Marie-Michèle Bélanger marketing (00:50)
On se lance dans un nouvel épisode de J'aime ta compagnie, Quelles sont les erreurs les plus fréquentes quand on engage un consultant marketing? » À titre de rappel, vous êtes en plein milieu d'un super dossier notre équipe à la firme Marketing. On est rendu à l'épisode 4 de 5 du dossier « Engager un consultant » guide complet pour les PME et les OBNL. Donc, si vous atterrissez ici,
et que vous avez manqué les épisodes 1, 2, 3, 5, je vous invite à écouter les trois derniers épisodes du balado et de revenir à aujourd'hui, Marie-Michelle Bélanger, stratège marketing, comme à j'arrive pleine
moi j'enregistre cet épisode bien avant l'écoute, donc on est toujours un petit peu d'avance et c'est une des premières journées de soleil depuis...
des semaines, je dois dire. Donc, il fait un beau soleil dans mon bureau, je suis pleine d'énergie et je suis heureuse aujourd'hui de me plonger dans cet épisode pour vous outiller pour être certaine de ne pas tomber dans certains pièges, certaines erreurs que la plupart des clients que j'accompagne ont déjà faites quand venait le temps d'engager un consultant en marketing.
Première erreur, des erreurs les plus fréquentes que j'observe, c'est que les gens qui une consultante en marketing ne donnent pas d'objectif. Donc, ils ont un objectif qui est flou et un objectif flou égale un objectif qui sera non mesurable. Donc, si on arrive au consultant et on dit juste, bien, je veux me développer, je veux prendre plus de place, je veux rayonner, bien, comment je fais pour mesurer?
et on sait développer et on rayonne plus. Donc, il faut s'assurer absolument avant d'engager quiconque en marketing, pas juste les consulteurs, mais c'est encore plus vrai pour un consulteur marketing, c'est de qu'est-ce qui a été le déclencheur avant que je t'appelle? Qu'est-ce qui fait que je te lâche un coup de fil? Puis dans un an ou dans deux ans après notre collaboration, je vais être contente si quoi, comment je vais mesurer?
que notre collaboration a été fructueuse. c'est une erreur très plate d'avoir un objectif flou et non mesurable parce qu'on va passer à côté, même si on investit du temps, de l'argent, de l'énergie avec un consultant extraordinaire, ça risque de nous donner que très peu de résultats.
Deuxièmement, ce serait d'engager un consultant marketing uniquement au niveau des tactiques. Quand on parle de stratégie versus tactique, la nuance, c'est que la stratégie, est au niveau de la décision du plan d'action. Objectif, résultat clé, c'est quoi les actions qu'on va poser pour générer les résultats clés. Donc ça, c'est vraiment au niveau de la stratégie. Du niveau de la tactique, c'est de dire, OK, il faut maintenant faire deux publications par semaine sur LinkedIn. OK, on veut trouver un fournisseur d'infos.
OK, on doit se mettre à jour sur la loi 25. OK, on doit se créer un fichier Excel pour faire du GoldCode, approcher des gens, des donateurs ou des entreprises qui pourraient nous embaucher. Donc, ça, c'est de la tactique. Et si on va faire un consultant marketing juste pour de la tactique, c'est une grave erreur parce que le consultant marketing, il en a vu, il a vu NIG. Donc lui, il va vous aider à prendre les meilleures décisions possibles sur quelles actions mettre en place, d'abord au niveau stratégique.
Si vous l'embauchez juste pour l'infolettre, il n'y aura pas de big picture en tête. Parce que même au niveau de l'exécution, s'il a pas eu de consultant initialement pour vous aider en strap, c'est que la personne qui va exécuter l'infolettre ne va pas savoir dans quel contexte s'inscrit l'infolettre, à quelle étape du parcours client s'inscrit l'infolettre. Et si vous n'avez pas écouté notre épisode sur le parcours client, c'est l'épisode 8, un des premiers épisodes qu'on a fait avec J'aime ta compagnie. Allez l'écouter tout de suite.
Parce que l'idée, c'est de dire, OK, oui, j'ai différentes tactiques, différentes actions marketing sur le terrain des vaches, mais c'est pour attirer, déliser les bonnes personnes, pour créer un parcours client qui se tient, qui va avoir une certaine pérennité dans le temps, qui va devenir un actif pour mon entreprise ou pour mon OBNL. Donc, engager un consultant juste pour une ou deux tactiques, je pense que c'est malheureusement une Troisième erreur que je vois le plus souvent, c'est ne pas signer d'entente concrète.
de contrats. Puis ça, c'est vraiment plate parce que le contrat, souvent les gens voient ça négativement, mais c'est une superbe opportunité de se dire les vraies affaires. C'est quoi notre collaboration? C'est quoi les livrables? C'est quoi les échéances? Combien qu'on va être payés? Est-ce c'est forfaitaire? Est-ce que c'est à l'heure? Trop souvent, j'ai entendu, bon, j'ai engagé un consulteur, mais il a ouvert une banque d'heures et il ne l'a pas dit. Je pensais qu'il avait mis 10 heures, mais il est rentré à 55 heures à 200 fiertes dollars. Ce pas le même budget.
Puis là, je me suis retrouvée à la fin à devoir payer ça. Je n'étais pas contente. Je n'étais pas contente. a été une expérience négative. Alors, ne pas avoir de contrat signé dans lequel on clarifie les attentes des deux côtés, les livrables, les dates, les tarifs. Mais c'est clairement une erreur, puis ça va mal Erreur numéro 4, ne pas avoir nommé un point de contact dans notre équipe. Si le consultant est obligé de courir après des suivis chez vous.
qui ne sait pas qui est le décideur, à qui il doit s'adresser, où est-ce qu'il doit aller pour trouver le matériel, mais il va perdre du temps. Ça va être un peu comme la maison des fous pour Puis si, par exemple, il se met à écrire aux dirigeants, mais que les dirigeants n'ont pas le temps d'y répondre, mais là, ça va éteindre les délais pour des raisons non nécessaires. Alors, c'est vraiment important de nommer un point de contact unique dans l'équipe. Et si cette personne-là qui est en charge de faire le pont avec chaque intervenant...
s'il a du matériel à trouver dans l'équipe, s'il y a des approbations à aller chercher, s'il y a des corrections à aller obtenir. Donc, un point de chute à l'interne qui s'occupe de tout le reste à l'interne de votre entreprise. Puis comme ça, avec le consultant, il y a une belle relation qui va se tisser.
La cinquième erreur trop courante que j'observe, c'est de voir le consultant comme une ressource externe qui est en dehors, qui est à l'extérieur. Et le consultant doit être réellement une partie intégrale de votre équipe. Il doit faire partie de votre équipe au niveau stratégique, au niveau des tactiques, vous aider à mesurer les actions. Est-ce que ça a un effet sur les indicateurs de performance? Est-ce qu'on doit ajuster les actions en cours de route quand on les concrétise? on fait des beaux apprentissages. Donc, si vous voyez...
le consultant externe comme une bébite à part, mais vous allez passer à côté d'une méchante belle opportunité de le faire rentrer dans votre équipe. Puis lui, elles vont être habiles et habituées de voir les angles morts, de voir ce qui tourne pas rond, de challenger vos équipes à faire mieux, à faire plus, à s'améliorer. Moi, je compte pas les fois c'est plate à dire, mais des fois, il a des équipes dans lesquelles je faisais peur.
Parce que, bon, le dirigeant, la dirigeante m'intègre, puis moi j'arrive, puis bien j'arrive à lire les indicateurs de performance, j'arrive à identifier est-ce que le travail que tu fais aux réseaux sociaux donne des résultats, oui ou non. Puis là, tout d'un coup, les équipes, le niveau s'éleveit parce que je faisais partie de l'équipe et j'avais les compétences de les challenger. Donc, intégrer votre consultant à votre équipe le plus que c'est possible.
La sixième erreur qui est trop souvent commise, c'est de sous-estimer le déploiement des actions marketing. Donc, je vous explique qu'on engage un consultant marketing, il fait un audit, un diagnostic, un plan d'action. Là, on pense que c'est fini, mais on a un beau document PDF qui n'est pas exécuté. Et pour exécuter les actions, pour brasser la cage de notre plan marketing, ça prend de l'argent, du temps, de l'énergie, ça prend des ressources à l'interne, ça prend des dollars pour engager des pigistes ou des agences marketing. On en a parlé dans un des épisodes dans notre dossier.
Est-ce qu'on choisit une agence ou un consultant? Idéalement, c'est les deux. Donc, il faut attribuer du budget. Quand je parle de budget, c'est toujours de l'argent et de l'énergie au déploiement de notre plan d'action en communication marketing.
Cette parfois j'observe que certains gestionnaires ou certains dirigeants sous-estiment la résistance qui peut émerger à l'interne dans leur équipe à bouger, à mettre la main à la porte. Puis, ce pas toujours facile de comprendre pourquoi, par exemple, si on fait un changement de marque puis que certains employés sont très attachés à l'ancienne marque. par exemple, certains employés ont des objectifs à cœur.
que là, on essaie d'en amener un petit peu ailleurs, mais ça se peut que de façon, comment on pourrait dire.
que de façon passive, agressive, par en arrière, ne collabore pas pleinement, n'embarque pas, ne mette pas les efforts à la roue dans la bonne direction. Parfois, peut y avoir de l'égo aussi parce que quand on a des équipes en place au com, au marketing, qui avaient une façon de faire depuis toujours, puis là, il a un consulteur externe qui arrive et qui dit non, non, non, non, on s'en va dans le mur, il faut aller par là, bien...
il peut y avoir une forme de résistance qui s'élève. Donc, c'est vraiment important que les gestionnaires et les entrepreneurs s'assurent d'intégrer au plan d'évaluation de la performance annuellement certains critères liés au plan d'action en communication marketing. Quand on n'a pas de département marketing en interne, nos équipes vont être sollicitées pour concrétiser des actions, mais il faut que ça soit intégré à leur performance. Je sais que je t'en demande beaucoup sur les réseaux sociaux, mais on va regarder ça dans ton évaluation.
ton appréciation de la performance. On va te donner du temps pour le faire et on va suivre la game, savoir si ça fonctionne et tu vas être évalué là-dessus à la fin de l'année. Donc, c'est bien important que comme gestionnaire, on voit cette résistance-là émerger potentiellement, qu'on mette tout en place pour que l'employé comprenne que c'est dans sa charge de travail, c'est dans sa responsabilité qu'il va être évalué là-dessus, puis que si la résistance...
qui tient à un manque de compétences, à de la peur, à de l'égo, c'est qu'on trouve différentes façons pour les coacher, les accompagner, les former pour fluidifier tout ça et nous assurer de minimiser au plus simple appareil cette résistance-là qui parfois est invisible, mais annuie à la concrétisation du plan de match. La vingtième erreur que je vois plus souvent quand on engage un consultant, c'est de choisir le prix. Donc dire « un tel est moins cher, on va aller avec un tel Un bon consultant, c'est un consultant.
qui a fait beaucoup de mandats dans plusieurs industries avec des petits moyens et budgets, avec des projets qui étaient locaux, régionaux, nationaux, peut-être même sur le international aussi. Et donc, c'est la somme de toutes leurs expertises, tous leurs apprentissages, tous leurs essais erreurs qui a de la valeur. Et quand on choisit avec le prix, malheureusement, on va aller vers des gens peut-être moins expérimentés, moins confiants, qui en ont moins vu. Et donc,
Oui, ça a l'air moins cher au moment de prendre la décision. Mais quand on regarde ça un puis deux ans plus tard, le retour sur investissement ne sera pas là. Alors, ça va vraiment relever de la dépense de choisir le prix. Qu'est-ce qui fait que c'est un investissement? C'est qu'on choisit quelqu'un qui a vraiment beaucoup d'expérience, beaucoup de compétences, qui va nous challenger, qui va nous élever, qui va nous aider à prendre les meilleures décisions possibles pour atteindre nos réels indicateurs de performance, pour concrétiser nos vrais objectifs. Alors, choisir sur le prix, c'est vraiment une erreur facilement évitable.
À ce niveau-là, je vais vous inviter à poser des belles questions dans le dernier épisode, l'épisode 5 de 5 du Je vais vous partager plein de belles questions à poser pour être sûr de faire le meilleur choix possible de consultant, puis le budget n'a pas fait La neuvième erreur trop courante, c'est changer tout le temps de consultant. Dès qu'on a de la résidence, dès qu'on se fait challenger, dès qu'on a un peu inconfortable. Mais là-bou, on va changer de consultant, puis on va trouver quelqu'un qui...
Bon, bien moi je voulais faire plus de réseaux sociaux puis il me recommande des réseaux sociaux, fait qu'on va aller avec lui. Mais faites très attention. Les meilleurs consulteurs vont vous challenger. Les meilleurs consulteurs vont peut-être être un petit peu plus inconfortables parce qu'ils vont vous amener vers des zones où vous n'allez pas avec différents billets que vous avez. Mais au fur et mesure où vous allez bâtir avec cette personne-là, où vous allez faire des plans d'action en communication marketing, que vous allez concrétiser des actions ensemble, que vous allez mesurer.
les effets de ces actions-là sur les vrais KPI, mais c'est fur et mesure de cette relation-là que ça va s'enrichir, que ça va devenir fort, que ça va devenir une relation quasi inébranlable. Donc si on change tout le temps de consultant, on est toujours en train de payer pour que la personne comprenne le contexte, comprenne notre industrie, comprenne le positionnement de notre business ou de notre OBNL par rapport à toutes les autres options c'est sûr que changer tout le temps de consultant, eww!
Ça ne va pas vous mener très loin. Ça risque de vous garder occupé par Dixième erreur que je vois tout le temps, c'est le manque de Des fois, on a des doutes. Des fois, on a des questions. Des fois, on comprend pas certaines choses avec le marketing. Puis là, égo va faire qu'on n'ose pas dire, « Hé, quand tu dis tel mot, je comprends pas. Puis malheureusement, le manque de transparence ne vous est pas utile dans une relation de consultation. Je le dis souvent, un consultant
C'est comme un psychologue, c'est comme un sexologue, c'est comme un avocat. Si on ne dit pas tout, tout ce qu'il de plus intime ou de plus confidentiel de notre entreprise dans les hauts, dans les bas, mais cette personne-là ne pourra pas faire des recommandations basées sur l'ensemble de la elle va avoir des angles morts, elle va faire de son mieux. Mais le plus possible qu'on peut être transparent, qu'on va dire « j'ai des doutes, est-elle employée, fait de la résistance, est-elle concurrent?
j'ai l'impression qu'il triche ou tel concurrent il est à faire attention à cause de telle affaire ou dans mon industrie j'ai l'impression qu'on s'en va à droite ou à gauche, je pas certain, j'assume que je pas certain, c'est quoi le meilleur plan au cas où on va à droite, au cas où on va à gauche. Donc c'est important de nommer ces questions, ces doutes, les enjeux, les moins bons coups, les échecs, les moins bonnes décisions qu'on a prises dans le passé de sorte à que le consultant mette toutes ses compétences au profit de notre vraie réalité. Ok?
ça conclut mes différentes erreurs que j'observe le plus couramment quand on embauche des consultants. C'est vraiment important d'en tenir compte parce que si on n'en tient pas compte, on risque d'avoir un méchant beau PowerPoint, mais qui prend la poussière, qui ne nous motive pas, qui n'est pas ancré dans la réalité. Les actions qui vont être dans le PowerPoint ne vont pas nécessairement être parfaitement ajustées à nos vrais objectifs, à nos vraies valeurs, à nos vrais indicateurs de performance. Donc, c'est hyper important de
ne pas tomber dans le panneau de ces erreurs-là.
Et la semaine prochaine, dernier épisode 5 de 5. Donc c'est un épisode où je vais pleinement vous outiller pour faire le meilleur choix de consulteur, vous assurer que ça se passe bien, que ça se passe dans le bon ordre. On va faire vraiment une petite liste de choses à faire, chacune des étapes pour que vous vous assuriez d'avoir des relations payantes, pérennes, plaisantes. Donc ne manquez pas l'épisode 5 de 5 la semaine prochaine.
Et si vous n'êtes pas abonné au balado, allez vous abonner tout de suite. C'est ce qui vous permet de recevoir tous les épisodes à chaque semaine et ça nous aide grandement. Nous, c'est des contenus gratuits qu'on crée pour vous, pour vous outiller. Mais en contrepartie, qui nous aide, c'est quand vous vous abonnez parce que ça dit aux moteurs qui distribuent notre balado, dans le fond, qu'on est un balado qui est pertinent, qui est intéressant. Si vous avez une minute de plus, vous pouvez nous donner un avis. C'est toujours très apprécié. Alors sur ce, je vous dis à la semaine
Pour l'épisode 5 de 5 de notre dossier Engager un consultant, guide complet pour PMF et au BNL. À la semaine prochaine!