Marie-Michèle Bélanger marketing (00:50)
C'est parti pour un nouvel épisode de J'aime ta compagnie. Ceci est l'épisode 2 de 3 d'un beau dossier qui s'appelle Plan marketing de l'intention au
de la semaine dernière, je vous invite à commencer par celui-ci dans lequel on parlait du mindset de clarté. Et aujourd'hui...
plonge dans l'aspect du mindset de courage. Comme à l'habitude, ici Marie-Michelle Bélanger, stratège en communication marketing à la firme. Et je souhaitais, comme je disais la semaine passée, aborder certains angles un peu moins tangibles de la concrétisation d'un plan marketing, d'un plan de développement des affaires, autant en PME qu'en OBNL, parce que ce que j'observe, c'est que...
Même si on fait les meilleurs plans du monde, c'est la question de mindset de l'exécution qui fait qu'on réussit ou
Il n'y a personne pour qui c'est hyper facile puis que chaque étape se fait naturellement sans embûches. Donc le nœud de la guerre, c'est d'arriver à 1. Avoir de la clarté. 2. Travailler son mindset de courage. Et 3. La semaine prochaine, on abordera le mindset de constance.
Aujourd'hui, on va parler du mindset de courage. Pour moi, le courage, c'est d'oser passer à l'action même quand on ressent quelconque forme de J'avais une discussion avec une amie en fin de semaine sur sa terrasse, elle hésite à se lancer à son compte. En fait, elle est déjà à son compte, mais elle se demande est-ce que je me trouve une job à côté, tout, est-ce que je laisse aller, est-ce que ça reste un sideline? Puis je lui disais, qu'est-ce que tu vas le plus regretter?
Est-ce que tu vas plus regretter d'avoir eu des années peut-être un petit peu difficiles à lancer ton projet d'affaires ou tu vas plus regretter de ne pas l'avoir fait? Puis pour elle, c'était clair que c'était regretter de ne pas l'avoir fait. Puis à ce moment-là, ce que je lui ai dit, bien dans ce cas-là, il que t'apprennes à avancer dans l'inconfort. Ça ne sera peut-être pas si confortable que ça. Si on souhaite du confort,
Je pense pas que la meilleure option, ça soit d'aller dans la gestion d'un OBNL ou dans la PME ou de se lancer comme travailleur autonome. Ce n'est pas des choix confortables. Ce sont des choix excitants, trilants. sont des choix dans lesquels on s'actualise toutes les deux heures au bureau. Par contre, ce n'est pas confortable. Et c'est pour ça que je parle de mindset de courage, parce que ça, veut dire qu'à chaque jour, on doit cultiver ce mindset-là, d'être bien.
dans l'inconfort, dans l'inconnu, dans l'incertitude, etc.
C'est drôle parce que moi j'ai un exemple quand j'étais jeune, très très jeune, je sortais du bac à En fait, je n'étais pas encore sortie du bac et moi mon ambition c'était d'être productrice en télévision. Puis au moment où on devait choisir les stages, moi j'avais une porte ouverte en post-production dans une entreprise bien connue de post-prod à Montréal parce que j'avais vu dans mon...
cursus scolaire, tout ce qui était pré-production, production. J'avais eu une petite job aussi dans une agence de production de publicité télévisée. Donc, tout pré-prod, prod, c'est bon, je l'avais fait, mais je n'avais pas vu l'aspect post-production. Puis moi, j'étais stratégique déjà à l'époque.
si je veux maximiser mes chances d'avoir une carrière en télé, c'était très difficile. Puis moi, je n'étais pas la fille de personne en télé. Je n'avais pas de passe-roi, je vais le dire comme ça.
Donc, c'est important pour de maximiser mes chances en travaillant sur mon expérience en post-production.
Et à l'époque, ma prof, qui avait confiance en moi, qui m'aimait bien, crois, qui aimait la qualité de mes travaux, avait reçu un courriel d'une certaine entreprise qui s'appelait Astral Media, un ancien collègue parce que ma prof faisait partie de celle qui avait lancé la chaîne Historia à l'époque. Et un collègue à elle lui avait écrit, écoute, on a des ouvertures pour des stages en post-production. Donc quand je suis allée vers ma professeure en lui disant...
écoute, mon stage, la direction que j'aimerais prendre, c'est la post-prod, mais elle m'a dit, « je te mets en relation avec M. P. chez Astral Média, on le rencontrer, il a des ouvertures. » Et là, moi, excité comme tout, j'étais très jeune, j'étais une grande fan de Canal D et Canal V, donc c'était l'apogée pour moi de pouvoir rentrer chez Astral. Je vais les rencontrer, tout se passe bien, je passe des entrevues. Et finalement, il me rappelle en me disant, écoute, Marie-Michelle, ça sera pas possible.
Ce ne pas possible parce que les coordonnatrices en post-production qui doivent accompagner dans ton stage étaient en restructuration. Tout le département, il y avait une dizaine de cours d'eau en post-prod qui devaient me prendre sous leur aile. Elles étaient en restructuration, donc la directrice post-production, coordination, avait dit, je ne pas la prendre en ce moment, ça ne pas, toute mon équipe est en train de se repositionner et je peux pas mettre une stagiaire dans leur Là, je mais moi, je le voulais vraiment.
C'était là le next step, le next move de ma carrière. C'était un incontournable. Là, à moment-là, j'avais beaucoup plus de courage. C'est drôle, je réfléchis. En ce moment, j'approche la quarantaine. Des fois, je trouve que j'ai perdu cette fibre courageuse que j'avais à ce âge-là. Je travaille à la retrouver. C'est ça, quand je parle de cultiver notre mindset de courage, ça ne se fait pas tout seul. Je sais pas pourquoi je l'ai perdu.
Ça doit être les aléas de la vie, les deuils, les petits coups de la vie qui m'ont rendu plus fragile au courage, dirais. Mais à l'époque, je me suis refait un plan. Puis, initialement, eux m'avaient dit, les stages ont t'organisé chez nous de sorte à ce que tu fasses une journée avec chacune des expertises. Donc, une journée avec quelqu'un qui est au montage, quelqu'un qui est à la qualité, quelqu'un qui est à la diffusion.
quelqu'un qui est au son, quelqu'un dont chaque personne ou chaque compétence de l'écosystème post-prod pour finir en coordination. Et là donc, moi j'avais fait un plan de match, j'ai sorti mon carnet de clé, j'ai rappelé M. P, j'ai dit écoute M. P, si je fais mon stage sur deux semaines, ça ne fonctionne pas. Si je fais mon stage sur quatre mois, est-ce que ça pourrait être possible pour vous de m'accueillir quand même? C'est-à-dire que je viendrais passer une demi-journée par semaine avec les spécialistes.
pour étirer mon stage dans la durée et donc dans quatre mois, je serais prête pour la coordination et ça laisserait quatre mois au département de coordination pour être prête à me recevoir. Et là, il m'a dit laisse moi y penser. Il a appelé Madame B qui dirigeait le département de coordination et finalement, ils ont trouvé que mon offre avait bien du bon sens. Ils ont accepté. J'ai fait mon stage chez Astral et j'ai travaillé là une dizaine d'années finalement, ça a été le...
le gros de ma carrière en entreprise. J'ai adoré la télévision, j'étais faite pour ça. Et donc, vous voyez comment ça prend du courage pour avancer, pour progresser, pour aller chercher ce qu'on veut. Si j'avais accepté le nom, j'aurais pas eu les 10 années de carrière extraordinaires que j'ai eues chez Astral Media. C'est une des meilleures entreprises au Canada. Je crois qu'elle n'existe plus, mais à l'époque, c'était la place dans laquelle je voulais travailler.
Puis souvent, si on veut progresser, aller chercher ce qu'on veut, bien les meilleures actions, ce jamais les actions qui coûtent cher, qui sont bien, compliquées, mais ce sont toujours des actions qui demandent du courage. Puis pourquoi ces actions-là nous demandent du courage? Bien, je pense que c'est parce que ça éveille en nous certaines peurs.
Je vais vous parler de certaines que j'observe et peut-être que vous allez vous reconnaître. Quand on les repère, quand on les observe chez nous, elles ont beaucoup moins de pouvoir sur nous. nous permet de dire, cette peur-là, je vais cohabiter avec elle, je vais travailler avec elle, mais je vais avancer quand La première peur que je vois souvent, c'est la peur du rejet. On a peur de se faire dire non. Quand quelqu'un nous dit non, quand quelqu'un nous rejette, quand quelqu'un refuse notre partenariat stratégique, notre offre,
bien on va plus loin que ça, on sent que c'est nous qui sommes rejetés. C'est pas forcément notre offre, la direction qu'on souhaitait prendre ou notre produit, notre service, mais des fois on peut se dire, bien c'est nous qui ne sommes pas assez bons, etc. il y a beaucoup de la peur du rejet qui peut nous freiner dans le développement de notre plan marketing. La peur du jugement aussi, j'entends souvent ça, j'ai peur de rayonner, j'ai peur de prendre la place, j'ai peur de m'exposer parce que les gens vont me juger.
Mais les gens nous jugent anyway. On est jugés constamment. Moi, c'est drôle, quand j'ai eu mes enfants, j'ai fait le choix d'allaiter. C'est bien oulue comme thématique dans la maternité, l'allaitement. J'ai choisi d'accoucher les gens me jugeaient défavorablement en fonction de leur idéaux, de leur croyance à eux, de leur vision.
Il y avait des gens pour me juger d'un bord puis de l'autre bord, peu importe la décision que je prenais. Donc c'est beau parce que moi, la maternité, ça m'a fait arrêter d'avoir la peur du jugement parce que je me disais, wow, peu importe ce que tu fais, même quand tu fais quelque chose qui est valide scientifiquement ou qui est établi comme une norme internationale comme la meilleure chose à faire, il va toujours avoir quelqu'un pour te Une part surprenante que j'observe parfois, c'est la peur de faire de l'argent. La peur de réussir.
la peur de faire de l'argent, il a le fait que l'argent c'est mal. Pour certains, l'argent est un super tabou dans les familles, notre éducation. Certaines personnes en ont manqué ou ont été élevées par des personnes qui en ont manqué et de façon très inconsciente, faire de l'argent c'est mal, c'est associé à être méchant, à être pas fin, peu ou encore il a des peurs.
dans le sens où, bien moi, si je fais de l'argent, c'est pas fin pour ceux qui en ont pas, ça manque de considération pour le collectif ou je vais prendre l'argent de quelqu'un d'autre. Donc ça, c'est une peur que j'observe La peur de se faire avoir en marketing, ça c'est commun parce que je pense qu'il a des consultants qui n'ont pas nécessairement les compétences qu'ils disent avoir en marketing. Le problème des communications et du marketing, c'est qu'il n'y a pas nécessairement d'ordre professionnel.
comme les CPA par exemple ou comme les avocats. Donc, il n'y a pas de normes à respecter. Ça, fait que certaines personnes se sont peut-être faites avoir dans le passé. Donc, au moment de contrétiser le plan d'action, bien, ils n'auront pas confiance en les recommandations d'agences ou de collègues ou de spécialistes parce que se sont fait avoir dans le passé. Donc, il faire très attention de ne pas projeter l'incompétence d'un consulteur sur l'ensemble des La peur de manquer d'argent.
Ça aussi, c'est une part importante. Un autre billet lié à l'argent, comme de quoi tout est limité. Puis que si j'investis en marketing, je vais me manquer d'argent. Ça va sortir de mon compte. Donc ça, c'est très dangereux parce que pour développer un OBNL, pour développer une entreprise, il faut investir. Donc si dans ton OBNL, tu deviens un peu gratteux et tu veux, hein, il faut faire attention, il ne pas dépenser l'argent de l'OBNL, bien, ça va garder l'OBNL pris.
puis il va rester petit, puis on va voir qu'année après année ou trimestre après trimestre, on n'attire pas les employés, on n'attire pas les donateurs, les bénévoles, les bailleurs de fonds, ça va rester compliqué parce qu'on n'investit pas en développement. Même chose en entreprise, si on a peur de manquer d'argent, là en plus, c'est exacerbé par le contexte de récession actuel ou du moins de ralentissement important, d'inflation importante, donc la peur de manquer d'argent peut nous...
empêcher de poser action puis de concrétiser notre plan marketing.
Il y a aussi la peur de l'équipe ou des employés. Moi, vois souvent ça. J'arrive puis j'implique souvent les équipes, j'implique les conseils d'administration, j'implique les différents actionnaires autour de la table pour co-créer des actions marketing. Là, on a un beau plan de match. Puis là, moment de présenter à l'équipe, il peut y avoir de la résistance. Il peut y avoir des employés, par exemple, qui n'aiment pas les réseaux sociaux puis qui, là, de façon un petit peu passive, agressive.
ils ne vont pas exécuter le ils ne vont pas le concrétiser. Ou ils vont tellement chialer sur le plan que la personne qui avait le leadership du plan va un peu baisser les bras parce qu'elle sent qu'elle a l'équipe contre elle. Une équipe qui a peut-être peur du changement, peur d'apprendre des nouvelles façons de faire. Ce n'est pas tout le monde qui est agile dans le changement, qui est agile dans la Donc parfois la peur des équipes, la peur des réactions des employés.
peuvent nous empêcher d'avancer en marketing. Ça demande beaucoup de courage managérial pour dire, « Hey, à partir de ce moment-ci, je veux vos chiffres tout le monde. Je veux que vous me renseignez sur, je ne pas moi, le nombre de rencontres exploratoires par semaine. C'est important qu'on suive ça, le nombre de dons. Puis s'ils ne pas outillés pour y arriver, ils vont vous le dire. Puis là, vous allez pouvoir les outiller, enlever tous les obstacles à mesurer les indicateurs, mais ne pas lâcher à la première résistance auquel on fait face.
Et finalement, la peur que j'observe souvent, c'est la peur de l'échec. On a peur de se tromper, on a peur de se moffer devant tout le monde. Puis c'est sûr que ça habite l'ensemble des personnes. Avant de lancer un podcast, d'acheter un édifice avec ton gros logo dessus, d'oser te lancer en affaires, de lancer un nouveau service dans ton OBNL, ben c'est sûr qu'on peut des fois vivre cette peur de se tromper là. Parce qu'à partir du moment où on crée quelque chose, qu'on le fait on peut se tromper.
puis on peut échouer. Moi, j'aime bien m'amuser avec ça pour cultiver mon mindset de courage à moi. J'aime bien être 100 % transparente. Si vous n'êtes pas encore abonnés à l'infolettre de la firme, allez-y sur notre site lafirme.marketing.com. Vous allez nous trouver. Super simple de vous abonner à l'infolettre. je m'assure toujours de partager autant mes succès que mes moins bons coûts pour que ça demeure normalisé.
de faire des bons coups puis des moins de bons coups auprès de ma communauté, des gens qui m'entourent, de mes clients actuels, de mes clients potentiels. Et puis moi, parfois, quand je fais un gros flop, j'écris une info-lettre là-dessus. Ça me permet d'y réfléchir, ça me permet de m'élever, d'intellectualiser ce qui s'est passé, de ressentir ce qui s'est passé et de le faire publiquement. Ça m'aide à boucler la boucle puis à me dire, bon, bien, c'était un échec, ce n'était pas ma meilleure. Puis on continue puis on avance.
Puis ce qui est derrière l'ensemble de ces peurs, selon moi, c'est le sentiment de honte. Puis la honte, là, c'est vraiment pas La honte, quand elle nous… quand elle s'empare de nous, quand on a honte de faire de l'argent, quand on a honte de se faire avoir, quand on a honte de se faire rejeter, de se faire juger, quand on a honte de manquer d'argent puis de ne pas avoir réussi à bien la gérer, quand on a honte de manquer de leadership devant notre équipe puis de se laisser un peu… je vais dire…
freinés par la résistance de l'équipe. Quand on a honte d'avoir vécu en gros guillemets un échec, bien ça nous
Je vous invite à étudier les travaux de Brené Brown à ce sujet, le sujet de la honte. C'est un sujet qu'elle a énormément étudié. Puis elle, ce qu'elle dit, c'est que pour désamorcer la honte, il faut la communiquer à quelqu'un. Donc quand vous observez cette peur-là autour de vous, puis c'est quoi la honte qui vous habite sous jacente parce qu'elle est souvent là, ou cette anticipation d'avoir honte, souvent vous pouvez le communiquer à quelqu'un. Dire « Aïe aïe, là je m'en vais lancer tel projet, puis je le sais que je...
Je m'occupe à autre chose, je fais de l'évitement parce que j'ai peur et j'ai peur d'avoir honte publiquement. Bien là, tout de suite, la honte part tout son pouvoir sur nous. Puis on peut passer avec courage vers la confiance. Parce que c'est ça l'objectif. Le courage, c'est de le faire dans l'inconfort, dans la peur, avec toutes ces émotions immobilisantes qui nous habitent, puis de dire, venez avec moi les émotions immobilisantes, on va avancer quand même.
C'est important de parler courage versus confiance parce que souvent autour de moi, en termes de concrétisation de plan de match, les gens vont attendre d'avoir confiance pour passer à l'action. Puis qu'est-ce qu'ils vont faire? C'est soit ils vont acheter plein de livres pour lire sur la thématique, s'inscrire à plein de formations, faire beaucoup d'études sur Internet, beaucoup de recherches pour être sûrs d'être prêts d'oser passer à l'action, puis ça, bien, ça va les occuper.
Puis là, les gens se font croire qu'avec toutes les études, les livres, les formations, ils vont avoir confiance. Mais non, pas vraiment. C'est correct de faire des études. La recherche, moi, je suis une fille qui est allée longtemps à l'université. J'adore étudier. J'écoute des heures de podcasts tous les jours. Il faut continuer de se former et de s'informer, mais pas en attendant de passer à l'action. Ça se fait en même temps. Donc, on s'inscrit à une formation, mais on s'assure d'être tout de suite dans l'action.
Parce que c'est dans l'action qu'on va développer notre confiance. C'est pas dans s'informer puis se former qu'on développe notre confiance, malheureusement. Donc, qu'est-ce qu'on fait pour gagner de la confiance? On ose l'action avec courage. Et ça, c'est ça que je dis qui se En OBLM, entrepreneuriat, l'avion se construit toujours en vol. Tu peux pas avoir une offre de service parfaite à lancer. Tu lances un premier jet.
un projet pilote, puis tu vas travailler dessus pendant des années. Ta compagnie, même affaire, tu lances ta compagnie une journée, dans trois, quatre, cinq ans, tu vas peut-être fusionner avec une autre entreprise, vendre à une autre entreprise. Peut-être que tu vas lancer cinq produits ou services, puis dans cinq ans, en vendre seulement un seul qui fonctionne bien. Ou même, des fois, je vois des entreprises qui développent des technologies pour améliorer leur offre de services, finalement, ils oublient.
ils laissent aller l'offre de service pour vendre uniquement la technologie parce que dans la démarche, ils ont trouvé une petite pipette d'or et c'est ça qui devient leur modèle d'affaires. Alors, c'est très important de ne pas attendre d'être confiant, d'être confiante parce que vous allez absolument se taigner, d'avoir le mindset de courage, c'est-à-dire, j'ose passer à l'action et je vais gagner en confiance au fur et mesure où j'avance dans Et les personnes les plus brillantes.
en concrétisation des actions. Puis tu sais, moi je suis dans ma 6e année fiscale, ça fait huit ans que je suis à mon compte en plan de match marketing. Puis ce qu'il a de beau quand t'es consultant, c'est que tu fais des plans pour toutes sortes de personnes dans toutes sortes de domaines et le point en commun des personnes vraiment là, qui réussissent, qui avancent, qui osent, qui ont des résultats, bien c'est ceux qui passent à l'action, qui valident ou invalident les décisions avec les indicateurs de performance et qui s'ajustent en cours de route. Puis on va en parler la semaine prochaine.
Quand on va parler du mindset de Constance...
Et là, justement, ça m'amène aux compétences à développer pour avoir ce mindset de courage. Puis je parle de compétences parce des fois, on observe des gens qui l'ont plus que nous, là, d'un point de vue émotionnel, puis on se dit, eux, ils sont nés comme ça! Mais non! C'est vraiment important qu'on décloisonne cette idée-là ce matin ou ce soir. Je sais pas quand vous m'écoutez, mais de dire que...
On peut développer des compétences émotionnelles dans le temps. force de passer à l'action, à force d'oser, même si c'est inconfortable, on va travailler ce muscle-là et on va devenir
Donc, il y a une compétence à absolument incontournable pour avoir un mindset de courage. Il y en a juste une aujourd'hui que je vous invite à travailler. C'est le détachement émotionnel. Qu'est-ce que je veux dire par détachement émotionnel? Je ne pas dire de faire fi de vos émotions. Au contraire, puis même moi, je travaille fort là-dessus personnellement, d'être plus branchée sur les émotions que je ressens pour qu'elles puissent me guider dans ma prise de décision rationnelle.
Mais le détachement émotionnel, ça veut dire que je me donne un objectif, je me donne des indicateurs de performance, je me donne un plan d'action marketing, un plan de développement des affaires de mon OBNL ou de ma PME, mais au fur et mesure où j'avance, où j'ose en concrétiser des actions même si c'est un petit peu inconfortable, bien je me détache émotionnellement des résultats. Je me détache émotionnellement peut-être des rejets, des petits écueils de ce qui fonctionne pas.
Puis j'essaie de rationnellement observer mes indicateurs de performance puis de me dire, OK, telle action, dans mes trips, j'aimais ça faire ça. J'aimais ça faire plein d'images dans le Caneva puis de les poster sur les réseaux sociaux. Je donne un exemple un peu aléatoire. Moi, j'aime ça faire fouiner dans le Caneva puis trouver des belles petites illustrations, puis des petits feux d'artifice, puis poster ça sur Instagram. Mais ça fait six mois que je fais ça.
puis je me rends compte que ça n'a pas fait bouger les indicateurs de performance. Alors d'abord, on veut un détachement émotionnel par rapport à l'indicateur. Je ne pas en échec. J'ai essayé quelque chose, ça ne fonctionne pas. Ça ne veut rien dire sur ma personne, sur mes compétences, sur ma qualité de prise de décision. Puis aussi de se détacher des actions émotionnellement. Hé, j'aimais vraiment beaucoup ça faire du Canva.
Mais émotionnellement, je vais me détacher pour faire un meilleur choix d'action. Peut-être qu'il moins confortable. Peut-être que cette action-là ne m'attire moins dans mes intérêts. Mais je reste focus sur qu'est-ce que je veux générer comme indicateur de performance. OK? Donc, le plus on va se le plus on va pouvoir avancer. là, je vous dis pas de ne pas vous considérer, de ne pas considérer les gens autour de vous, de ne pas considérer les...
les employés que vous gérez et jamais de la vie. Vous connaissez mes valeurs profondes si vous me suivez depuis un certain temps. Mais c'est bien de vous détacher de ce que ça donne, des actions pour vous assurer de continuer deux Dans l'action aujourd'hui, c'est seulement deux actions.
voir comme un projet pilote.
que je veux dire par là, c'est qu'à chaque fois qu'on met en place une nouvelle action de communication marketing, de développement des On se donne une date de début, une date de fin, on «brief» l'équipe, on se donne des points de retour. C'est-à-dire, toutes les personnes impliquées dans le dossier peuvent se voir à toutes les deux semaines, ou à tous les mois, ou à tous les trimestres pour faire le bilan de l'effet de ce projet pilote sur les réels indicateurs de progrès. Donc, est-ce que ça nous fait avancer ou pas? Est-ce qu'on a du plaisir ou pas?
Est-ce qu'on doit se former ou pas? Est-ce qu'on doit aller chercher d'autres outils ou pas? Est-ce qu'on doit flotcher simplement cette action-là qui ne nous fait pas progresser l'action de se créer des projets pilotes nous permet de nous donner la permission de, en franglais, tirer la plogue. Si on voit qu'on perd notre temps, on pensait que c'était la meilleure action, mais ça ne l'est pas. On arrête de perdre notre temps là-dedans, notre argent, notre énergie. On arrête le projet pilote, puis on le repart.
ou à l'inverse, si on réussit beaucoup dans le projet pilote avec un budget plus restreint, on peut dire « Hey, pour les six prochains mois, on va tripler le budget dans ce projet-là parce qu'on l'a testé, validé sur le terrain et ça fonctionne. On a du plaisir, on a les compétences et ça génère les indicateurs clés qu'on veut générer. » Donc l'action 1 pour travailler sur notre mindset de courage, c'est de voir tout comme un projet pilote.
L'action 2 que je vous invite à faire pour passer de l'intention au résultat avec votre plan marketing, c'est de choisir des habitudes marketing plutôt que des projets.
Disons que dans vos stratégies de développement des affaires, vous dites « je dois faire plus de résultats, je dois rencontrer plus de personnes », bien vous pouvez vous dire « ah bien je vais m'acheter un billet pour le souper de la chambre de commerce puis je vais me joindre à un nouveau groupe d'affaires ». Mais à partir du moment où vous avez acheté votre billet, puis que vous avez joint le nouveau groupe d'affaires, c'est terminé, c'est fait. Check. Donc là on parle d'une action de type projet. Moi je vous invite à traduire
cette même action-là de type projet en action de type habitude. Donc si l'intention est de résulter davantage, bien peut-être que vous pourriez vous donner l'objectif d'avoir une rencontre individuelle ou deux, style café virtuel, par semaine. Donc si vous voulez deux rencontres café virtuel par semaine, peut-être qu'il faut approcher 30 personnes par semaine pour en avoir deux qui vont dire oui, qui vont bouquiner, qui vont vous rencontrer. Donc là on est de type
habitudes et puis ça c'est beaucoup plus digeste et beaucoup plus efficace à long terme. Donc la part du rejet par exemple, si les gens vous disent non, bien si d'emblée vous vous êtes dit je veux parler à deux personnes, tranquillement, pas vite vous testez le truc. Bon, bien il faut que j'invite 40 personnes en rencontre Explore pour en bouquer deux, bien il faut juste inviter 40 personnes par semaine, décortiquer cette action-là pour avoir nos deux rencontres.
pour élargir notre réseau d'affaires et générer de la business à travers cette direction-là. Donc, on se détache complètement du fait qu'il en a 38 qui nous disent non parce qu'on dit « Ah, pour en avoir deux, je dois approcher 40 personnes. » Point. Ça veut rien dire sur mes compétences, sur ma personne, sur mon égo, hein, parce que dans l'ensemble des peurs et tout, on s'entend que c'est l'égo qui prend beaucoup de place, hein. Donc, on en prend soin de notre égo. On est dit Va t'asseoir sur la chaise. Moi, je sais que si j'écris à 40 personnes, je vais arriver à avoir deux belles discussions.
puis je focus sur mes deux belles discussions parce que mon objectif de type « Habitude marketing » est de parler à deux nouvelles personnes par semaine. Alors, rappel, juste pour conclure, je vous rappelle que la compétence à développer dans votre mindset de courage est le détachement émotionnel pour pas que votre ego soit toujours un petit peu piqué par les résultats, par votre plan d'action, par les différentes peurs ou...
honte qui vous habite. Puis comment on fait ça? Bien, on voit tout comme un projet pilote et on transforme tous les projets marketing, tous les projets de développement des affaires par des habitudes, des habitudes à tous les jours ou à toutes les semaines ou à tous les Si vous vous sentez un peu seul dans la création de votre plan marketing, que vous souhaitez être accompagné de table par table parce que vous vous reconnaissez dans les parts dont je parle, puis que vous aimeriez avoir un petit coup de pouce pour justement
voir ça comme des projets pilotes, choisir les bons projets pilotes et arriver à transformer vos projets marketing en habitudes marketing, bouquez simplement une rencontre exploratoire avec moi, c'est y a le lien dans les notes d'épisode ici-bas, donc c'est super simple, facile, rapide, puis ça va nous permettre de faire connaissance, ça n'engage absolument à rien. Puis moi, à ce moment, je suis justement dans la caille de rencontrer plus de gens, d'élargir mon réseau d'affaires, parce que même si on ne pas nécessairement...
faire ensemble à court terme. Si on se booke un petit café virtuel, ça va nous permettre de peut-être s'aider dans le futur, collaborer dans le futur, partager nos connaissances, nos ressources, nos réseaux d'affaires. Alors, je serais enchantée à l'idée de faire connaissance, qu'on travaille ensemble ou non, éventuellement. Et si vous n'êtes pas encore abonnés, abonnez-vous au Balado! Pourquoi? Parce que la semaine prochaine, il y aura le troisième épisode de Trois de notre fameux dossier Plan marketing de l'intention résultat.
dans lequel on va parler du mindset de constance. Donc ça, c'est la troisième étape du mindset à travailler, à
pour arriver à développer votre PME ou votre OBNL dans son plein potentiel, dans l'aspiration, le grand rêve qui vous anime. Alors sur ce, je vous dis à la semaine prochaine.