Marie-Michèle (00:49)
Bienvenue dans le sixième épisode de J'aime ta compagnie, dans lequel je vais vous parler de mes gardes folles. Je vous vois venir, vous vous êtes demandé de quoi parle cette fille. Bien, je vais vous expliquer c'est quoi mes gardes folles, pourquoi c'est important, puis comment vous pouvez vous y prendre, vous dans votre entreprise pour vous mettre en place des gardes fous, des gardes folles qui vous permettent de prendre plus de risques, d'avoir du plaisir, d'oser des affaires.
puis en pouvant vous réajuster si jamais vous êtes dans le champ. Je reviens un petit peu en arrière. Moi, il y a quelques mois, je me suis retrouvée seule à la barre de mon entreprise. Avant, j'avais toujours été associée. On prenait les risques ensemble. Et du jour au lendemain, j'ai compris de façon assez drastique à quel point j'avais la vie de personne dans mes mains, à quel point j'avais la vie de mes collègues dans mes mains, mes collègues qui m'ont fait confiance, qui travaillent.
à mes côtés, qui ont des vies, qui ont des projets de développement personnel à financer avec leur salaire qu'ils gagnent dans mon entreprise. Puis j'ai aussi compris que si je ramène pas de salaire à la maison comme entrepreneur, j'ai la vie de mon conjoint, j'ai la vie de mes enfants entre les mains. Donc, il y a beaucoup de monde qui sont impactés quand on réussit ou pas en affaires. Et cela…
sur le coup, moi, j'ai complètement paniqué et j'ai dû aller chercher du coaching pour m'aider à me regronder, à me recentrer, puis à me dire, OK, non, je suis à la bonne place, je suis capable, je vais prendre des décisions audacieuses. Oui, je vais sortir de ma zone de confort. Oui, je vais devoir prendre des risques. Mais qu'est-ce que je vais mettre en place pour m'assurer que je suis bien là-dedans, que j'ai du fun, que je réussis, que ça fonctionne et que j'ai pris les bonnes décisions? Alors, c'est là que sont arrivées mes fameux...
Gardes folles, c'est un concept que moi je me donne pour en rire. Je vous invite à voler mon concept ou à trouver un nom qui vous fait rire vous aussi. Mais dans le fond, mes gardes folles, ce sont des indicateurs de performance. Des indicateurs de performance, on peut aussi appeler ça des résultats clés. Et comment je gérais mes indicateurs avant? Je les suivais, je voyais des hausses, je voyais des baisses. Puis à chaque fois, je me disais, ah, mais ça, c'est à cause de telle affaire.
Je donnais la responsabilité des indicateurs au contexte. Puis je ne suis pas en train de dire qu'on évolue dans un contexte simple. C'est vraiment compliqué en ce moment. Je veux dire, il y a des tensions politiques, il y a des tensions économiques, il y a des tensions sociales, il y a des problématiques liées au climat. Donc, nos décisions, je le sais que ce n'est pas facile. Je sais que ce n'est pas facile d'évoluer, de développer une entreprise dans ce contexte-là.
Mais quand je voyais mes indicateurs baisser, je disais, ah ça c'est de la faute à tel contexte, tel contexte. Quand ça montait, je fais, ah c'est de la faute à telle décision, telle décision. C'est comme si je suivais mes indicateurs indépendamment des actions que je posais. Et ça, c'est une problématique que je vois tout le temps dans ma pratique, les filles aussi. C'est pour ça que quand on fait des stratégies marketing, on dit, c'est ça tes indicateurs de performance. Puis on livre toujours à nos clients un petit tableau pour dire, remplis-le, suis.
tous les premiers du mois, vas voir ce que ça donne, parce que c'est là que tu vas voir le fruit de ton travail. Puis si jamais t'es dans le champ, bien, t'as des gardes fous qui te le disent, t'as des gardes folles, et donc tu peux réajuster ton plan de match. OK? Donc, alors ça, ce qu'on a mis en place à la firme, en fait, c'était pas temps de suivre les indicateurs, parce que ça, je le faisais déjà le premier du mois et je le communiquais à mon équipe, mais c'est plutôt, qu'est-ce que je faisais avec?
comment je les analysais, comment je reprenais mon pouvoir de décision sur les… non seulement sur l'analyse des résultats, mais aussi qu'est-ce que j'en fais en plan d'action. Vite fait, bien fait, je vous amène dans mon garde-robe. Je vais partager ouvertement quels sont mes gardes folles, moi, la firme, c'est quoi mes indicateurs les plus importants que je suis tous les mois. Personnellement, c'est sûr que moi, bon, je suis stratège marketing, c'est mon métier. J'en suis pas mal, des indicateurs.
Mais disons qu'on va au strict minimum parce que là, vous, vous n'avez pas nécessairement de département marketing en place, vous voulez mieux faire, je vous invite à identifier trois, quatre gares de fou, gares de folle maximum et directement liées aux résultats de l'entreprise parce qu'en ce moment, on s'entend, c'est très difficile financièrement pour les business. Vous le savez, je le sais, on le sait.
Et c'est donc de dire comment je vais m'assurer d'attirer les bons clients et de les fidéliser ou d'attirer et fidéliser les bons employés. Donc si le problème c'est plus les ventes dans votre entreprise, on va parler d'attirer et fidéliser les clients idéaux. Puis si votre problématique c'est plus j'ai plein de belles business qui rentrent, mais j'ai pas les employés, j'ai pas l'équipe pour livrer, vous on va parler d'attirer et fidéliser les employés idéaux.
Donc, soyez très... c'est important d'être stratégique. C'est quoi qui vous freine dans le développement de vos affaires? Quel objectif vous allez vous donner? Puis ensuite vos gardes de folle. C'est des gardes de fou, gardes de folle, qui vous permettent de voir est-ce que j'atteins ou pas mon objectif de développement des affaires. Alors moi, dans ma business, côté marque-employeur, côté équipe, nous, on est trois et on est amplement suffisante. À travers les six derniers mois, là, on est devenus hyper productifs. Et donc, moi, il y a vraiment beaucoup de...
Je peux attirer beaucoup de clients avant d'avoir besoin d'engager des personnes. Souvent, moi, j'ai des demandes qui viennent vers moi de façon informelle de personnes qui cherchent un emploi ou de stagiaires. Moi, en marketing, j'ai cette chance-là de ne pas avoir de problème. Donc, mon niveau, ma mesure, c'est vraiment les ventes. Il faut que j'attire et fidélise plus de clients idéaux. Donc, c'est sûr que mes garde-fols sont beaucoup liés à ça.
Alors, qu'est-ce que je mesure pour m'assurer d'attirer et fidéliser les bonnes personnes? Bien, un, est-ce que je vais chercher des courriels. Pourquoi des courriels? Bien, les courriels me permettent de communiquer avec des clientèles idéales, potentiels, plus ou moins gratuitement. C'est sûr que l'équipe, on met de l'énergie là-dessus, la stratégie d'info-lettre, mais ça me permet d'avoir accès aux gens sans, par exemple, payer de la pub, sans aller donner une conférence et me déplacer. OK? Donc, le nombre de nouveaux courriels sur notre liste de courriels.
Ensuite, le nombre de rencontres exploratoires par mois. À chaque fois qu'un client potentiel veut travailler avec nous, on offre gratuitement une rencontre exploratoire pour voir est-ce qu'on est un bon fit, est-ce que ça fonctionne, est-ce que la sauce prend entre nous. Alors, cette rencontre exploratoire-là, je la mesure et j'ai un objectif mensuel que je n'ai pas encore atteint en toute transparence. Je travaille hyper fort pour en générer davantage, mais moi, personnellement, je travaille fort cette année là-dessus et donc je le mesure tous les mois.
Ensuite, en trois, je vais le dire en franglais, ça sort comme ça sort, mais mon taux de closing. Donc, au moment où quelqu'un vient en rencontre exploratoire et dit « oui, Mme Michelle, je veux un devis », j'envoie un devis, combien de personnes, quel est le pourcentage de personnes qui disent oui ou non à l'offre de services que j'ai envoyé? Et moi, personnellement,
Moi, personnellement, mon sweet spot, c'est une sur deux. Je veux un oui pour un non. OK? Ça, c'est bien important parce que sinon, si tout le monde me dit oui, c'est que je suis très, très, très wow et utile et je suis en demande et je ne cherche pas assez cher. Et si tout le monde me dit non, bien, c'est que les gens n'ont pas besoin de ce qu'on offre à la firme et où on cherche trop cher pour. OK?
Donc moi, j'ai mon sweet spot ici et je le mesure pour voir les gens que j'apporte en rencontre exploratoire à travers mes différentes actions marketing. Est-ce que j'arrive à trouver des clients idéaux une fois sur deux qui disent oui à mon devis? OK? Si tout ça fonctionne, ça veut dire qu'on attire les bonnes personnes. Ensuite, en quatrième, je mesure évidemment mes ventes brutes à court terme. Côté rentabilité, nous, on entre dans notre cinquième année fiscale à la firme.
Donc, je ne suis pas encore à me sortir des profits de 40 % à la fin de l'année en toute transparence. Ce n'est pas là du tout. L'argent qu'on gagne soit il est réinvesti, soit il est réinvesti dans les personnes en formation, en coaching, dans notre bureau, dans des déplacements pour aller développer notre réseau d'affaires. Donc, moi, ce n'est pas encore le taux de rentabilité qui est mon indicateur, mon garde-foil, mais bien encore les ventes brutes. On veut vendre davantage.
Donc, je regarde ça mensuellement. Et finalement, le nombre de mandats renouvelés. Donc, nous, on vend des plans marketing sous différentes formes. Lorsque le client reçoit son plan marketing, est-ce qu'il revient vers nous pour un plan d'accompagnement? On a lancé nos plans d'accompagnement plus sérieusement, il y a à peu près 6-9 mois. On commence à voir des clients qui continuent dans le plan d'accompagnement.
Donc, ça aussi, c'est un beau projet pour nous dans l'année à venir et donc, on veut Alors, en rappel, qu'est-ce que nous, on mesure à la firme pour voir est-ce qu'on attire et fidélise les bonnes personnes sur le plan des ventes? Alors, le nombre de courriels sur notre liste de e-mails, le nombre de rencontres exploratoires mensuelles, le taux de closing des personnes à qui on a fait une offre de service, le nombre de ventes, bien, les dollars en ventes brutes mensuelles et le nombre de mandats renouvelés. Aussi,
Je dois dire qu'on mesure la qualité de vie de nous trois, les trois filles, Rojo, Katrina et moi. On veut s'assurer que oui, on génère ces revenus-là, oui, on attire autant de clientèle, oui, on est productifs, mais comment on fait pour s'assurer qu'on va avoir une belle qualité de vie? Trop souvent, moi, ce que je vois dans les agences marketing, ce monde-là, c'est qu'on engage des gens, on ne les paye pas trop cher, puis ils travaillent 50, 60, 70 heures semaine. Alors oui, l'entreprise fait beaucoup d'argent.
mais on presse le site 30 de tout le monde, puis dans mes valeurs profondes, dans ma façon de gérer ma business, ça n'arrivera pas. Et donc, comment moi je fais pour que ça fonctionne, puis qu'on ait une belle qualité de vie, mais qu'on arrive à la fin de l'année aussi, bien, il y a une chose, un chiffre que moi je mesure principalement. En fait, il y en a deux. Le premier, c'est le taux horaire moyen.
On ne vend jamais des heures à l'heure à la firme, nous on vend toujours des forfaits, mais reste que quand on vend du service de l'accompagnement, moi je paye une équipe pour accompagner des gens qui font ça sur des heures. Donc si je ne veux pas que personne ne travaille soixante heures semaine, il faut quand même que je sois au courant de quand quelqu'un de mon équipe travaille pour un client, bien quelle heure, combien d'argent de l'heure rentre dans la firme et ça on mesure ça, on a un taux moyen. Dans les six derniers mois, ça c'est un taux qu'on a réussi à augmenter énormément et c'est ce qui fait qu'il y a de la place pour plus de clients.
Moi, si j'ai par exemple cinq mandats qui rentrent du jour au lendemain, je suis capable de placer ça dans l'horaire et ça fonctionne bien. Ça reste fluide et il n'y a personne qui étouffe. Donc, on garde une qualité de vie tout en assurant de vendre suffisamment et d'être rentable et tout. Donc, le taux horaire moyen. Puis aussi, nous, il y a un exercice qu'on fait tout le temps. On vous casse toujours la nénette avec ça. C'est le plan de semaine idéal. Tout le monde a son plan de semaine idéal dans la firme. Et donc, je m'assure qu'à l'horaire, à chaque semaine,
Chacune de nous trois a suffisamment d'heures facturables à ce taux-là pour qu'on arrive à la fin de l'année. Et c'est sûr que nous, d'un point de vue des opérations, on regarde tout le temps combien d'heures sont planifiées la semaine prochaine. Donc si moi, Marnuchia, je dois faire 14 heures facturables la semaine prochaine, on s'assure d'avoir 14 heures facturables la semaine prochaine. Peut-être que je vais les faire en 12 heures 45 minutes et c'est parfait, on est plus rentable, mais…
C'est ça qu'on va mesurer pour nous assurer d'arriver à la fin de l'année, d'avoir une certaine qualité de vie, de ne pas presser le citron à personne, mais sans que ça nuise aux résultats des affaires. Donc ça, ce sont mes gardes de folle. J'ai ouvert mon garde-robe, je vous ai partagé tout ça. Et pourquoi ça a été important pour moi de mettre ça en place et pourquoi j'essaie de vous convaincre aujourd'hui de vous mettre deux, trois, quatre gardes de folle très spécifiques, c'est que ça appaise quand on prend des risques.
les affaires pour avancer, il faut risquer. Puis j'avais la discussion avec un de mes clients en accompagnement personnalisé, il se reconnaîtra s'il écoute le podcast. Il me demandait comment je fais pour être sûre à 100% que cette action-là va générer ces indicateurs-là à 100%, que je vais atteindre mon objectif de développement des affaires à 100%. Mais c'est impossible. Si moi, j'avais cette recette-là, probablement que je ne travaillerais plus aujourd'hui.
Mais comment on peut faire pour dire, OK, je vais prendre des risques, je vais mettre des actions en place, je vais oser telles, telles, telles, telles affaires,
je vais oser telles, telles, telles, telles affaires, même si j'ai peur, même si je ne suis pas certaine, même si je ne suis pas sûre que je vais générer les indicateurs de performance, mais je veux essayer, bien c'est en mettant en place des garde-folles, des garde-fous qu'on regarde tous les premiers du mois. OK? Puis ça, ça va vous permettre. C'est sûr qu'on ne peut pas dire je fais une action, puis le mois d'après, je veux mes résultats.
Ça prend du temps en marketing. Il faut laisser aller trois, quatre, cinq, six mois avant de voir l'impact d'une décision sur les résultats. Mais au fur et à mesure où vous allez les suivre, vous allez tranquillement pas vite voir l'impact des décisions que vous prenez, des actions que vous mettez en place, du temps, de l'argent et de l'énergie que vous investissez dans le développement de votre entreprise. Mais vous allez voir rapidement s'opérer certaines choses sur le plan des résultats.
et ça va guider votre décision. Vous allez dire « ah, telle décision, ce n'était pas la meilleure, je vais recadrer » ou « telle décision, c'était vraiment sharp, ça a donné les résultats que je voulais, alors je vais investir trois fois plus de temps et d'argent et d'énergie dans cette direction-là parce que maintenant, j'ai validé que ça fonctionne. » Ok, donc c'est vraiment que ça va vous apaiser dans la prise de risque quand vous n'êtes pas certain d'oser l'action. Mettez en place les garde-folles, osez l'action et après, ajustez. C'est la seule recette.
qui fonctionne pour moi. Ça fait moi, j'ai lancé ma première entreprise, ma fille avait cinq semaines, on va fêter son septième anniversaire le mois prochain. Donc, ça fait sept ans que je fais des essais à rares et c'est la seule recette qui va vraiment vous permettre d'oser l'action, de vous réajouter et d'avancer.
Je vous partage une petite tranche de vie ici. Suite à mes gardes de folle et à m'avoir mis mes yeux plus réalistement sur mes résultats, puis en reprenant ma responsabilité sur ces résultats-là et en arrêtant d'être une victime de tout ce qui m'arrivait autour, j'ai pris deux décisions hyper audacieuses qui ont été super payantes finalement pour moi. Premièrement, nous, avant, on faisait de la publicité numérique à la firme, principalement de la pub Facebook et Google Ads.
Puis, ça n'a jamais été rentable pour nous, je peux me permettre de le dire ici, parce que les clients à qui on offrait ce service-là sont au courant. On n'était pas rentable parce qu'on ne faisait pas ça à temps plein. Puis, ce sont des outils sur lesquels il faut être là tout le temps pour voir qu'est-ce qui marche, qu'est-ce qui ne marche pas, suivre les changements d'algorithmes, les changements de réglementation pour être au courant des meilleures pratiques qui se renouvellent à tous les jours, finalement.
Et donc, on n'arrivait pas à être rentable parce qu'on voulait continuer de faire un bon travail malgré tout. Et on a laissé aller ce service-là. Et jusqu'à présent, c'est ça qui a, en quelque sorte, qui nous a aidé à faire de la place à plus de stratégies. A ça, dans quoi on est réellement hyper performante. Puis, dans notre branche, dans laquelle on n'a pas vraiment beaucoup de compétition au Québec, des gens qui font juste la stratégie, il n'y en a pas tant que ça. Et donc, on prend pleinement notre place, on rayonne dans notre...
notre domaine qui est davantage rentable, dans lequel on a plus de fun et on travaille en collaboration avec des gens qui sont meilleurs que nous. Et donc, on a des collègues à qui on envoie les dossiers de publicité numérique, avec qui on continue de collaborer pour suivre les résultats, nous assurer que ça fonctionne, on reste présent pour les clients en stratégie quand vient le temps de prendre des décisions, mais on a laissé aller ça. Même si à court terme, moi comme gestionnaire, je perdais beaucoup d'argent dans mes ventes brutes, mensuelles.
J'ai pris cette décision-là pour que dans 6-12 mois, on soit davantage dans notre zone de génie. La deuxième décision très, très audacieuse que j'ai prise cette année, c'est de passer à la semaine de 4 jours. Donc, plutôt que de travailler 5 jours semaine, on peut faire soit un 32 ou un 28 heures en 4 jours. Chaque personne peut choisir qu'est-ce qui fonctionne le mieux pour elle. Et donc, on a toujours nos vendredis de libre de congé. C'est comme des fins de semaine de 3 jours. Puis...
J'avais peur de ne pas arriver, de ne pas assez gagner d'argent, de ne pas assez produire pour nos clients, que les clients sentent qu'on n'est pas assez présente pour eux. Mais ça a été tout le contraire. Tout le monde est content, ça n'a absolument rien changé. Mes garde-folles augmentent judicieusement. Alors, je me dis bon, bien, ça fonctionne. Puis, ça permet beaucoup de flexibilité à l'équipe. Je reviens à la qualité de vie. Alors, si je veux prendre plus des longues vacances cet été, je peux travailler 5 vendredis de suite puis me faire allonger mes vacances, par exemple.
Donc, ça nous permet une flexibilité. Moi, je suis la seule pour l'instant qui a des enfants à la firme. Ceux qui ont des enfants qui gèrent une entreprise savent à quel point ça peut être compliqué. Donc, parfois, je dois improviser dans ma semaine. Bien, je sais qu'il me reste mon vendredi avec de l'espace pour aller rattraper mon travail. Et donc, le côté qualité de vie nous a… le fait que je calcule mes chiffres beaucoup, beaucoup.
que je suis mes heures par semaine. Tous ces garde-folles m'ont permis de prendre une décision de travailler quatre jours semaine et de continuer de m'assurer que mes gardes-folles augmentent, de ne pas les voir affecter. Finalement, comment vous pouvez reprendre tout ça dans votre propre entreprise et y
Finalement, comment vous pouvez reprendre tout ça dans votre propre entreprise et y arriver vous de votre côté? Ben un, identifier c'est quoi qui freine votre développement des affaires.
Vous avez des objectifs cette année. Est-ce que c'est le fait que vous ne vendez pas assez? Est-ce que c'est le fait que vous ne fidélisez pas assez? Est-ce que c'est le fait qu'il vous manque de personnes dans votre équipe qui vous empêchent d'avancer? Est-ce que c'est vos relations avec des fournisseurs, des distributeurs, aller chercher de la marchandise? Est-ce que c'est plus ça qui vous empêche d'avancer et ça qui devrait faire l'objet d'un plan d'action marketing chez vous?
Donc, il faut vraiment identifier c'est quoi mon objectif, c'est quoi qui me freine. Et puis, en fonction de ça, on fait un plan d'action et on définit nos gardes folles pour se dire, bon, moi ce que je veux, par exemple, cette année, c'est attirer, fidéliser des administrateurs un peu plus haut niveau sur mon conseil d'administration. C'est ça qui va m'aider à développer l'organisation. Et donc, comment je vais mesurer ça?
Ça va être le nombre d'administrateurs de haut niveau sur le conseil d'administration, puis ça pourrait être le nombre d'années moyens en exercice sur le conseil d'administration, de sorte qu'est-ce qu'on le voit monter, est-ce qu'on les garde, les bon, est-ce qu'ils restent avec nous plusieurs années ou c'est après six mois ils stannent et ils partent vers l'organisation voisine.
Alors ceci, puis finalement je vous dirais ne pas oublier de…
communiquer ça à votre équipe parce qu'à chacun, chaque membre de l'équipe, chacun sur sa position dans le jeu va pouvoir identifier des façons d'optimiser le travail, d'être plus performant, de travailler avec peut-être d'autres fournisseurs, d'aller chercher des nouveaux clients, donc d'embarquer dans la vague, de sorte à générer ensemble en équipe ces gardes folles-là, ces gardes fous-là.
Finalement, avant de vous quitter, je vais juste vous dire que des fois, on peut sous-estimer les gens dans notre équipe.
dans le sens où tout le monde travaille, tout le monde fait son affaire, puis nous comme gestionnaires, on va dire, « Oh non, mais ils sont tellement occupés, ils ne sont pas capables d'en prendre plus, je ne veux pas les surcharger, puis moi je tombe souvent là-dedans, là je suis très maternelle dans mon leadership. » Puis de plus en plus, ce que j'essaie de faire, c'est de déléguer aux filles des chiffres, de dire « OK, toi tu surveilles ce chiffre-là, puis toi je veux que tu le voies augmenter, puis toi je veux que tu me fasses des recommandations d'action. » On pourrait dire des recommandations.
Des recommandations. Hé, c'est cute, ça sort de ça. Je vais regarder des recommandations pour qu'on y arrive. Comme ça, on peut déléguer la responsabilité à quelqu'un dans l'équipe de suivre tel indicateur du plan d'action et d'informer l'équipe sur les variations de résultats clés sur le plan du chiffre de la personne. Donc, chaque individu pourrait avoir son chiffre dans une année donnée. Ça, ça peut être hyper intéressant. Alors, sur ça, ça conclut.
l'épisode sur mes gardes de folle. J'ai ouvert mon garde-robe cette année. J'ai hâte de voir l'an prochain si je refais cet épisode, qu'est-ce qu'il en sera. Probablement que, sans surprise, je vais rester à la même place parce que mon modèle d'affaires, on veut simplement le renforcer cette année. On veut pas se renouveler, se réinventer. On veut encore plus précise dans comment on développe l'entreprise. Alors probablement que l'an prochain, mes chiffres seront les mêmes. Si le cœur vous en dit, vous pouvez aller sur le site de la firme.
Allez dans la section « Balado », retrouvez cet épisode-là et vous pouvez aller écrire en commentaire quels sont vos chiffres que vous allez suivre cette année, vos garde-fole. Vous pouvez venir écrire aussi, vous pouvez m'écrire en privé, Mme Michelle Bélanger sur LinkedIn, super facile de me retrouver. Vous pouvez venir m'écrire sur Instagram, lafirm.marketing. Sur Instagram, on est là aussi, nous écrire en privé. Si vous voulez nous partager quels sont vos garde-fole, vos garde-fole, on pourrait challenger, ça nous ferait plaisir. Et finalement...
Dernière chose, je vous invite à aller vous inscrire au défi de la firme. On a un défi qui s'appelle Remarquables fondements, complètement gratuit. C'est un défi sur cinq jours qui vous permet de prendre cinq décisions cruciales avant d'investir une pièce en marketing. C'est vraiment pas compliqué. À chaque jour, vous recevez un courriel avec un mini-co gratuit, puis on vous guide dans cette prise de décision-là. Et avant de faire le travail, de vous donner un objectif, des indicateurs, un plan d'action, réellement, ces cinq décisions-là...
vont être judicieuses et vont vous permettre de vous concentrer sur l'essentiel de ce que vous voulez accomplir cette année pour clarifier où est-ce que vous voulez réellement amener votre entreprise avant même d'investir une pièce en marketing. Alors évidemment, on met le lien dans les notes d'épisode. Vous pouvez cliquer, aller vous inscrire, c'est gratuit et on vous prend même dans la main, étape par étape.
pour prendre ces cinq décisions-là qui ont été très déterminantes. Nous, à la firme, franchement, on n'enseigne pas ça parce qu'on veut enseigner ça pour le plaisir. On enseigne ça parce que ce sont des décisions qui nous ont réellement amenées ailleurs et qui nous ont amenées à prendre notre lit d'oeil chip plus rapidement dans le marché et à aller chercher les résultats qu'on voulait. Alors, sur ce, je vous souhaite une belle semaine, une semaine à la fois douce et performante. Et je vous dis, on se retrouve la semaine prochaine.