraient faire pour garder davantage leurs employés qu'on ne voit pas assez?
Katrina (28:51)
Est-ce que tu veux y aller, Rouge? C'est toujours moi qui ai commencé. Je ne veux pas te prendre ta petite idée.
Rojo Ramananarivo (28:55)
Parfait, je... Parfait. Moi je pense que je vais nommer un point que je répète souvent à Marie-Michelle lorsqu'on a nos rencontres one on one. Mais pour moi personnellement, il faut que ça bouge. Je pense que c'est tout beau d'avoir... de fêter avec son environnement, d'avoir une belle ambiance entre collègues, de se comprendre, de s'entraider, mais...
Au-delà de tout ça, c'est vraiment super super important de toujours être sollicité, d'être challengeé, d'avoir des défis, même si on est dans un domaine ou un secteur où on a un guideline, un guide vraiment clair. Ça fait quand même que à travers tout ça, on a besoin de se faire challenge, on a besoin de pouvoir justement mettre la main à la pâte et se dire ok ça je peux le faire autrement.
avoir cette possibilité là d'aller explorer d'autres choses et de mieux faire, je pense que c'est important.
Marie-Michèle (29:59)
Est-ce que je peux traduire ça par... Moi, il y a un mot que j'aime beaucoup, là, c'est... Oui, il y a s'épanouir, puis il y a s'actualiser, avoir le sentiment de toujours avancer quelque part. T'es pas en train de stagner dans une situation X sans apprendre autre chose, sans optimiser tes pratiques, mais plutôt d'être dans l'apprentissage, l'audace, essayer, prendre des risques. Puis est-ce que c'est ça, quand tu dis «j'aime que ça bouge»?
Katrina (30:11)
Mm-hmm.
Marie-Michèle (30:26)
sur le plan de l'actualisation de jamais stagner, est-ce que j'ai bien compris ton point?
Rojo Ramananarivo (30:29)
C'est ça, c'est tout à fait ça, c'est vraiment... des fois ça peut être vraiment des tâches ou des opérations minimes on dirait ou vraiment faciles mais c'est vraiment dans ce sens là où tu peux t'actualiser, tu peux aller améliorer ce que tu as fait, que tu es cette possibilité là dans l'entreprise, c'est vraiment... c'est ça oui.
Marie-Michèle (30:53)
Je note, je note, on continue! Parce que je sais que des fois, je suis dure, puis je pousse toujours plus, mais j'entends que vous aimez l'actualisation.
Rojo Ramananarivo (31:05)
..
Marie-Michèle (31:06)
Et toi, Katrina, qu'est-ce qu'on peut faire de plus pour garder nos employés longtemps heureux et panouis?
Katrina (31:12)
Ben moi, c'est quelque chose que j'ai observé dans mon réseau personnel dans les dernières années, mais c'est de ne pas prendre pour acquis ces employés, puis pour ne pas avoir l'air sur... Comment je dirais, tu sais...
Il ne devrait pas y avoir de surprise en fait quand un employé annonce son départ. Parce qu'on devrait avoir pris le temps de s'informer auprès de son employé. J'ai employé là, mais j'aime pas ce terme là parce que mon employé, la personne ne t'appartient pas. Mais mon collègue là, est-ce que tout patron, tout gestionnaire devrait prendre le temps, ne serait-ce qu'une fois par année de s'informer à ses employés, ils ont son où? Puis ça, c'est quelque chose que je trouve aberrant dans le milieu du travail et c'est très, très répandu.
Marie-Michèle (31:30)
..
Katrina (31:55)
qu'un employé soit même pas capable de parler de ses projets futurs, de peur, de perdre un poste. Puis là, tu sais, on parle même pas des femmes qui peuvent pas parler de leur projet, d'avoir des enfants parce qu'elles se font carrément tassées, là. Mais alors que justement, on devrait vouloir d'un, pas prendre pour acquis et en ne faisant pas, en s'assurant de ne pas faire ça, mais ça nous permet de comprendre c'est quoi les besoins de l'employé, de l'aider à s'accomplir plus, à s'épanouir, à s'actualiser dans l'entreprise et dans...
le meilleur des mondes, retarder le plus possible son départ, parce que ça existera plus des employés qui restent 25 ans en même endroit. Donc, il faut assumer que la personne va quitter un jour. Mais comment on fait pour retarder ce départ-là puis qu'on le retarde dans les meilleures conditions pour tout le monde? Mais ça, je pense que justement, c'est de prendre le temps de discuter puis de laisser de la place à nos collègues pour exprimer leurs besoins. Puis c'est quoi leur projet pour le futur? Puis tout ça, ça aide aussi à construire l'entreprise.
Parce que si tu comprends un peu c'est quoi les projets de la personne, ben t'es capable de voir un peu venir les coups, même s'il n'y a rien de confirmé, t'es capable de savoir que des choses qui s'en viennent, de dire « Ok, t'sais, je vais peut-être poser tel ou tel geste en prévision de, puis je serai prête, puis au moins je le sais. » Donc, c'est ça, de juste jamais rien prendre pour acquis, puis de faire parler les gens.
Marie-Michèle (33:14)
Et comme gestionnaire, ce que je peux dire, c'est que dans le réseau, quand ça se parle entre gestionnaires, c'est comme si, par exemple, les rencontres d'appréciation de la performance ou les rencontres carrières, c'est un peu une patate chaude pour les gestionnaires. « Oh non, il faut encore que je fasse ça, ça se rajoute sur ma liste. » Alors que moi, comment je le vois dans ma business, c'est réellement un…
Ça fait partie du développement de la firme, ces rencontres-là. Ça me permet de prendre le pouls où vous en êtes, ce que vous voulez, comment m'admirez, comment redévelopper les postes, vous investir en développement de compétences, en développement de savoir-être, de sorte que vous puissiez continuer de vous épanouir, vous actualiser puis que ça fitte avec la firme. Mais je le sais qu'ailleurs, c'est une patate chaude puis ça ne devrait pas. Puis plus qu'on se fait des processus.
plus c'est facile de faire ces rencontres-là parce que quand on est bien organisé, elles ont lieu tous les trois mois, c'est pas compliqué, on prend une heure ensemble, les plans de match sont faits, donc c'est plus une patate chaude, on prend un café ensemble, on fait le point et puis moi ça a énormément de valeur pour moi comme gestionnaire, ça me permet de m'ajuster, de m'adapter, de m'améliorer chez où investir après. Donc ça pour moi, pour traduire en termes de gestionnaire, ce sont des rencontres que les gestionnaires devraient mettre à l'hora.
Ça, puis des rencontres un à un à chaque semaine ou aux deux semaines avec chacun, je vais dire, subordonnés, là, des personnes que tu diriges directement, c'est primordial. Puis avant de se couter, là, moi, je vais ajouter quelque chose parce que je suis employée de la firme. Puis la...
Rojo Ramananarivo (34:53)
Et puis... Non, j'aurais aussi un petit bonus.
Katrina (34:56)
qu'est-ce qu'on peut faire comme employé pour retenir nos gestionnaires?
Marie-Michèle (35:02)
Qu'est-ce qu'on peut faire pour revenir nos gestionnaires? Aïe aïe! Hé les filles, vous avez rien à faire!
Rojo Ramananarivo (35:03)
Super belle question!
Katrina (35:07)
Non, mais parce que c'est vrai, dans des plus grandes, là, on n'est pas dans ce contexte-là. Mais dans des, pourquoi même, dans des moyennes entreprises, des fois, il y a, tu sais, il y a à avoir plus qu'un échelon hiérarchique. Mais parfois, c'est des équipes qui vont faire qu'un gestionnaire va quitter parce qu'il n'est pas bien. Fait que qu'est-ce que nous, on peut faire?
Marie-Michèle (35:23)
Je vais dire que vous êtes extraordinaire ce matin rouge. Je peux en parler rouge. C'est rouge qui va couper si tu n'es pas d'accord. En contexte de 1 à 1, elle me disait, « Lola, c'est assez, il faut que tu nous délègue des affaires. » J'étais comme « Oh my god, le rêve! » Parce que souvent quand tu es rendu dans un poste de gestion ou que tu es entrepreneur, c'est que tu as bâti à la soirée de ton front.
plusieurs pièces de la maison, on va dire, les vraies affaires. T'as appris sur le tas, t'as eu des embûches, puis t'as continué. Puis t'as pas nécessairement eu toujours des gens qui te prenaient par la main, et t'as dit « Hé, je vais te donner un coup de pouce, je suis là! » Puis là, ce matin, ce que j'entendais, puis les filles, vous le faites beaucoup ça avec moi, vous disiez « Hé non, ça, fais plus ça! » Puis vous me challengez parce que vous connaissez mes vieux pattern de prendre tout sur mes épaules, vous dites « Hé, hé, hé! Non, non, j'avais dit que j'allais le faire ça! »
Vous ne le prenez pas personnel, vous me rappelez. Et donc ça, moi, c'est de l'art en bord. Je me sens comme la plus chanceuse des entrepreneurs de vous avoir dans mon équipe. Mon point bonus, c'est que moi, Marie-Michelle, comme employée de la firme, parce que moi, je fais la différence entre mon côté plus entrepreneurial et ces décisions que je prends, mais j'ai aussi mon rôle comme employée. Ce n'est pas les mêmes pages. Je dois dire que comme employée, le fait qu'on adopte la semaine de quatre jours...
c'est une révélation pour moi. J'ai pas encore réussi à dire je prends un vendredi complètement off, en toute transparence, parce que j'ai beaucoup d'imprévus dans des semaines. Ça peut être des imprévus personnels, et donc ça me permet, au lieu de faire 45 heures en 28, j'ai mon 32 heures en 40. Alors si ça...
rentrer ou s'il y a un imprévu ou un enfant malade, bien moi, je sais que je peux reporter. Et ça, c'est le fun parce qu'avec la semaine de quatre jours, on peut chacune, selon notre style de vie, faire ce qu'on veut avec ce vendredi-là. Et donc, ça nous apporte de la flexibilité sans avoir à réécrire les règles pour chaque individu. Parce que ça, on n'a pas ce temps-là et cette énergie-là et cet argent-là d'avoir des règles spécifiques à chacun en faisant un horaire sur un nombre de journées qui est une journée libre.
bien, ça nous permet de nous réajuster. Moi, ça m'a beaucoup aidé dans les derniers mois parce qu'il y a eu beaucoup d'imprédues. Puis ça, moi, comme employée en guillemets, ça m'a offert une forme de flexibilité que j'ai apprêtie. Alors bien, merci les filles de vous être prêtes au jeu, d'avoir partagé avec transparence comment ça s'était passé pour vous, comment les entreprises peuvent faire mieux. Et j'ai plein de notes pour ma conférence. Ce sera à vous de me donner une note rendue là.
Katrina (37:53)
Merci.
Rojo Ramananarivo (37:56)
..
Marie-Michèle (38:06)
Si j'ai bien compris l'essence de vos mots. Alors, juste avant de se quitter, j'inviterai tout le monde qui écoute le podcast à s'abonner. Si vous vous abonnez, vous allez recevoir les épisodes à chaque semaine. Et nous, ça nous rend beaucoup plus crédibles auprès des plateformes de diffusion de balado. Et si vous voulez être outillés aussi...
Sachez qu'à la firme, on fait des plans marketing, des stratégies marketing. On peut vous accompagner dans des plans de match pour attirer et fidéliser des employés. On n'est pas juste là pour des clients et des ventes brutes, mais on peut être là pour vous aider à attirer des plus grands talents dans votre équipe. Tout est marketing aujourd'hui, alors surtout, n'hésitez pas à communiquer avec nous si vous avez besoin d'aide. Alors sur ce, on se dit à la semaine prochaine!
Katrina (38:52)
À bientôt.
Rojo Ramananarivo (38:53)
à la fin couche-en.
Marie-Michèle (38:56)
Bougez pas!