Marie-Michèle Bélanger marketing (00:50)
C'est parti pour un nouvel épisode de J'aime ta compagnie. C'est l'épisode 3 de 3 de notre fameux dossier Plan marketing de l'intention au
Si vous n'avez pas écouté les deux derniers épisodes, je vous invite à le faire parce que je vous invite d'abord à réfléchir sur votre mindset de clarté. Ensuite, je vous invite...
à aborder votre mindset de courage et finalement aujourd'hui on parle de mindset de constance. Ça c'est à dire que, alors qu'on a pris la clarté, qu'on la travaille à tous les jours, qu'on ose le courage de l'action et qu'on cultive cette compétence mindset de courage à tous les jours,
bien on doit cultiver aussi finalement notre mindset de constance parce que ça va être le nerf de la guerre pour que notre OBNL, pour que notre PME prennent pleinement sa place dans notre monde qui est en hyper-changement, en changement qui s'opère très rapidement et aussi dans un monde où on observe tout ce qui est géopolitique, tout ce qui est socio-économique, un petit peu complexe, un petit peu...
Des fois même, je dirais, le dur à prévoir parce que, à cause de certains axes politiques, ça crée beaucoup de changements sur plusieurs plans assez rapidement. Donc, pour y arriver, il faut être constant dans la concrétisation de notre plan marketing. Comme à l'habitude, je suis Marie-Michelle Bélanger, stratégie en communication marketing à la firme, et je vous amène avec moi dans mon univers, dans un univers où j'invite, je vous vois comme des collègues, des partenaires...
On se côtoie via le balado, peut-être même qu'on se côtoie dans la vie, mais j'ai envie qu'on s'élève ensemble. Puis souvent, moi ce que j'ai observé, je l'ai expliqué dans les deux épisodes Oui, il a un problème en termes de clarté quand on n'a pas de plan marketing, quand on ne sait pas où on s'en va, mais ce n'est pas uniquement le problème du plan marketing qui fait qu'on ne réussit pas. C'est souvent une question de mindset, d'état pour arriver à concrétiser notre plan d'action.
continuer de le concrétiser même quand ça se passe pas aussi bien qu'on l'avait prévu, de garder le moral, de garder confiance en nous et ou d'agir même quand on doit côtoyer certaines peurs. C'est de ça dont on parlait dans l'épisode de la semaine dernière avec l'épisode sur le mindset de courage.
Qu'est-ce qui fait que le mindset de constance est Quand on a créé un plan marketing et qu'on doit le concrétiser? Bien, dans mon interprétation, c'est qu'on ne gagne pas de médailles, on n'obtient pas de reconnaissance quand on est dans la constance. La constance, c'est du travail qui est derrière les projecteurs.
C'est les appels qu'on fait pour élargir notre réseau d'affaires. C'est les publications réseaux sociaux qu'on va publier, même si des fois les algorithmes ne sont pas favorables, même si des fois on se trompe et que ça ne pognent pas. Mais c'est qu'on continue. C'est l'infolettre qu'on envoie toutes les deux semaines en se demandant « Est-ce que ça fonctionne? là, boum! À un moment donné, ça fonctionne. OK? Donc, il n'y a personne qui nous voit être constant. Il n'y a personne qui salue notre travail, efforts derrière la constance.
Souvent dans notre société, ce qui va être salué, ce qui va recevoir des éloges, c'est les gros coups, c'est les coups de circuit qui arrivent une fois de temps en temps à certaines personnes. Mais ce qu'on ne dit pas, qu'on fait un coup de circuit, qu'on réussit, qu'on gagne des prix ou qu'on arrive à aller chercher un gros round de financement ou qu'on arrive à vendre beaucoup ou qu'on va faire une grosse campagne de noms
c'est que les gens ne vont pas mettre de l'avant toutes les petites actions qu'ils ont posées avec constance pour en arriver là. Et pour avoir des discussions avec des gens qui réussissent beaucoup à chaque semaine, je me rends compte que derrière le coup de circuit, il y a une tonne de coups non réussis et il a un mindset d'acier derrière, un mindset de clarté, un mindset de courage, ainsi qu'un mindset de constance. Donc je réussis.
à continuer même dans le découragement, même dans l'épuisement, même quand ça va pas comme je aujourd'hui c'est exactement de ça dont on va discuter. Comment on fait pour cultiver ce mindset de constance dans l'adversité?
Je vais vous proposer deux façons de voir ça. Vous pouvez utiliser les deux, l'une ou l'autre, selon qui est-ce qui vous parle plus. Mais j'aime bien, pour être constante, personnellement, savoir dans quelle phase je me trouve. Donc, par exemple, certaines entreprises, certains OBNL, vont d'abord pouvoir se voir dans différentes phases très simples, un petit modèle en trois phases. Donc en phase de développement, en phase de maintien ou en phase de redressement.
Donc du développement, ça veut dire quoi? Ça veut dire qu'on a le vent dans les voiles, qu'on veut lancer des nouveaux produits-services, percer des nouveaux marchés, aller chercher des nouveaux donateurs, nouveaux bénévoles, etc. Ça, on est en phase de développement. En phase de maintien, c'est quand on observe qu'on s'est beaucoup développé, on a mis les bouchées douces et là, l'équipe est Ou là, on doit opérationnaliser toute cette belle réussite-là et faire atterrir ça et maintenir ça. Donc ça, on parle de phase de maintien.
où on préserve un peu les investissements, les énergies pour assurer la qualité des produits, la qualité des services après une grosse phase de développement. Et finalement, la dernière phase, c'est la phase de redressement. La phase de redressement, la vois comme une crise. Ça, ça veut dire qu'il certains éléments qui se sont passés, qui vous mettent en situation de vulnérabilité. Comment on fait pour observer une situation de crise? On a un dossier complet sur le redressement qu'on pourrait mettre en show notes.
L'idée de la crise, c'est par exemple quand on perd un employé sur qui reposer beaucoup de responsabilités importantes ou liées au revenu. Mais là, ça va paraître, ça va affaiblir, ça va rendre l'entreprise vulnérable. Si par exemple, vous aviez un gros commanditaire pour votre OBNL, un partenaire qui investissait beaucoup d'argent, un partenaire privé, puis disons que c'était 18 % de votre budget annuel de votre organisme à but non lucratif, puis que là, lui, fait faillite, eh bien, vous perdez d'un coup 18 %.
de votre financement et donc là ça vous met en situation de crise, de redressement. Et donc là, on doit vraiment changer de mindset. Et pour arriver à être constant, à demeurer efficace, le plus vous allez être clair sur la phase dans laquelle vous allez vous trouver, le plus facile ça va être constant dans ce que vous avez réellement à faire pour y arriver.
Donc en développement, on développe, on élargit, on perd des nouveaux marchés, on va développer plus grand, on est dans l'expansion. Dans le maintien, on stabilise. Puis dans la crise, wow, bien là, c'est comme un bateau en pleine tempête. On arrête d'investir dans du glaçage, puis on se concentre sur le gâteau. on y va très, très spécifiques et stratégiquement pour ne pas s'épuiser ce pire.
L'autre modèle que j'aime bien utiliser moi personnellement, c'est le modèle des saisons. C'est peut-être un petit peu plus métaphorique, ça pourra certainement plaire à certains, mais c'est que j'attribue certaines phases d'entreprise à une Je commence toujours par le printemps. Le printemps, c'est la morsse, la planif stratégique, c'est l'éveil, le réveil, OK, qu'est-ce qu'on va faire avec ça? Donc là, souvent les gens quand ils travaillent avec moi sont dans la saison du printemps.
Ils sont dans la planification stratégique, ils établissent leurs plans marketing, qu'est-ce qu'on va faire pour atteindre nos objectifs de performance. Ensuite vient la saison d'été. On est dans l'exécution, dans l'action. C'est vibrant, on a de la drive, ça fleurit, il a du soleil, il de la pluie, a plein d'éléments qui s'entrechoquent et qui génèrent de la vie. Donc, on est dans la concrétisation du plan d'action.
À l'automne, on est dans une saison de bilan, de récolte. On récolte les résultats clés, on observe qu'est-ce qui a fonctionné, qu'est-ce qui n'a pas fonctionné. Et dans l'hiver, on ralentit peut-être un petit peu, on se met un peu en dormance, en repos, on stabilise les affaires. Donc, vous voyez que vous pouvez aussi utiliser le modèle des saisons pour vous dire, « Hey, je suis dans quelle phase? Puis de ne pas paniquer avec la constance selon dans quelle phase.
se trouvent. Si on est en mode récolte bilan, bien ça se peut qu'on soit moins proactif dans le développement des affaires, dans le réseautage, etc. Si on est en phase de redressement à crise, c'est peut-être pas là qu'on va être dans les gros investissements publicitaires. On va devoir choisir des actions.
plus accessible financièrement parce qu'on n'a plus de flux de trésorerie, on est dans la chenoute et donc on doit se réajuster sur le plan du défiance. Donc ça, ça nous aide à cultiver le mindset de constance pour dire comment être constant dans le contexte dans lequel je me trouve. Parce que ce qui peut nous freiner dans la concrétisation de notre plan d'action, dans l'atteinte de nos résultats, c'est si on commence à se flageller par exemple.
On est en situation de crise, puis là on se flagèle de ne pas être en mode développement. On est en hiver, repos, ralentissement, mais on se flagèle de ne pas être en été avec quelque chose de très vibrant, de très riche, un élément en pluie, en vent, en soleil, en terre, en nature qui enfleure, etc. Donc ça, c'est bien important. Puis pour certains, même, vous pouvez faire un parallèle. pense surtout...
à mes entreprises d'une personne, il y a quand même une particularité quand on est en micro-entreprise ou en entreprise d'une personne ou travailleur autonome, c'est que notre vie personnelle est directement liée au professionnel et il faut considérer le contexte personnel aussi dans les saisons dont je parle. Si par exemple on pense à
une femme qui serait en processus in vitro, par exemple, avec son conjoint, qui vit des montagnes russes, des hauts, des bas, beaucoup de traitements hormonales, c'est sûr qu'il va falloir considérer que cette personne-là peut pas être à son 150 % en saison d'été dans l'équipe. Donc, il falloir réajuster le travail d'équipe pour soutenir notre collègue qui, vit beaucoup de choses dans son personnel. Un travailleur autonome.
qui vient d'accoucher. Là, je donne des exemples de maternité parce que moi, c'est quelque chose que j'ai connu. Bien, c'est sûr. Ou un parent vieillissant peut-être qui est malade et qu'il faut s'occuper. Tiens, je vais donner un autre exemple qui n'est pas lié à la parentalité. Mais c'est certain qu'il faut considérer que cette saison-là, entrepreneuriale, va être plus en maintien. On maintient les acquis. On ne pas développer. On n'est pas en crise. Mais on doit maintenir l'essentiel le temps que la crise passe en personnelle.
Puis maintenant, sans surprise, je le dis constamment, le «mindset» de Constance, c'est de se rappeler qu'on n'est pas dans un sprint, on est bien dans un marathon. Ou si on est dans un sprint, il a une date de début, il une date de fin, et on considère le sprint pour un sprint. Parce que qu'est-ce qui arrive si on se met en mode sprint, constamment, bien c'est comme si on prend notre voiture et qu'on roule à 150 km heure. je veux me rendre à Montréal, avec ma voiture, à 150 km heure,
je vais devoir mettre de l'essence beaucoup plus souvent que si je monte à 105 km heure. Pour certains véhicules, on va peut-être se rendre et donc moins arrêter. Ça, c'est intéressant parce que si on est toujours à 150, ça va nous coûter plus cher en énergie, ça va nous demander plus de repos, plus d'arrêt, plus de recharge que si on y allait plus doucement. Mais qu'on a moins besoin de s'arrêter, de se poser, de se reposer. Donc, j'aime bien, moi, prendre l'analogie de la voiture parce que...
Ça nous ramène à nous challenger sur la façon dont on gère notre entrant d'énergie, notre entrant d'argent, puis la vitesse à laquelle ou l'intensité à laquelle on sort tout ça pour avancer. Ça ne nous fait pas nécessairement avancer plus vite que d'être toujours en mode sprint. Et bien au contraire, ça peut nous épuiser, ça peut faire des burn-out. On peut vraiment travailler fort dans la mauvaise direction très vite et donc on n'a pas le temps d'observer l'effet sur les indicateurs de performance. On arrive à la fin du trimestre, on a été en mode sprint toute la
tout le trimestre, puis on se rend compte qu'on a sprinté sur quelque chose qui fonctionnait pas et donc on échoue en Comme à l'habitude, j'aime bien traduire en action l'idée du mindset et donc ici, comment on intègre la constance dans notre Bien d'abord, je vous invite à cultiver une compétence que je trouve hyper sous-estimée en développement des affaires, autant du côté des OBNL que des entreprises, c'est la patience.
Le problème avec le marketing, c'est que souvent les actions qu'on va concrétiser vont donner des résultats plus tard. On peut parler de trois mois, on peut parler de trois ans. C'est ce qu'on appelle en anglais des « shots ». Il a certaines actions qui peuvent être très spécifiques à court terme, mais je dirais que 75 % des actions qu'on pose ou 75 % du budget marketing vont donner des résultats sur le moyen voire même long terme. Alors, je vous invite à cultiver cette patience-là au
des 2D à tous les jours. Puis je vous invite à vous assurer de, mesurer vos indicateurs clés à tous les mois, mais quand vous lancez un projet pilote, je parlais du projet pilote dans l'épisode dernier, quand vous lancez un projet pilote, donnez-vous une durée qui a du bon sens. On peut pas dire je vais faire un post LinkedIn par semaine pendant deux mois, puis après je vais décider. Deux mois, c'est pas assez pour
l'effet de cette action-là sur votre marketing. Moi, exemple, la semaine passée, j'ai eu une première rencontre exploratoire où quelqu'un me dit « j'étais trouvée via des courses LinkedIn ». Mais ça fait un bon deux ans que je suis hyper active. Par contre, des gens qui sont déjà dans mon réseau me voyaient passer. Je travaillais ma tautoriété, je travaillais « desktop of mind ». Mais c'était la première fois où je cueillais un fruit de quelqu'un qui m'a vu passer à plusieurs reprises sur LinkedIn et qui a dit « je book une rencontre exploratoire avec elle
Et donc, ça fait deux ans que je mets les efforts. Donc, vous voyez qu'il faut cultiver cette patience-là au quotidien, voir les résultats à long terme et nous assurer de nous donner des projets pilotes qui durent un petit peu plus longtemps avant de décider si on tire la blague ou si on continue d'investir. La deuxième action qui est cruciale pour cultiver notre mindset de constance, c'est d'avoir du temps à l'agenda. Trop souvent, les gens font des plans marketing.
et ne réserve aucun espace à l'horaire pour concrétiser les actions. Je parle pas de deux jours ou semaines pour concrétiser vos actions. Si vous avez une heure et demie semaine pour faire du marketing, pour votre entreprise, pour votre OBNL, c'est 90 minutes. C'est extraordinaire. Et là où vous pouvez tirer votre épingle du jeu, c'est vous assurer d'avoir un 90 minutes rigide à chaque semaine qui est libre.
qui est uniquement pour vos actions de communication marketing, de développement des affaires et de vous assurer de choisir les actions précises, les plus fort potentiels de retours sur investissement pour occuper votre 90 minutes avec ces actions-là. Pas perdre notre temps sur du fluff, sur du glaçage, mais bien sur les actions de fonds qui vont réellement vous faire progresser. Et troisièmement, je vous invite à vous poser
idéalement tous les jours. Ça peut être le matin avant de vous lever de votre lit. Des fois, je fais ça parce que je manque de temps pour le journaling, la méditation, tout ça. Quand j'ai le temps, je le fais, mais on parle d'une fois ou deux par semaine. Mais le matin avant de me lever, j'essaie de toujours me préparer pour ma journée. Pichalu Martin, était mon mentor il y a quelque temps, qui me disait avant de te lever, lui, disait « Moi, c'est dans la douche. » Lui, dans la douche, il faisait son petit bilan de la journée qu'il s'en allait faire, mais moi, c'est avant de me lever.
je me force à me dire en pleine conscience je suis dans quelle saison, puis c'est quoi le ton de ma journée. Alors si je suis dans une de repos, de ralentissement ou encore en saison de maintien, je vais maintenir mes actifs, bien je sais exactement que mon focus de ma journée, un mois maintien, ça veut dire que je fais les offres de services après les rencontres exploratoires, c'est-à-dire je vends quelque chose à quelqu'un et je livre ce que j'ai vendu.
Donc, je sais que ma journée, je vais faire des heures facturables, je vais servir ma clientèle et je vais tenter de vendre de nouveaux produits ou services à de nouvelles personnes en répondant à ce qu'on a discuté ensemble en rencontre exploratoire. Donc, je sais avant de partir que ma journée, ça va être ça. Si quelqu'un m'appelle pour aller prendre un verre, pour brainstormer des idées d'entreprise ou peu importe, mais ça se peut que je refuse cette journée-là parce que je sais que mon précieux temps va être pour du...
maintien. Ce ne sera pas un moment où je vais avoir besoin de me redonner d'autres idées d'affaires parce que j'ai plein de choses à faire pour me maintenir et je dois être hyper focus là-dessus. Donc, je rappelle les actions, cultiver la patience et se donner des projets pilotes qu'on va évaluer sur le long terme. Planifiez systématiquement du temps à l'horaire pour concrétiser vos actions marketing. S'il a pas d'espace, c'est toujours ce va sauter. là, malheureusement, quelques mois plus tard, quelques années plus tard, allez vous rendre compte que vous
derrière la parade de ceux qui ont médité à l'horaire pour développer leur entreprise ou leur OBNL, puis être en pleine conscience et acceptation de la saison ou de la phase dans laquelle vous vous trouvez.
Sur une touche plus personnelle, moi, ce qui m'a le plus freinée dans ma constance, c'était mon niveau d'énergie. Je dois dire que les 10 dernières années, pour ma part, je ne ai pas trouvées simples. On a déménagé plusieurs fois. On est parti de Montréal vers Rimouski. On a eu deux diagnostics assez importants pour notre petite fille qu'on adore. Et donc, on a vécu des deuils, des adaptations et on est constamment en train de s'adapter parce qu'au fur et mesure, on elle vieillit.
où elle se développe, mais on se rend compte qu'elle est en décalage avec la réalité d'un enfant qui se développe normalement. Donc, on est constamment en de faire des deuils, constamment en train de s'ajuster. J'ai eu plusieurs up and down d'un point de vue entrepreneurial et je me suis souvent retrouvée complètement lessivée, épuisée, je dirais même vulnérable à la larme à l'œil, découragée. Puis c'est dans ces moments-là où
être constat, c'est le plus difficile. Et ce que ça m'a appris les 10 dernières années, et ça c'est ça qui est le plus beau, c'est comment on fait pour être constat quand on est brûlé, quand on est découragé, quand on doit faire face à des imprévus, pis c'est hyper simple. Mais par contre, ça demande énormément de rigueur. Parce que ce que je vais vous partager que je fais, c'est toujours la première chose qui saute dans ma journée. Alors ça me demande énormément d'efforts que de m'assurer de garder...
des petits instants pour moi dans une journée, puis qu'est-ce que je fais?
Il y a deux choses que j'ai ajoutées à mon horaire, OK? Parce que moi, personnellement, les gens me disent « Ah, mais il que tu te reposes, il que tu te reposes ». Mais des fois, c'est pas juste de dormir plus pour avoir de l'énergie, mais c'est aussi de faire des actions qui nous nourrissent. Alors, la première étape que je vous invite à faire pour arriver à être constant, cultiver ce mindset de constance pour ceux qui seraient dans une phase de leur vie où ils se sentent épuisés et ou découragés,
Mais c'est d'abord de faire un petit peu de place dans votre quotidien à des activités qui vous nourrissent. Pour certains, ça va être de passer du temps nature. Pour d'autres, ça peut être de pratiquer un hobby, de passer du temps avec des amis qui vous sont chers ou simplement avec vos beaux-enfants, avec votre conjoint, conjoint, peu importe. De passer du temps de qualité avec les personnes que vous aimez le plus. Donc, de vous assurer qu'il de la place dans votre humaine pour des activités nourrissantes.
Pas reposante, nourrissante. Souvent quand on se nourrit, on va se sentir plus reposé, on va se sentir encouragé à passer à
Le deuxième truc que moi j'ajoute à mon quotidien, c'est des espaces vides. Du « space qu'on dit en anglais, des espaces de rien. C'est Anne-Vacthel Herboriste qui m'a recommandé ça. On peut penser à deux minutes, cinq minutes entre deux tages où je vais m'asseoir sur ma chaise et je regarde dehors. Simplement. Pas de musique, pas de collation, pas de lunch, pas de podcast dans les oreilles. Simplement du temps de rien pour faire le vide.
Et la troisième action que je fais dans la même ordre d'idée que le temps de rien, l'espace de rien, c'est des petites marches. Donc je vais planifier ma journée, comme là ce matin j'enregistre trois podcasts. C'est sûr qu'après je vais aller faire un petit 10 minutes de marche juste pour couper entre deux tages, pour faire une forme de reset » en franglais dans mon cerveau, parce qu'au fur et mesure où je vieillis, je sais pas si c'est le fait que je vieillis, le fait que je gère des plus gros dossiers, des plus gros enjeux.
Mais je sens moi une fatigue cognitive en moi parfois. Puis c'est sûr que moi je suis de type très très efficace, très rapide. Alors moi mon cerveau, je le presse le citron là à chaque jour là, vaux au maximum de sa capacité. Et des fois en fin de journée, j'arrivais complètement brûlée avec un mal de tête. Puis depuis que je fais mes espaces de rien, ou mes petites marches, ou même les deux, mais j'arrive plus à reposer, moins à craindre aussi avec les enfants, avec mon chum, j'ai plus de plaisir dans mes temps libres.
parce que justement, j'ai pris le temps d'aérer mon cerveau, de l'oxygéné entre des tâches complexes qui me demandent beaucoup d'énergie, de sorte à me maintenir dans la constante. Parce que là, vous vous souvenez, je voulais vous donner des trucs pour dire comment je fais concrètement pour rester constamment, même quand je suis brûlée et même quand je suis découragée. Alors en rappel, assurez-vous de mettre à votre horaire, avant même de planifier le travail, des activités qui vous nourrissent le cœur,
Ensuite, des espaces de rien. Tout le monde peut faire ça. Peu importe le travail que vous avez, l'OBNL, un temps de rien, pouvez faire semblant d'être à votre bureau puis de regarder juste dans le vide vos collègues verront rien, mais vous, allez oxygéné votre cerveau et prendre le temps d'aller faire des petites marches. minutes, trouvez-vous un petit carré autour du bureau. Ça peut se faire en été, en hiver, en tempête de neige, un petit carré de rien, cinq, dix minutes, mais qui tranche, qui vous donne de l'espace et qui...
qui vous oxygène aussi pour vous garder dans la durée, dans la constance, en évitant le burn-out, en évitant le découragement, en évitant aussi, quand on est en constance, on travaille en équipe, mais qu'est-ce qui arrive si on est brûlé, épuisé, découragé? C'est qu'on va le faire vivre aux autres. On va faire vivre aux autres nos émotions négatives. Ça va déborder sur les autres. Alors, en ajoutant ces petites touches-là à notre quotidien, on va devenir quelqu'un qui rayonne dans notre équipe, même quand c'est un petit peu plus difficile.
puis l'énergie va être contagieuse, puis on va se lever tout le monde ensemble. Alors, si vous avez apprécié l'épisode d'aujourd'hui et que vous souhaitez être accompagné, évidemment que dans les notes d'épisode, on va mettre le lien vers la rencontre exploratoire. Vous pouvez planifier une petite rencontre avec moi, c'est gratuit, et puis ça nous permet de faire connaissance. Et même si on ne travaille pas ensemble, on va peut-être voir des belles opportunités de collaborer, de développer des partenariats ensemble. Donc, je suis ouverte à vous rencontrer, à faire connaissance. Ça me nourrit grandement.
de faire connaissance avec des gens qui écoutent le balado. Et aussi pour ceux qui n'ont pas des énormes budgets, mais qui souhaiteraient faire le plan marketing avec nous, sachez qu'il des dates de la formation Maudit Marketing qui s'en viennent cet automne. Donc, pouvez t'appeler simplement dans Google Maudit Marketing, la firme. Vous allez tomber sur la page, voir les dates à venir autant pour les OBNL que pour les entreprises.
Et on essaie toujours de mettre deux à trois dates par année. Donc si vous écoutez l'épisode 6, 12, 18 mois après sa diffusion initiale, n'hésitez pas à aller regarder cette page-là parce que c'est une formation qu'on donne depuis quelques années. On veut continuer de donner cette formation-là. Ça vous permet vraiment de clarifier votre plan de match, objectif, indicateur clé. C'est quoi les meilleures actions pour y arriver. On s'assure d'avoir un tout petit groupe en proximité.
Comme ça, vous n'allez pas être pris dans une formation où il y a plein de monde, puis où vous n'avez pas de rétroaction. Mais dans chacune de ces formations-là, on s'assure de donner de la rétroaction à tout le monde. Puis notre expérience, on en a vu des entreprises, des OBNL faire des plans marketing. Ça va faire que vous repartez avec un plan de marche qui va fonctionner.
Alors sur ce, je vous dis merci de votre attention, merci de partager ces moments-là avec moi. Si vous êtes toujours à l'écoute du balado et que vous n'êtes pas abonnés, allez le faire pour ne rien manquer. Et sur ce, je vous dis à la semaine prochaine! Bye bye!