Mm (00:00)
C'est parti pour un nouvel épisode de J'aime ta compagnie, intitulé « Pour que la vision prenne enfin forme, bienvenue Caroline Houlle ». Avant de vous présenter Caroline Houlle, à l'habitude, je suis Marie-Michelle Bélanger. Ce matin, j'ai très peu dormi dans un hôtel un peu crade parce que je suis sur la route pour rencontrer plein d'entrepreneurs extraordinaires dans la région de Lestrie, mais malheureusement, je n'ai pas beaucoup dormi.
Caroline Houle (00:00)
C'est parti pour un nouvel épisode de Gente à compagnie intitulé Pour que la vision prenne enfin forme. Bienvenue à Caroline.
Mm (00:26)
Alors, habituellement, ma voix est un petit peu plus douce et soivée, alors on va l'apprendre comme elle est. Ce matin, j'ai le plaisir de vous présenter une nouvelle collègue à la firme qui est là depuis janvier à raison de quelques heures semaine pour me soutenir parce que je me suis rendu compte que j'avais besoin de soutien sur le plan, je dirais, de la planification organisationnelle.
Caroline Houle (00:27)
...
Mm (00:49)
Comment structurer mon organisation pour qu'elle soit rentable, pour réussir, pour prendre pleinement la place, concrétiser la vision que j'ai dans ma Et ma collègue Amie Caroline est arrivée comme une lumière au bout du tunnel avec ses belles compétences. Elle est entrée quelques heures semaine avec au fur et mesure où on a collaboré, on a vu notre forte complémentarité. Alors aujourd'hui, je vous la présente puis elle va nous partager plein de trucs et astuces.
Caroline Houle (00:54)
pour prendre pleinement la place, pour concrétiser la vision que j'ai ma collègue Amie Caroline est arrivée comme une lumière au bout du tunnel avec des belles compétences et elle est entrée quelques heures, semaines
Mm (01:17)
sur le plan de la planification stratégique, mais aussi de la planification organisationnelle. Et certains d'entre vous qui écoutent le balado depuis un certain temps l'ont entendu dans l'épisode 15 qui parlait de courage entrepreneurial et courage managérial. Alors, bonjour Caroline, comment arrives-tu toi aujourd'hui?
Caroline Houle (01:40)
J'arrive très bien, je suis en forme, j'ai dormi un peu plus que toi. J'espère que... Mais par contre, je te dirais que je remarque pas aucune différence dans ta voix ce matin. Tu as l'air quand même très très bien.
Mm (01:49)
c'est...
C'est moi qui le... C'est moi, ça gratte en parlant, mais ça s'entend pas. C'est merveilleux!
Caroline Houle (01:55)
Ah ! Non.
Non, non.
Mm (01:59)
Caroline, veux-tu raconter aux gens comment on s'est rencontré?
Caroline Houle (02:02)
ça remonte à 2019, c'était la première fois que j'offrais une conférence à atelier sur l'intelligence puis tu faisais partie, tu étais dans la foule. C'est le premier contact qu'on a eu, donc un petit peu pré-pandémie entre guillemets. C'est comme ça qu'on s'est connus, puis après on s'est recroisé dans d'autres activités de réseautage, puis tu m'avais demandé d'être ta coach professionnelle parce que je n'étais terminée à ce moment-là mon cours de coaching d'affaires.
professionnelle. Donc, à ce moment-là, j'ai commencé à ton coach pendant, je pense qu'on a été ensemble autour de huit mois. Puis après, moi, je me suis rendu compte que moi, de mon côté, j'aurais bien besoin de ton coaching en marketing parce que pour moi, c'est pas ma force prioritaire. Je te dirais même que c'est ma plus pire de mes compétences. Donc, c'était comme pour moi vraiment plus...
intéressant d'arriver dans un échange où est-ce que là on partageait nos compétences. On est devenu comme du co-développement, un mini-cellule de co-développement avec beaucoup d'amitié. C'est ça qu'on a fait ensemble. Quand on allait prendre des marches, tout bonnement tu m'avais dit pourquoi tu n'y aimerais pas faire un petit peu d'accompagnement de à la firme? En janvier dernier, j'étais dans un mandat qui me permettait d'avoir quelques heures semaine. C'est comme ça qu'on a commencé et qu'on s'est connus finalement.
Mm (03:22)
Je parlais de complémentarité qu'on a expérimenté sur le terrain de la firme. Ensemble, a vu notre nous deux, de 1 plus 1 donne 26 quand on travaille ensemble. C'est quoi ton parcours professionnel à toi?
Caroline Houle (03:40)
Mon parcours en fait, moi j'ai commencé à être gestionnaire ça fait près de 25 ans où est-ce que j'ai commencé dans un poste en communication à Montréal. Je travaillais à l'époque dans les télécommunications pour la marque Fido. Puis ils une approche eux d'accompagnement en mode coaching. C'était un coach le gestionnaire dans les équipes. Puis ça moi ça m'avait surpris parce que c'est la première fois que je voyais ça. Tu quand même on parle de là plusieurs années quand même, 25 ans. Donc à l'époque, en 2000,
c'était des gestionnaires, c'était un superviseur, un patron, un boss, c'était pas un coach. Mais moi, ça m'avait vraiment allumé. la vision des propriétaires de l'organisation ont vraiment influencé sur mon parcours de gestionnaire puis m'ont amené à vraiment adorer l'aspect coaching qui est comme une approche de gestion où est-ce que t'es pas en mode hiérarchique, t'es en mode plus horizontal et plus en développement de la personne.
tu le fameux top down qu'on appelle dans la gestion, mais c'est pas du tout ça. Donc moi, je me suis développée dans, tu ma pouponnière de gestionnaire. C'était dans un environnement comme ça. Fait que c'est pour ça que pour moi, c'était un retour aux sources en 2016 quand j'ai commencé à une formation qui se chaîne sur deux ans pour apprendre vraiment à devenir un coach d'affaires professionnels dont j'ai obtenu la certification il pas si longtemps. Donc vraiment, moi, je suis en gestion, j'aime beaucoup.
beaucoup dans mon parcours, j'aime beaucoup les dossiers où est-ce qu'on prend une situation et on l'améliore, on la transforme, on la redresse en guillemets. C'est beaucoup ça qui a été dans mon parcours professionnel. J'ai travaillé autant dans le domaine communautaire que dans le domaine On pourrait dire en deux mots, c'est vraiment une gestion de la performance parce que je suis très ambitieuse, j'aime ça quand ça fonctionne, quand on évolue.
par la bienveillance. Fait que moi c'est vraiment mon approche de gestion, puis le coaching vient supporter ça aussi dans mon approche pour aider les gens à se développer eux-mêmes et pas à leur dire quoi faire nécessairement. Fait que c'est un peu
Mm (05:29)
...
Parce que j'ai l'impression qu'on est sur la même page parce qu'on a tous les deux, moi dans mon passé, j'ai travaillé une dizaine d'années en télévision chez Astral Media puis Corus. Moi, je vois que c'est un peu l'équivalent corporatif d'un FIDO. C'est très grosses organisations, gros budgets, grosses impact en parallèle, bien toi, tu as été dans le communautaire. Puis moi, depuis qu'on a lancé la firme, j'ai beaucoup accompagné d'organisations publiques, parapubliques.
Caroline Houle (05:53)
Mmh.
Mm (06:06)
d'OBNL. Puis je trouve qu'on arrive à voir que autant du côté entreprise que du côté OBNL, on veut que tout le monde soit oui performant, mais oui est à coeur une mission qui va apporter à la société. C'est jamais juste une game soit de profit ou de mission. C'est comme s'il a une fusion entre les deux dans notre vision du développement des affaires. Puis félicitations pour ta certification en coaching.
Caroline Houle (06:31)
Merci.
Mm (06:32)
J'ai eu la chance de te
Caroline Houle (06:33)
Oui ?
Mm (06:34)
voir évoluer dans cet aspect de ta vie et je trouve ça beau beau beau, puis je peux confirmer que tu la meilleure coach au monde. Pas en tout, mais c'est assumé parfaitement. Puis toi, parles expertise en gestion puis en leadership transformationnelle. Qu'est-ce que ça veut dire concrètement dans le D2D des gestionnaires?
Caroline Houle (06:41)
C'était très très objectif ici, je le vois, hein
En fait le leadership transformationnel pour moi c'est vraiment d'avoir la capacité d'accompagner les gens, les équipes de travail parce que tu à la base avant de devenir consultante et coach d'affaires, je suis gestionnaire aussi. Puis pour moi l'accompagnement des équipes dans la transformation. Pour moi la transformation est une évidence de nos jours.
on ne plus passer à côté, on ne peut pas faire le même modèle année après année. Les changements environnementaux, les changements au niveau politique, au niveau sociétal sont énormes et demandent énormément de capacités d'adaptation. Pour moi, le leadership transformationnel, c'est de prendre justement les changements comme étant un facteur important et concret qui est là pour rester et de s'adapter.
à
tout ce qu'on a à faire comme gestionnaire pour devenir dans le fond les plus agiles dans l'adaptabilité pour arriver tout le temps à être en avant pour se transformer. Parce que vœu vœu pas si les gens, tu comme la pandémie nous a fait une...
vraiment on a atteint un mur à certains niveaux pour beaucoup de gens et d'organisations, si on n'a pas à la base développé notre muscle de transformation, de capacité de changement, c'est d'autant plus difficile.
Mm (08:18)
C'est pas évident de le faire en équipe aussi, c'est bien beau, un gestionnaire qui fait de la formation, qui lui est agile, mais c'est une autre étape de dire, je vais planifier d'un point de vue organisationnel pour embarquer l'équipe avec moi. C'est drôle parce qu'hier, je donnais un atelier à un groupe d'entrepreneurs qui sont très, très avancés, des entreprises de 30 et 40 ans qui roulent bien. Et eux aussi, même avec l'arrivée de, comme tu parlais, le contexte géopolitique, oui, pandémie.
Caroline Houle (08:31)
Mmh-hmm.
Mm (08:43)
la technologie, plusieurs d'entre eux étaient déboussolés. Il a le côté aussi, capacité d'achat en ce moment même, les particuliers. On voit autant des coupures au gouvernement, donc des institutions et ou des particuliers qui avaient beaucoup de moyens, qui maintenant commencent à couper dans les dépenses. Donc tout le monde va être amené dans les années futurs. Je ne pas que c'est une affaire de six mois.
On s'entend. J'aime bien que tu parles de muscles parce que c'est quelque chose qu'on va devoir développer. Je crois qu'il faut transformer la façon dont on gère les OBNL et les entreprises et l'aspect planification stratégique et la société. Bien oui.
Caroline Houle (09:06)
Non.
Et même la société, je
veux dire même les groupuscules familiaux, il a de l'évolution à faire étant donné les conditions externes qui sont énormes dans les Moi je me dis que la seule constance dans le changement c'est que c'est changeant. Ça change tout le temps.
Mm (09:33)
tout le temps puis il faut s'y faire. C'est cute parce que toi tu as décidé d'embarquer dans la firme quand je t'ai proposé, Hey, viendrais-tu quelques heures semaine? J'aimerais ça t'entendre, mais juste avant, là, je fais une petite apartée, mais avant d'entrer dans le balado on faisait le point, toi et moi, sur comment on mettre en place des processus pour nous-mêmes, être plus agiles dans comment on est en train de développer la firme marketing, qui va évoluer avec ton arrivée, l'offre de service évolue, puis on…
Même nous, on est en train de mettre des processus en place comment je dirais ça, en travaillant sur le développement de l'organisation en même temps que sur le service client qu'on offre. Il ne pas affecter le service client en demeurant en gil et en retravaillant l'entreprise. Je sais que tous les OBNL et les entreprises vivent ça. Quand je t'ai approché en disant, j'ai besoin de ton aide, qu'est-ce qui t'a donné le goût d'embarquer?
Caroline Houle (10:17)
Mmh.
Mm (10:25)
Je me souviens que tu m'avais dit, « Toi, t'es comme un diamant brut. Il manque juste un petit peu de... Faut pas lire quelques petits coins pour qu'il brille pleinement. Mais il y avait quand même le côté brut quand je suis arrivée vers toi. Et tu quand même dit, « OK, let's go, j'embarque. » Qu'est-ce qui était derrière ton intention d'embarquer?
Caroline Houle (10:44)
Écoute à l'époque là, toi t'avais écouté un podcast là dessus puis tu m'en avais parlé, un balado là sur justement de faire des partenariats d'amitié en affaires ça peut être très payant tu sais parce que tu as le goût de travailler avec ton ami. Puis moi ça m'avait vraiment marqué quand on avait... ouais ouais on avait marché ensemble on était... l'hiver! Puis on marchait puis tu m'avais parlé de ce balado là puis après tu m'as parlé... pourquoi tu embarquerais pas?
Mm (11:00)
Oui, c'est vrai.
vous avez oublié.
Caroline Houle (11:14)
Puis tu moi à l'époque j'étais beaucoup, j'avais un contrat principal qui était une vingtaine d'heures semaine en direction régionale pour une maison funéraire. Puis j'avais comme des contrats de coaching et des contrats de cérémonie funéraire aussi là qui étaient à côté. Puis là je me disais mais j'ai le temps puis en plus c'est du quoi j'aurais pas l'impression de travailler. Je vais être avec quelqu'un que j'apprécie beaucoup et que...
Moi par contre, il y avait une chose qui me retardait dans ça, c'est que moi je tellement pas marketing que je me disais qu'est-ce que je vais aller faire avec une marketeuse en guillemets. Moi j'étais vraiment surpris, je là je dis ok mais dans le concret, c'était un peu ça peut-être qui a retardé notre collaboration ensemble parce que pour moi c'était l'aspect qui était vraiment le pire de mes compétences là. En gestion, il pas grand chose qui me fait peur, mais demande-moi pas de développer un plan de marketing.
C'est pour ça que j'ai, c'était vraiment l'amitié à la base qui m'a comme convaincue que ça me tentait d'aller t'aider pendant quatre, puis moi je le voyais comme étant genre, je vais mettre mes compétences au service de mon ami pour son entreprise qui vit des choses difficiles, puis quatre heures semaine on va s'amuser avec ça, puis on va voir où ça va, mais jamais j'avais l'idée qu'on allait devenir ensemble comme lancer des services communs, puis écoute c'est magnifique, magnifique.
Mm (12:33)
Puis avant
qu'on parle de vraiment notre complémentarité de plus précise, t'es arrivé, puis justement quand tu dis que t'as mis des compétences à profit de la Toi, un, t'as découvert mes compétences en communication marketing, en planification stratégique, liée à la réputation, tout ça. Mais toi, c'est quoi le travail que t'as dit « ⁓ ok, moi j'ai ça à apporter ici. Qu'est-ce que t'as? Tu tu m'as checkeé le cocotier, là.
Caroline Houle (12:37)
Mm-hm !
en plein capot stratégique.
Mm (12:58)
Mais qu'est-ce que tu as fait concrètement? Puis après, on va pouvoir expliquer comment maintenant on peut partager ça aux entreprises et organisations qui ont besoin de notre complémentarité.
Caroline Houle (13:10)
En fait, moi, quand j'arrive quelque quand tu es gestionnaire, c'est pas la même chose que quand tu arrives pour juste quelques heures. Mais moi, mon objectif, c'est d'essayer de comprendre le système opérationnel que tu avais en place. C'est la gestion d'opérations. Puis là, je regardais qui fait quoi, quels sont les rôles de responsabilité, quels sont les résultats, c'est quoi vos indicateurs de performance, comment vous voulez mesurer. En essayant de regarder ton système à raison d'un
Mm (13:16)
Mm-hmm.
Caroline Houle (13:39)
un petit peu d'heures par semaine. Là j'essayais de voir comment je peux apporter une clarté des prochaines actions. Parce que pour moi, les opérations, c'est comme une espèce de train en roulement que tu peux rarement ralentir assez pour dire « regarde je vais prendre mon temps, je vais vraiment regarder tout ce qui est là, puis je vais comme… » sais, il y a quelque chose de là, c'est difficile d'arrêter le quand il est en marche.
pour pouvoir vraiment prendre une certaine hauteur et regarder ce qui est en train de se passer. Ce que je voulais t'amener, c'est une certaine hauteur. Dans mon accompagnement, je m'en rappelle, je voulais te poser des questions pour comprendre. C'est toi l'experte de ton organisation. Moi, je n'arrive pas en disant voici comment tu vas faire ». Ce pas ça. Ce que je vais faire, c'est « est-ce que tu t'es posé de telles questions ? »
Et comment tu as calculé ta rentabilité là-dessus? Puis c'est quoi les rôles et responsabilités? C'est quoi ton niveau de chiffre d'affaires? C'est quoi tes actions de vente? sais moi je me dis à la base base, la première fois je suis venue te voir, j'ai dit ok c'est quoi que tu vends? C'est quoi ton volume de vente? C'est quoi ton plan d'effectif? Tu sais pour moi c'est la base de dire ok tu des opérations qui roulent. Après on s'élève, on déparle.
ça, est-ce c'était boiteux, est-ce qu'il y avait une problématique, est-ce qu'il fallait revoir certains éléments? Fait que moi c'était vraiment ça que je voulais venir le... comment que je comprends un système? Tu quelque part il a de l'argent qui de l'argent qui sort, ça c'est la basique, basique, basique. Fait que dans cette dynamique-là au départ, c'était ma priorité avec toi de dire ok qu'est-ce qui rentre, qu'est-ce qui sort? Puis après de creuser ces processus-là, d'aller voir qu'est-ce qui fait du sens par rapport à ton organisation puis à chaque semaine on développait là-dessus.
Mm (15:22)
C'est drôle parce que moi je voyais à quel point ma micro-entreprise avait un énorme potentiel et qu'elle était, je dirais, importante dans le contexte pour les organisations qui tentent tant bien que mal d'évoluer dans un contexte aussi changeant. Mais je me butais toujours à certains indicateurs qui s'élevaient pas. Et même si je travaillais fort, même si je prenais des décisions difficiles,
tournais comme un hamster qui va nulle part.
Je voyais que certaines choses
puis d'autres pas pantoute. Puis toi tu m'as aidé à me recentrer pour vraiment investir le temps, l'argent et l'énergie sur les vrais bons piliers importants. Puis je pense que c'est ça l'honneur de la guerre. Moi j'ai vraiment peur pour nos gestionnaires, autant entrepreneurs que au BNL, parce que ça va tellement aller vite. Je trouve que c'est dangereux de s'épuiser vraiment à travailler fort, mais pas dans la bonne direction.
Puis des fois, quand on a nez collé sur l'arbre, on ne pas la forêt. Toi, t'es arrivé avec des principes très, très simples. Puis j'étais comme « My God, comment ça, moi, je ne pas ça? » Tu je suis une fille intelligente, j'en ai vu d'autres, j'accompagne plein d'organisations, puis je vois ça pour les autres. Mais moi, pour moi-même, c'était très difficile quand j'étais prise dans mes opérations, justement, de m'élever puis de faire des constats simples, accessibles, des décisions difficiles parfois, recentrer mes priorités. Mais oh wow, déjà...
Caroline Houle (16:18)
Mmh.
et intelligente, j'en ai vu d'autres, j'accompagne pour les organisations et je vois ça pour les autres.
Mm (16:48)
Moi, on enregistre en octobre, tu es arrivé en janvier. Je vois certains indicateurs beaucoup plus favorables qu'à la même période l'année passée. En ayant fait des petits on ne pas métamorphosé en autre chose, mais on est plus précis dans les priorités. Je vois déjà l'impact sur les indicateurs, puis je retrouve cette énergie de bâtisseuse que j'avais peut-être perdu.
C'est sûr que ça devient difficile quand on travaille fort et que les résultats ne pas à la hauteur de nos attentes. Donc, ça m'a redonné de la drive. Puis, comment tu clarifierais, en travaillant ensemble, on continue d'évoluer? C'est quoi, on parle de complémentarité? Qu'est-ce que tu as découvert dans notre complémentarité? Puis, comment ça peut être au service des entreprises, organismes qui nous écoutent aujourd'hui?
Caroline Houle (17:35)
En fait, moi ce que j'ai remarqué quand je suis arrivée, la première étape que j'aimerais souligner ici, c'est de rendre hommage en fait, j'aimerais ça te rendre hommage, je m'appelle Marie-Michelle.
pour la structure, l'espèce de processus qui derrière ta structure opérationnelle. Ça pour moi quand ça arrivé, c'est un des éléments facteurs que j'ai trouvé premièrement brillant. Je trouvais ça hyper intéressant, très complet pour la gestion des processus clients, la gestion de documentaires, les outils que tu avais développés. Ça a été très attirant.
pour répondre mais je vais revenir à ta question après. Ça pour moi ça a été vraiment très attirant parce que je trouvais qu'il y avait comme une solidité de structure dans ton organisation qui montrait une belle maturité puis qui montrait qu'il y avait comme un potentiel. En fait on pourrait être 10 demain matin, fonctionner avec les mêmes systèmes en place et on n'aurait pas besoin d'évoluer les systèmes. Il faudrait que juste les gens apprennent à utiliser ce qui est en place. Ça que pour moi ça donne vraiment une grande force à ton organisation. C'est une des choses qui m'attirait beaucoup.
Mm (18:36)
C'est vrai.
Caroline Houle (18:45)
dans l'organisation la quand tu me demandes notre complémentaire, tu pour revenir à ta question initiale qui était la complémentarité puis qu'est que ça offre aux autres, c'est que moi je suis quelqu'un qui voit les opérations comme un peu une structure qui ressemblerait à une pyramide de Maslow. Fait que pour moi là, la structure de base,
Mm (18:51)
...
Caroline Houle (19:07)
Pour moi c'est très très clair, à chaque fois que j'arrive, parce que j'ai eu beaucoup de mandats différents qui me demandaient de m'intégrer dans une nouvelle équipe. Fait que pour moi il a comme des éléments essentiels qui doivent être dans la partie en bas, qui était la partie sécuritaire là, sais, parce que pour l'être humain c'est de manger, de pouvoir dormir, d'être à la chaleur, tu sais. Cette partie là, mais dans des opérations, des fois de nos jours, moi je me rencontre, les gens ils n'ont pas nécessairement ça.
Ils n'ont pas la sécurité des revenus. Financièrement, c'est difficile le cash-flow des fois. C'est un grand, grand enjeu. Moi, moi, c'est d'arriver avec notre méthode qu'on a développée ensemble pour la planification stratégique. C'est de revenir à la base. C'est quoi les éléments essentiels à consolider? Bien que c'est le fun de développement, bien que c'est le fun de certains projets qu'on a, il faut quand même consolider ça à la base. Pour se donner après l'espèce de
Mm (19:55)
Mmh.
Caroline Houle (19:59)
l'élévation dans la pyramide de Maceau pour s'en élever vers le rayonnement suprême en haut, Moi j'ai cette vision là de c'est quoi les essentiels qu'il faut monter comme jalon. Toi de ton côté tu as vraiment une compétence en entrepreneuriat que moi j'ai pas, ça fait pas 6 ans et toi tu as beaucoup d'expériences en entrepreneuriat. Moi j'avais pas j'avais pas non plus tout
écoute la façon que la stratégie marketing en ce moment, tu deviens comme une espèce, toi tu es vraiment en grand grand rayonnement de ce côté là. J'ai pas rencontré personne dans ma vie encore qui t'accote au niveau de la stratégie marketing. Puis ce que j'aimais c'est que toi tu es à la fin de pointe de la technologie. Moi je suis un peu plus vieille que toi, chance que j'ai une douzaine d'années plus.
puis je suis un peu moins flexible dans les technologies modernes. Tu m'amènes dans ton monde. En ce moment, moi j'ai comme une espèce de compétence bien assise dans des opérations, dans la gestion des gens, comment on motive les gens, comment on aide une équipe à passer du point A au point B quand les gens ne pas nécessairement contents. Quels sont les ingrédients qu'on met en place avec une équipe pour les amener dans le avec une certaine efficacité et un certain bien-être aussi? Pour moi, les deux sont en parallèle. Quand on disait tantôt
bienveillance, performance, ben moi c'est pareil. Si on fait des changements, il qu'on prenne soin de l'équipe, puis on prend soin du mandat, puis on amène ensemble. Fait que là, ces éléments là pour moi étaient très clairement extrêmement bien complémentaires, puis veux, veux pas, dans la cinquantaine avec des aspects technologiques, toi tu es sacoche au niveau numérique, tu es tout temps en train d'écouter les podcasts sur les dernières avancées là-dessus.
Et puis à ce moment-ci, moi je trouve que c'est là où est-ce que c'est tout ça qu'on offre en fait aux gens qu'on accompagne. Puis les deux on a des valeurs qui se tiennent. Fait qu'on est complémentaires à des points mais on se rejoint dans nos valeurs profondes. Puis on se rejoint aussi dans notre souhait d'aider les gens, les accompagner à se développer. Dans nos plans là, on verra pas
un plan quinquennal que les gens doivent absolument prendre affaire à affaire avec nous toutes les années. Non, on va être heureux d'être poussés en bas du nez et de leur dire j'espère maintenant que es correct par rapport à ce que tu voulais atteindre comme objectif et que peux aller voler de tes propres ailes. Mais nous deux on est comme ça. Moi je trouve qu'on est complémentaires aux bons endroits puis on est similaires aux bons endroits.
Mm (22:22)
Oui.
C'est Quand tu parles de technologie, je te partage quelque chose que j'ai vécu en pandémie comme constat, comme stratège de développement d'entreprises et d'OBNL. Je pense que c'est encore vrai aujourd'hui. Je crois qu'on doit bâtir pour la robustesse des entreprises et des OBNL. Il être solide si l'Internet tombe, puis il faut être solide si...
la communauté tombe et qu'on ne peut que fonctionner sur Internet. Et on ne sait pas quelle direction va prendre le monde dans les années à venir. Et on en a ceux qui écoutent les nouvelles. Pour faire des bonnes planètes stratégiques, il faut être un petit peu au fait du contexte, mais on commence dangereusement à parler de la valeur de l'énergie. Et pour rouler des entreprises sur Internet, utiliser l'intelligence artificielle, prend énormément d'énergie.
Caroline Houle (23:33)
...
Mm (23:39)
quel moment ça va devenir un bien de luxe et ne sera plus accessible à tout le monde. Donc oui, la techno, mais pas que. Parce que si on devient des équipes qui ne savent plus faire, je vais le dire en franglais, mais « from scratch » notre travail, puis que demain l'IA coûte très cher et que nos modèles d'affaires ne tiennent plus ou notre offre de services d'organisme ne tient plus dans les budgets alloués parce qu'on...
Caroline Houle (23:49)
Mmh.
Mm (24:06)
on roule trop, on est trop dépendant de l'IAID, bien, ce n'est pas mieux. Donc, c'est ça. Je pense qu'on a cette vision-là de développer des entreprises, organismes forts, fortes, avec de la technologie, avec l'humain au cœur de nos recommandations. Sans oublier le fait que tout peut tomber d'un point de vue de la tech aussi. Il faut pas être naïf à ce niveau-là. Ce n'est pas évident le monde dans lequel on évolue. Je pense qu'il manque juste quelqu'un dans l'équipe de vraiment plus jeune.
Caroline Houle (24:36)
Écoute, tu ouvres une boîte de pandas absolument incroyable. C'est comme en ce moment, les gens à ce niveau-là, ils doivent avoir aussi énormément d'anxiété par rapport à certains aspects quand on s'attarde à l'évolution de la technologie et à quel point ça va devenir une situation qu'on n'aura pas de contrôle dessus.
Mm (24:48)
Mmh.
De là, je ramène à ton
point d'agilité. On ne plus faire des plans sur trois, cinq ans rigides. On peut faire des plans dans lesquels le noyau, la vision, la mission, les valeurs, les parties prenantes à considérer sont bien claires, bien solides. Mais après, dans le comment, c'est d'avoir une multitude d'idées de solutions. Puis à tous les mois, trois mois, six mois, on revoit le plan de priorités qu'on ajuste au contexte dans lequel on évolue. Parce que c'est pas évident, là, tu
Caroline Houle (25:02)
Oui.
Mmh mmh.
Mm (25:25)
Moi, je suis très critique des gouvernements, mais en même temps, je vois qu'ils prennent des décisions pour le futur. Ce n'est pas évident où est-ce qu'on investit à court terme pour que ça fonctionne dans 10 et 20 ans. Si on revient à notre offre, on a parlé, on commence à teaser les gens qui nous écoutent dans l'évolution de notre offre de services. Les prochains épisodes, va vraiment aller plus loin dans le « c'est quoi notre nouvelle offre? puis en quoi on se distingue, mais si on donnait un petit...
de où est-ce qu'on s'en va, toi pis moi ensemble, pis quelle est notre distinction, je dirais, avec ce qui est fait actuellement dans le monde du conseil aux organisations, aux entreprises. Donc, comment on évolue, toi pis moi ensemble, quand on parle de nouvel offre de services?
Caroline Houle (26:07)
En fait, ce je trouve comme, qu'est qui est intéressant dans notre approche, c'est que nous on a beaucoup le souci que le travail qu'on va faire avec les gens, parce que la planification stratégique qu'on va pas se cacher, c'est nécessaire mais c'est pas nécessairement tout le temps quelque chose qui est fait et c'est aussi souvent quelque chose qui est fait mais sans nécessairement avoir de changements concrets dans les opérations courantes parce que c'est difficile d'intégrer. Fait que nous, notre force
que moi je suis une femme extrêmement qui a beaucoup de compétences dans comment on amène les gens à changer et toi de ton côté avec l'aspect marketing, technologie avancée, mais moi ce qu'on offre aux gens dans le fond c'est un travail qui va être axé selon leurs besoins et qui va être concret pour pouvoir être leur mise en place après. Nous ce qu'on veut c'est pas nécessairement faire
nécessairement le gros gros plan stratégique mais à moins que ce soit ça qu'on a besoin qui s'échelonne sur trois cinq ans avec potentiellement un tablettage qu'on n'entend plus parler pendant quelque temps. Nous ce qu'on veut c'est faire des outils agiles de planification stratégique qui s'intègrent facilement dans les opérations et qu'à ce moment les gens peuvent prendre des actions concrètes rapidement puis avoir des avancées des changements dans ce qu'ils
Mm (27:26)
vont être face à un mur, parce que ça arrive, souvent on dépose des strates et tout le monde est un petit peu autruche et se dit « ah ça va aller fluidement, facilement partout », bien là il a une coach certifiée dans notre équipe pour les accompagner quand ils font face à ce mur-là. Quand il a de la résistance par exemple dans l'équipe, quand la nouvelle vision de direction va pas plaire à tout le monde, par exemple on jase un concurrent sans part de nos
Caroline Houle (27:39)
Oui. Oui. Oui.
Mm (27:53)
nouvelles approches puis nous copie. Donc, il y a des choses qui vont arriver dans la concrétisation du plan, puis on va être là aussi dans le soutien aux besoins. Donc, on veut rendre les gens autonomes, mais on reste là un peu, moi je dirais, comme une... C'est drôle, hein, parce que moi je disais ça dans ma première entreprise qui s'appelait Tarmac. Je disais que ma petite business à l'époque, j'étais toute seule, puis je disais, moi je suis la tour de contrôle et vous, vous pilotez votre avion. Je vais pas la piloter à votre place.
Caroline Houle (28:03)
C'est ça.
Mm (28:22)
je ne pas être toujours là pour vous dire sur quel piton peser, mais chaque fois que vous avez besoin, connectez-vous, on se parle et on réajuste et on continue le plan de vol. Et puis, dans un plan de vol, il a des intempéries, même que tu as été à Genre-Bard dans une autre vie, alors tu... Alors là, on parle de...
Caroline Houle (28:39)
C'est vrai !
J'ai été...
Bonjour Mesdames et Messieurs et bienvenue à bord pour votre sécurité!
Mm (28:45)
C'est beau !
le demander. Puis t'es aussi une chanteuse extraordinaire. Alors t'es une femme au multiple talent. Mais bref, c'est ça, c'est qu'on va être là en soutien aux besoins quand les gens vont avoir des écueils. Dans la concrétisation du plan d'action, faut pas vous livrer un plan qui va prendre la poussière. Bien, merci Caroline de tous ces partages. Ça a été un superbe épisode. Je dirais peut-être...
Caroline Houle (28:55)
Merci, merci.
C'était un super épisode.
Mm (29:17)
On pourrait laisser les gens avec des petites pistes de mindset
Caroline Houle (29:17)
dirais peut-être qu'on pourrait laisser les gens...
Mm (29:20)
parce qu'on dit c'est le fun, qu'on a une vision, mais c'est encore plus le fun quand elle est concrétisée. Puis moi, j'ai eu la chance de te côtoyer, de voir la somme de nos forces, puis de voir mon organisation qui enfin concrétise la vision que je chérissais, mais que j'arrivais pas toute seule à lui donner vie. Donc un plan stratégique sans les opérations, c'est un rêve sur papier. Ça va pas se décider tout seul, ça va pas se mettre en place tout seul.
La vraie valeur, c'est oui l'alignement, mais l'exécution doit être là aussi. Et puis, je reviens avec ton leadership C'est qu'on ne pas juste décider d'en haut si on veut transformer les opérations sur le terrain, on veut mobiliser toute l'équipe. Alors, grâce à ton arrivée dans l'équipe, on va pouvoir faire ces changements-là chez nous d'abord, mais aussi auprès des entreprises qu'on accompagne. Puis je vous invite à...
Caroline Houle (29:49)
tellement
Mais aussi auprès des entreprises qu'on accompagne. vous invite
à écouter les prochains épisodes. Parce qu'on va vous révéler c'est quoi, nous, notre vision de la fabrication stratégique de façon plus concrète pour vous donner des études sur comment vous pouvez faire sans nous et comment vous pouvez faire
Mm (30:12)
écoutez les prochains épisodes parce qu'on va vous révéler c'est quoi, nous, notre vision de la planification stratégique de façon plus concrète pour vous donner des cues sur comment vous pouvez faire sans nous et comment vous pouvez faire si vous dites
« hey ça me parle, j'ai envie de travailler avec les filles
Caroline Houle (30:29)
On peut-tu
faire un clin d'œil
gens? On peut-tu leur dire que dans le fond avec cette nouvelle approche-là, on ne plus s'appeler la firme marketing? Donc, à suivre, à suivre!
Mm (30:44)
Le papillon est dans son cocon, mais j'ai vraiment hâte de ce qu'on va annoncer. On peut peut-être même le dire déjà, c'est l'heure du 60e épisode. Donc, s'approche dangereusement, et j'en suis très fière du 60e épisode de la firme. C'est là où on va le nom de cette nouvelle entité qui va naître de la fusion de nos forces ensemble. Caroline, je te souhaite la bienvenue dans à l'ami, à la femme, à la collègue.
tu complètes vraiment quelque chose que moi j'avais. Il manquait quelque chose. Tu sais, quand tu fais des morphènes pis qu'il manque de la peau de rapate, ça ressemble pas à un morphènes après. Puis là, j'ai l'impression que toi, arrives et tu donnes forme à ma vision que moi, j'arrivais pas sans toi. Alors merci d'être là. Merci d'avoir accepté de plonger dans cette aventure.
Caroline Houle (31:32)
Merci à toi Marie-Michelle d'avoir ton humilité gestionnaire de dire il y des bouts qu'on n'est pas parfaits puis qu'on va chercher les bonnes ressources autour de nous. Puis là on est amis depuis longtemps puis c'est tout simplement par toi une demande que là finalement le gâteau va prendre entre nous deux par rapport à ce beau projet là. Je suis vraiment vraiment honorée. Merci Marie-Michelle.
Mm (31:54)
Merci à toi. Puis si les gens nous écoutent et déjà qu'ils disent, mon Dieu, ces filles sont extraordinaires, premièrement, on est d'accord avec vous. Deuxièmement, deuxièmement, on prend les demandes de planification stratégique. C'est magnifique parce qu'on a pris la décision de faire de la planification stratégique plus 360 en hauteur et on a eu des demandes avant de l'annoncer. Donc, on a déjà projets de planification stratégique, soit amorcé ou
à l'étape de discussion, négociations. Alors c'est beau la vie si vous voulez venir vers nous pour de la planification stratégique. On est déjà prêts à prendre vos demandes. Vous savez où nous trouver. Alors sur ce, je vous dis à la semaine prochaine où je serai encore accompagnée de Caroline pour vous révéler notre vision de la planification stratégique et comment la faire autrement pour que ça fonctionne pour de vrai. À la semaine prochaine!