Marie-Michèle Bélanger marketing (01:30)
Donc si je comprends bien, le quadrant 1, c'est notre marque, le fond, vision, mission, valeur, notre unicité, c'est nous et la forme. Les codes graphiques qui sont une forme d'ancrage dans la tête des gens, comme nous à la firme, il a du jaune, y a du noir, il a notre logo et donc quand j'ai ces marqueurs-là, je reconnais, le bureau, souvent on voit le même bureau en background, les gens viennent brainstormer, ici c'est des ancrages, donc quadrant 1.
Myriam Jessier (01:36)
C'est nous !
Mmh.
Exactement.
Marie-Michèle Bélanger marketing (01:58)
Quadrant 2, c'est ce qu'on dit de nous, ce que les gens ont compris et nomment publiquement dans l'Internet. Quadrant 3, si j'ai bien compris, c'est ce que les plateformes d'intelligence artificielle pensent de nous.
Myriam Jessier (02:10)
pas ce qu'elle pense de nous, c'est ce qu'elle trouve de nous, ouais c'est ce qu'elle comprenne de nous qu'on ne communique pas nécessairement volontairement en marketing.
Marie-Michèle Bélanger marketing (02:13)
Comprime.
de façon holistique, elles peuvent gratter, voir le beau, le moins
Myriam Jessier (02:24)
imagine que par exemple, Radio-Canada va avoir une nouvelle émission et que par mégaarde, il a le PDF du brief marketing qui est sorti à la place d'autres choses, que c'est ça qui a été partagé. La machine, elle s'en souvient et elle va pouvoir intégrer ça et elle va te parler d'un truc et là tu vas retrouver ça et ça commence des rumeurs ou ça valide ou des fois tu sais c'est quelqu'un qui va dire
Marie-Michèle Bélanger marketing (02:41)
Mmmh...
Myriam Jessier (02:52)
au tournant d'une interview, ça c'est les CEOs, je suis toujours stressée quand je vois ça, où ils vont se lancer raconter quelque chose qu'ils auraient pas dû, et là, ben là ça part ! Voilà !
Marie-Michèle Bélanger marketing (03:00)
Puis là, ça part.
⁓ là, ça part! Puis le quatrième quadrant, c'est... Moi, je l'interprète comme ça. Tu me réagistera si je suis dans le champ, là, mais je l'interprète comme notre position dans l'écosystème pour répondre aux besoins.
Myriam Jessier (03:18)
C'est comment la machine va aller chercher toutes les empreintes que tu as laissé, toutes les traces, les petits bouts, tout ce qui s'est dit sur toi et il va les mettre ensemble. Pourquoi ? Pourquoi ? Parce que c'est l'équivalent du FBI qui construit un fichier secret sur quelqu'un. C'est que la machine, elle va aller colliger tous ces bouts là et te raconter une histoire sur la marque dans le contexte de l'utilisateur qui lui pose des questions.
Donc c'est là où pour moi le dernier cadran c'est que la machine, l'intelligence artificielle devient ton ambassadrice de marque, que tu le veuilles ou que tu ne le veuilles pas parce que les gens vont lui parler.
Marie-Michèle Bélanger marketing (03:59)
Excellent. Donc si on veut s'y référer, aller faire les différents exercices, se challenger. Je sais qu'il des gens qui côtoient, sont tannés, je les salue qui sont tannés d'entendre le mot « se challenger ». Il se fait le break! Mais vous pouvez retourner dans la page web de l'épisode. Puis si t'avais deux, trois actions, puis t'en as nommé plusieurs, mais j'aimerais qu'on les rapire, les deux, trois premières actions que la personne qui nous écoute pourrait poser pour se tremper le gros orteil dans cette piscine-là.
Ok, on commence par quoi?
Myriam Jessier (04:28)
Alors numéro 1, on ouvre un LLM, donc ChatGPT, Gémini, autre là, celui que vous utilisez. Si vous payez pour Google Workspace, vous commencez avec Gémini. Si vous avez payé pour ChatGPT, bref, celui que vous utilisez. Et on prend une capture d'écran de son logo ou de sa devanture, on le colle dans la machine et on dit, dis-moi tout ce que tu sais de cette marque. Puis si la machine, elle a besoin d'un petit peu plus d'aide parce qu'elle part dans le champ en disant...
ça pourrait être deux entreprises qui s'appellent la firme où que la machine elle raconte n'importe quoi on lui dit ça c'est une entreprise au québec attention et on lui demande de nouveau de fonctionner donc déjà on sait que on a de la job à faire parce que la machine n'est pas capable de cacher tout le contexte faut peut-être fidé un peu plus d'informations sur le on sait qu'on a quelque chose à faire on prend en c'est la même chose avec le packaging on peut uploader le nouveau packaging et dire dis moi qu'est que qu'est ce que tu en sais comment ça fonctionne
Le deuxième cadran c'est de se dire bon j'ai essayé de comprendre ce que ma marque elle communique maintenant je vais essayer de comprendre ce que les gens communiquent de ma marque quand moi je suis pas là et donc c'est là on va demander qu'est qui se dit sur les réseaux sociaux c'est quoi les avis est ce que tu peux me pointer vers des choses et là on vérifie quand même les ressources donc on s'attend à ce que la machine elle nous fournisse des choses parce que s'il a pas de lien il faut lui demander tu sors ça d'où
Après, une fois qu'on a fait ça, qu'on a commencé à regarder, qu'on a utilisé les outils de social listening pour le faire soi-même à la main, il faut aussi qu'on se pose la question, est-ce qu'il des choses que moi, volontairement, je ne mets pas en avant au niveau marketing ? Ce n'est pas des choses que les gens discutent, ce n'est pas des avis, qu'est-ce qu'il a d'autres ? Donc là, on peut se poser des questions, poser la question à la machine, c'est quoi les rumeurs ? C'est quoi les trucs que j'ai besoin de savoir sur cette entreprise ?
Est-ce que cette entreprise s'aligne avec mes valeurs ? Donc ça, c'est tous les petits bouts où, par exemple, on pourrait dire... Moi, ça s'entend, c'est très important. J'aime pas qu'on me vende quelque chose qui a été fait en Chine de manière pas super éthique, comme étant un produit québécois. Ça, ça marche pas pour moi, en fait. J'aime beaucoup soutenir les artisans locaux, les entreprises locales, parce que c'est de la qualité, en fait. Et est-ce que c'est un lien avec ma communauté ?
Marie-Michèle Bélanger marketing (06:36)
Mh... Mh... Mh...
Myriam Jessier (06:47)
Et donc si la machine elle répond oui alors il y a des rumeurs que c'est ceci cela ou on dirait que comme tu l'as dit on se challenge on regarde cette facette qu'on regarde pas souvent là où on soulève le canapé on regarde puis le dernier bout c'est de dire à la machine allez lâche toi loose parle moi des meilleurs dans ce domaine dans ma région ou parle moi de mon entreprise donc on peut demander l'un ou l'autre et la challenger en disant pourquoi est ce que tu m'as dit tout ça qu'est ce qu'elle était ta logique
parce que la machine va expliquer sa façon de penser et elle va expliquer ce qui est important dans ses critères. donc là, ça nous permet quand même à chaque moment du cadran de se tremper un orteil dedans pour se dire pas nécessairement, ⁓ j'ai exactement tout ce qu'il faut pour régler tous mes problèmes, mais essayer de comprendre, ok, c'est comme ça que ma marque, est perçue. Puis si c'est perçu comme ça, qu'est-ce que je peux faire ? Donc moi, j'ai des petits conseils aussi en plus pour rattacher tout ça, c'est que la façon la moins chère...
que j'ai trouvé de faire parler d'une marque, d'une manière à ce qu'une machine puisse y
c'est en faisant effectivement des balados locaux ou de soutenir la presse locale. On pense tout le temps que c'est les matantes qui font attention aux journaux locaux. Non, non, non, non, non, non. Donc ça permet d'envoyer un signal énorme de non mais en fait, j'appartiens à cette communauté et puis au sein de cette communauté, voici ce que je fais. Donc c'est là où ça prend tout son sens et que ça coûte vraiment pas cher.
on peut aussi le faire gratuitement mais on a parlé de à moindre prix. Un autre élément c'est de se dire ok est-ce que les couleurs, est-ce que les produits, le packaging que j'utilise ça hurle quelque chose qui est local est-ce que je fais juste un truc fun parce que tout le monde le fait et que je ressemble à tout le monde ou est-ce que j'ai un packaging qui permet aux gens de rapidement se familiariser avec moi de m'identifier de savoir que ça ça va être de la qualité donc le but du jeu encore une fois c'est de se retrouver
au dessus de la médiocrité ambiante sur le web en s'ancrant dans quelque chose qui est vraiment local. Et si tu as des clients et des clients qui sont à l'international ou pancanadien, on ne fait pas du global à la Coca-Cola, on fait un truc vraiment localisé, on dit ok d'accord j'ai compris que dans cette région là, ce qui est important pour les gens de mon produit, de mon service, c'est pas la même chose que dans cette autre région.
Pour donner un exemple super simple quand je faisais des publicités pour une entreprise qui vend des trucs de une colonne de douche et une tige de douche c'est le même produit mais il a une partie de Montréal, le plateau, qui va chercher un de ces mots-là, puis y a tout le reste du Québec qui va chercher l'autre mot. Est-ce que je vais m'embêter et dire les nouveaux arrivants ils devraient savoir comment ça s'appelle, ils citent ?
Marie-Michèle Bélanger marketing (09:21)
...
Myriam Jessier (09:42)
Non je suis là pour répondre à un problème. T'as un problème de douche ? Laisse-moi te vendre l'accessoire. Je te parle comme du monde. Et donc c'est ça que j'essaye d'amener aussi à la fin c'est que mon affaire de « faut être local » c'est pas « faut être local chez soi » il faut être local là où on vend et faire du sens là où on vend.
Marie-Michèle Bélanger marketing (10:01)
J'aime bien l'idée de se positionner sur le plan identitaire, de penser à notre marque un peu comme une personne humaine finalement qui reste intégrée dans un milieu. C'est sûr que si tu dis comme toi, tu as déménagé par exemple à Montréal, tu restes chez vous dans ton appartement, tu vois personne, si tu une marque qui essaie de faire ça, tu t'intégres pas, tu comprends pas les codes, ça ne fonctionnera pas. On redevient dans une logique un petit peu plus intelligente que...
Myriam Jessier (10:09)
Mm-hmm.
Marie-Michèle Bélanger marketing (10:30)
appliquer une checklist, une to-do list, SEO, pratico-pratique comme dans le temps.
Myriam Jessier (10:36)
Et en plus de ça, ça permet de vraiment se recentrer, de répondre à la question qui se trouve derrière les trois quarts des mots-clés, derrière les trois quarts des demandes en fait. Donc le but du jeu, c'est de bien comprendre qu'il n'y a pas de mots-clés parfaits. Si je parle de... Parce que moi j'ai un pitou et un des gros problèmes l'été, c'est que tu ne pas amener ton pitou partout. chercher...
des plages où les chiens sont acceptés, des plages où les chiens sont admis, des plages qui sont dog friendly, des plages où on peut aller nager avec son chien. C'est 40 façons de poser la même question. Donc l'intelligence artificielle, elle est capable d'identifier toutes ces façons de poser la même question et de donner une seule réponse. Donc pourquoi est-ce qu'on s'accroche à chercher le bon mot-clé ? On pourrait juste...
répondre à la question des gens en fait, point. Et quand on lui répond correctement, je sais pas pour toi, mais les trois quarts du temps, on va pas toujours utiliser le même mot-clé, on va expliquer la même chose de différentes manières parce que sinon on s'ennuie dans l'article, ou dans le conseil. Et parce qu'on le fait de manière humaine, on le fait d'une manière très légitime que la machine a été entrainée à décoder. pour moi c'est vraiment compliqué, il a des gens qui arrivent, mais c'est vraiment compliqué de parler d'un
d'un truc sans jamais utiliser le bon mot, ok ? Parler de Fight Club de la façon dont j'en ai parlé au début, c'est une façon tellement juste incroyablement inhabituelle, inattendue, forcée, qu'on dirait un jeu de charade. La plupart du temps, nous, joue pas au charade, on connaît notre monde, on connaît nos produits, donc quand on en parle...
ça vient naturellement d'optimiser à la fin de la journée. Mais ça vient naturellement quand on prend le temps de se poser la question de qui on est, qu'est-ce qu'on vend et à qui, et à quoi ça correspond comme solution pour cette personne. Tada !
Marie-Michèle Bélanger marketing (12:32)
Mais j'aime bien parce que tu dis pas on va scraper complètement les mots-clés, tu dis pas on fait une stratégie de mots-clés, mais si je reprends l'exemple de plage puis que moi je suis la personne qui écrit la page web puis les réseaux sociaux pour la plage en question, si je n'ai pas de chien moi-même, que je n'ai pas fait d'études de mots-clés, je vais avoir un angle mort, soit celui de savoir que les gens avec des chiens pourraient se demander si ils ont le droit d'amener leurs chiens et que ça offrait peut-être une plage plus intéressante qu'une autre.
parce que les chiens sont acceptés. Donc dans l'étude de mots-clés, c'est d'aller retrouver les besoins, les intentions, les problématiques pour les intégrer dans nos textes.
Myriam Jessier (13:10)
Bon ça c'est le sujet d'un tout autre balado, il y a une technique qui s'appelle les jobs to be done pour essayer de comprendre mon produit, mon service et correspond à quel besoin pour quelle personne mais mais ça tombe dans le cadran quand même je vais aller regarder ce que les gens ils disent de ma marque donc ça me permet de mieux comprendre déjà ceux qui se plaignent ou ceux qui célèbrent, ils célèbrent pour quoi et est que ça s'aligne avec le cadran du dessus qui est ce que je raconte moi
Marie-Michèle Bélanger marketing (13:21)
Mmh
Myriam Jessier (13:39)
Et est-ce que ça s'aligne avec la vue globale de qu'est-ce que l'IA va raconter de ma marque ? Donc c'est pour ça que le cadran il est là. C'est pour essayer de couvrir tous les angles morts potentiels et se dire est-ce que j'ai bien fait ma job ? Est-ce que je comprends comment est-ce qu'une machine qui veut ressembler à un humain mais qui a beaucoup plus de temps de cerveau disponible pour tout regarder en ligne va parler de ma marque ? C'est pour ça qu'on a chaque facette.
du cadran pour s'assurer de ne pas avoir loupé, fait tomber entre deux chaises quelque chose.
Marie-Michèle Bélanger marketing (14:14)
J'adore, ça m'éternuait moi avec un client qui était dans le monde de la restauration, puis
était allé éplucher les avis nous-mêmes. On a fait le jeu de la machine 4 en 2, on a été nous-mêmes celles qui allaient voir ce qui était dit dans les spottets entre autres, dans le monde de la restauration, dans l'angle qu'on cherchait. Puis on a rapidement compris que les gens voulaient des assiettes hyper généreuses dans ce contexte-là. Puis ils vantaient les restaurants qui avaient des assiettes généreuses dans...
dans le type de restauration sur lequel on travaillait. Puis après, bien, c'est sûr que je suis allée dire à mon client, un, tes assiettes sont-elles suffisamment généreuses? Deux, est-ce qu'on comprend qu'elles sont généreuses sur le site web, sur les réseaux sociaux, dans la fiche Google My Business, sur chaque point de
pour être certaine que cette attribut-là, nous dans notre jargon, on appelle ça des attributs de
soit mis de l'avant partout.
Myriam Jessier (15:06)
Alors, on va même un peu plus loin, si on parle de restauration, on peut même demander aux gens de prendre une photo de l'assiette et de laisser un avis en disant, au lieu de dire s'il vous plaît laissez-nous un avis, on dit, Milène A a dit que nos assiettes étaient généreuses, t'étais d'accord ? Prends une photo, voici le code QR, mets ça dans les avis, donne ton avis. Parce que le but du jeu c'est d'activer les gens dans ce qu'ils aiment pour qu'ils puissent en parler. Donc moi quand je demandais des avis à mes étudiants en disant
Voici comment fonctionne le SEO local, c'est beaucoup de citations, d'avis, etc. Laissez-moi un avis, mais me dites pas que je suis bien et que vous m'aimez bien. Dites-moi le truc le plus utile que vous ayez appris. Pourquoi est-ce que vous étiez en contact avec moi ? Qu'est-ce que vous avez trouvé d'intéressant ? Et donc, quand l'intelligence artificielle a commencé à être visible dans les avis de Google, le truc qui ressortait le plus, c'était dynamique. bon, ben j'ai mis à jour ma page à propos.
Moi j'ai dit, ⁓ bah d'accord, alors j'avais une colonne qui disait, si vous êtes un futur étudiant et que vous voulez savoir à quoi ça ressemble d'être mon étudiant, voici une petite idée de comment je fonctionne, si je m'ennuie ça veut dire que ça me fait mal donc j'ai pas le droit de m'ennuyer donc tu vas pas t'ennuyer non plus, etc. C'est de là que venait le dynamisme, c'est que si je m'ennuie et que trouve ça plate, j'arrive pas à passer trois heures avec des gens, faut que je rende ça fun.
Donc le but du jeu c'est que tout monde ait un bon moment et que les gens, au lieu de comprendre cette volonté de connecter et de m'assurer que le savoir allait rester, ils ont vu « dynamique, super » ! C'est pas le mot que j'aurais utilisé mais maintenant j'ai appris, c'est mon attribut de marque
Marie-Michèle Bélanger marketing (16:46)
J'adore, c'est vraiment le fun. Puis on revient au 4 en 1, c'est ton choix. Tu fais rayonner ce que toi tu as envie d'incarner. Toi, de façon intrinsèque, tu fais tes choix et après tu t'assures que ça prenne un maximum de place. Je vais te demander, dans le contexte, vite fait, bien fait, moi je me souviens d'une fille à Marinovski.
Quand on s'était lancé, on était un peu la saveur du moment. Là, la firme dans notre région, maintenant on a des clients partout, même maintenant au Canada, mais initialement on était très locale. Puis il quelqu'un qui avait écrit le nom de notre entreprise en blanc, sur fond blanc, partout sur son site web en disant la firme marketing Arimouski, c'est... Et là, moi qui ai mes alertes Google bien programmées, à l'époque ça a popé tout de suite. La seconde que ça a été poussé en ligne, j'ai été au courant, puis je trouvais ça...
terrible que quelqu'un qui se positionne comme en consultation au SEO fasse ce genre de
là, j'aimerais que tu nous en quelques minutes, quelques points qui sont absolument désués en SEO. Donc, si on se fait recommander ces choses-là, de mettre un « flag », une alerte rouge », attention, faites des recherches avant d'appliquer ce conseil SEO-là.
Myriam Jessier (18:02)
Alors j'adore ça, dès que quelqu'un va vous dire il faut modifier les métas de titres ou métas de descriptions et travailler très dur dessus, merci non merci, parce que on vient de le dire, Google est réécrit, pourquoi est-ce que tu voudrais perdre ton temps à ça ? On va se concentrer sur ce qui a plus d'impact. Ça veut pas dire qu'on peut pas s'essayer mais si je te dis, allez j'ai besoin que tu passes une heure de ton temps à retravailler des titres et des descriptions pour des pages.
Marie-Michèle Bélanger marketing (18:16)
Ok
Ok
Myriam Jessier (18:27)
mais genre, fait un très gros effort suite toutes ces règles là mais il y a quand même 75 à 80 % de chances que Google les réécrivent ça c'est pas faire du SEO à moindre coût c'est répliquer des vieilles recettes et ils savent pas ce qu'il faut faire, premier point second point, si quelqu'un va faire ce que tu viens de dire, c'est du cloaking on l'a dit, Google est capable de faire... je reconnais ce motif de... chnôte là j'en veux pas ! ok ?
Marie-Michèle Bélanger marketing (18:35)
Je comprends.
Je comprends.
Myriam Jessier (18:54)
Ensuite, si on vous fait une recommandation et vous comprenez pas pourquoi on vous la fait et que la personne n'est pas capable de vous expliquer pourquoi ou qu'est-ce que ça va faire... Non merci, c'est bon, pas besoin, ok ? Et le dernier point c'est si on vous demande de rédiger des contenus où vous vous dites, où la personne vous dit... oui tu vas pouvoir faire ça rapidement avec tchat, pété, t'inquiète pas... Non, non, pour toutes les raisons que j'ai expliquées.
Marie-Michèle Bélanger marketing (19:06)
Ok.
Myriam Jessier (19:20)
Ça veut pas dire qu'il faut faire son contenu de manière artisanale etc. Non, c'est pas la question. C'est juste qu'on ne peut pas le faire avec la machine, les yeux fermés, en espérant qu'elle fasse de quoi de bien. Ça, Google est capable de le produire lui-même et il n'en voudra pas. Donc il faut toujours rester dans la question du gain d'information, de qu'est-ce que ça apporte quand on me demande de faire une page comme ça ? À quoi ça va servir ?
Pourquoi est-ce que je voudrais étendre mon budget pour faire ça ? Je pas ce que ça va me rapporter, mais explique-moi comment ça marche.
Marie-Michèle Bélanger marketing (19:57)
merci, c'est pratico-pratique. Puis j'ai beaucoup aimé ton approche tout au long de la discussion parce que ça nous outille. C'est pas des conseils, fais ça aujourd'hui, mais demain peut-être que ça ne sera plus pertinent. Je suis persuadée que tout ce que tu nommé aujourd'hui va être toujours pertinent dans cinq ans. Parce que ça nous amène à réfléchir, à se questionner, à bâtir des marques fortes, pas à faire des petits sprints. Puis après, on était soufflés, puis ça n'a plus de résultat à long terme.
Myriam Jessier (20:03)
Oui.
J'ai passé en fait des années à essayer d'expliquer aux gens c'est poche mais il faut le faire comme ça parce que la techno n'est pas encore là la machine essaye de répliquer la façon dont les humains pensent mais elle est vraiment primaire c'est très primitif comme truc et donc plus les évolutions avançaient plus j'expliquais aux gens ce que je t'ai dit il a deux ans ne tient plus parce que la machine maintenant elle est capable de faire ça et que on le sait tout monde abuse des techniques marketing Google s'en est rendu compte il y a des règles qui se sont mises en place
Donc je n'ai jamais été le genre de personne qui disait juste bah maintenant il quelque chose de nouveau. Non c'est toujours de comprendre le pourquoi, pourquoi ça marchait, pourquoi ça marche plus et qu'est qu'on devrait faire à la place. Donc j'espère que c'est utile pour tout le monde mais en tout cas c'est ça ma philosophie.
Marie-Michèle Bélanger marketing (21:09)
Ça l'a été pour moi aujourd'hui, ça m'a grandement nourrie. Je savais qu'on allait avoir une belle discussion. Avant qu'on se quitte, j'aimerais en savoir plus sur l'entrepreneur derrière toi. Si t'es ouverte à nous partager des petites choses un peu plus sur ta personne. J'ai des belles questions, par exemple. Il a une année qui s'en vient, 2025, on a un petit bout de fée. C'est quoi ton grand projet de développement pour ta business cette année?
Myriam Jessier (21:32)
Alors mon grand projet de développement personnel de cette année c'est d'essayer d'expliquer au maximum de gens comment fonctionne l'intelligence artificielle mais pas parce que c'est hot, pas parce que c'est cool, ça va faire presque trois ans maintenant que j'enseigne ça professionnellement, je suis payée à former les gens à ne pas faire de bêtises mais aussi en tirer le meilleur et j'aimerais en fait que ce projet prenne plus d'ampleur au-delà de moi. J'aimerais amener des frameworks comme le cadran
dont on a parlé qui permettent au plus grand nombre de gens de faire la job sans moi en fait. Pourquoi ? Parce que comme toi j'approche tout doucement des 20 ans à faire ça et on me dit tout le temps j'aimerais tellement que tu sois sur le bureau à côté. Non ! Non je veux pas être sur le bureau à côté ! Si je voulais être sur le bureau à côté ça serait pas la job que j'occuperais aujourd'hui en fait. Donc mon gros projet c'est de trouver un moyen d'outiller les gens.
Marie-Michèle Bélanger marketing (22:02)
Mmh.
Mh !
Myriam Jessier (22:29)
tout en monétisant, c'est super, t'inquiète pas, j'ai des clients, tout roule bien, mais de pouvoir former le monde en mode aide-toi et le ciel t'aidera, je t'ai montré comment ça fonctionne, maintenant, va faire ce que tu fais de au-delà de ça, maintenant que j'ai parlé de j'ai un projet super personnel aussi, qui est de vraiment recentrer les métriques qu'on utilise, comment est-ce qu'on mesure ces nouvelles choses.
Parce que à date, on a eu Meta, on a eu Google, on a eu un paquet d'autres mondes qui nous vendaient des... Bon, bah alors ton CTR c'est ça, et puis ta conversion c'est ça. Oui mais en fait la façon dont ils calculent ça, c'est un peu poche. Puis ils utilisent tous presque le même nom pour pas nécessairement la même chose parce que c'est les avantages tout le temps. J'aimerais vraiment aiguiller les entreprises à réfléchir à comment est-ce qu'on mesure les choses qui comptent pour vrai en fait. Et...
J'en dis pas plus parce que j'espère pouvoir t'en reparler bientôt.
Marie-Michèle Bélanger marketing (23:31)
mais on va s'en reparler parce que moi aussi je développe un projet, mais en tout cas, on s'en reparle. C'est sûr que c'est un rendez-vous!
Myriam Jessier (23:37)
Non non non non
non ! Non non, tu nous donnes une petite phrase pour expliquer ton projet maintenant, allez !
Marie-Michèle Bélanger marketing (23:41)
Bien,
moi, mon projet, c'est… puis j'en ai parlé… j'ai commencé à en parler publiquement, là, il a quelques temps, mais j'essaie de développer un SAS pour arriver à mesurer l'effet des efforts de développement des affaires sur les revenus.
Myriam Jessier (23:55)
Et c'est absolument nécessaire et les gens ne se rendent pas compte que maintenant on a tellement de données et on essaye de courir après avoir 100 % des données. Mais t'as pas besoin de 100 % de la population pour développer un vaccin. On va pas tester le vaccin sur 100 % de la population avant de dire qu'il est ok là. Donc je suis 100 % d'accord et j'ai vraiment hâte d'en savoir plus.
Marie-Michèle Bélanger marketing (23:59)
Mmh.
Il
va falloir qu'on se fasse une date, une autre
je dirais que parfois dans ma pratique, j'ai observé que quand on gère les micro-indicateurs, on peut prendre des mauvaises décisions. Par exemple, si on fait que tenter de minimiser le coût par clic sur des campagnes Google Ads ou Facebook ou Instagram, puis on attire des leads de très faible qualité, ben, wow, ton coût par clic est en bas d'un dollar, c'est extraordinaire! Puis que là, les gens s'affairent à...
juste minimiser le coup par clic, ben il passe carrément à côté de l'enveloppe de revenu global, de la profitabilité, de la rentabilité. C'est beaucoup plus holistique qu'on pense, puis euh...
Myriam Jessier (24:53)
il y a
même une règle, s'appelle la loi de Goodheart. C'est que si on utilise une métrique qui est un proxy du succès, donc on va utiliser par exemple le CTR, le taux de clics ou le coup par clic comme étant notre métrique par laquelle on va définir le succès d'une campagne, on optimise tellement pour ça, que à la fin de la journée, on optimise pour rien d'autre et ça veut dire que l'entreprise ne va pas nécessairement bien.
Marie-Michèle Bélanger marketing (24:58)
Hmm
Myriam Jessier (25:21)
Parce qu'à partir du moment où on se focus sur le proxy, c'est le proxy qui devient la réalité et non plus le succès réel. Et ça, c'est ce qui est arrivé chez Nike. C'était une erreur, je crois, à 35 milliards ou un truc comme ça, parce qu'ils s'étaient tellement occupés à optimiser, maximiser toutes les campagnes les unes sur les autres, qu'ils ont raté en fait les vraies opportunités et ils ont raté les vrais besoins.
Marie-Michèle Bélanger marketing (25:29)
Mmmh
Myriam Jessier (25:49)
Tu es vraiment sur la bonne route et j'ai hâte de pouvoir t'en reparler plus tard.
Marie-Michèle Bélanger marketing (25:54)
It's a date! On va la faire en anglais pour que je pratique mon anglais!
Myriam Jessier (25:58)
Love it, love it, can't wait, can't wait.
Marie-Michèle Bélanger marketing (26:00)
Mais moi, je
parle pas bien comme toi, mais ça serait vraiment chouette. Dernier quiz, aimes-tu ta compagnie? Ok, je te pose deux questions. Tu en choisis une. C'est des questions un petit peu plus profondes pour nous découvrir lui-même derrière la business. Et je suis obligée de répondre aussi, si ça te convient.
Myriam Jessier (26:09)
Mmh.
Ok, en route !
Marie-Michèle Bélanger marketing (26:19)
Question 1. Comment tes valeurs personnelles se reflètent-elles dans les valeurs de ton entreprise?
Myriam Jessier (26:25)
Ouh, j'adore celle-là, c'est quoi l'autre ?
Marie-Michèle Bélanger marketing (26:27)
Question 2. entrepreneur à succès rêverait-il d'accueillir comme consultant dans ton entreprise et pourquoi?
Myriam Jessier (26:34)
je vais répondre à la deuxième très rapidement parce que c'est la première qui m'intéresse mais la deuxième je veux le dire c'est Alors Napoléon parce que c'était exactement le type de général et pourtant je ne suis pas d'accord avec tout ce qu'il a fait soyons clairs mais c'était le type de général la raison pour laquelle ses troupes le respectaient c'est que c'était le premier sur la ligne. Il descendait avec ses troupes.
Marie-Michèle Bélanger marketing (26:41)
⁓ j't'écoute !
Mmh-hmm.
Myriam Jessier (26:59)
mener la guerre. Il n'était pas à les envoyer au se détruire pour rien. Il montrait terriblement que c'était vraiment un bon leader par rapport à ça et bien entendu quand la société française a décidé de le bannir la première fois et qu'il est revenu, ils ont envoyé l'armée qui était pro Napoléon pour l'arrêter. Tu t'imagines que ça s'est mal passé.
C'est quelque chose pour moi qui est fondamental en fait. J'ai remarqué que j'ai tendance à vraiment apprécier les leaders qui vont mettre la main à la patte. Pas ceux qui sont en mode, je suis prêt à tous vous sacrifier si ça m'avantage moi. Et la première question et celle-là elle m'intéresse énormément pour toi parce que j'ai fait un exercice très très long pour Pragm de bien comprendre les valeurs qu'ils faisaient, que j'acceptais un client ou pas.
Marie-Michèle Bélanger marketing (27:41)
Hum, hum, hum.
Myriam Jessier (27:54)
et les clients que j'accepte et je regrette, j'en veux plus de ça. Donc j'ai essayé de me poser des et pour moi, j'ai neuf grandes valeurs, je parlais de trois d'entre elles. La curiosité, c'est mon moteur. Donc c'est ce qui me permet d'avancer. Je suis quelqu'un de très curieux dans la vie et donc par exemple, j'adore les tracteurs. Donc si quelqu'un travaille avec des tracteurs, bien sûr que ça m'intéresse, mais je vais toujours trouver un intérêt. Et quand je dis que la curiosité, c'est mon moteur, c'est numéro un.
ça veut dire que je veux travailler pour des gens intéressants ou des entreprises intéressantes ou des projets intéressants. Si la personne qui me contacte n'a aucun détroit, c'est pas un feat, déjà, parce que je sais que je vais m'ennuyer. Le deuxième point, c'est que je suis vraiment orientée sur la livraison de choses actionnables. Donc, j'adore la théorie, ça s'entend, je suis vraiment geek, je réfléchis à beaucoup de choses, je suis pas mal smart, ma maman m'a fait diagnostiquer très tôt là-dessus, mais, mais...
ce qui m'intéresse en fait c'est d'avoir des livrables qui sont utilisables par les autres. Donc ça veut dire que quand je fais des livrables, je veux qu'ils soient d'une qualité A +, pour l'utilisabilité. Et des fois ça veut dire des livrables qui sont livrés en vidéo, des fois c'est des très jolis PowerPoint léchés, des fois c'est une checklist boboche, mais c'est adapté aux besoins de la personne. Et le troisième point qui est très très très important pour moi aussi, c'est d'expliquer que je suis très open source.
Qu'est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire que je rends public, pas tout ce que je sais, mais beaucoup de ce que je sais. Toutes mes stratégies, vais aller les enseigner. Je vais aller en parler dans des balados. J'offre beaucoup de contenus. Pourquoi ? Parce que ce contenu-là, moi, je suis capable d'en générer comme des pets ou des roux. Je travaille très dur, j'investis énormément là-dedans. Ce qui fait ma différence en tant que consultante, c'est le bout où si tu viens dans mon cours et que t'es capable de le faire à ta sauce à toi, félicitations, c'est exactement ce que je voulais. Si t'es pas capable...
et que tu veux arriver à ce niveau-là et que tu as compris ce que tu veux, viens me parler parce que je sais que ce que je vais apporter, il n'y a aucune autre agence qui va être capable de faire exactement la même chose de cette manière-là avec ces résultats-là. Maintenant, je veux tout savoir de toi. C'est quoi ton top 1 ou top 3 ?
Marie-Michèle Bélanger marketing (30:07)
vais faire comme toi, parce que moi aussi, c'est des belles questions. La personne que j'inviterais dans mon entreprise, c'est Briony Brown parce que j'ai un côté de moi très sensible. Je ressens les gens, je ressens les choses. les dernières années, j'étais, en tout cas, la première partie de ma vie, j'étais complètement dissociée. Donc, me reconnais dans tout ce que tu dit. Ok? Curiosité, facilité, travailler fort.
Je suis un petit peu, moi je suis, ma dépendance c'est de la dépendance à l'information. J'écoute peut-être 20 heures de podcasts par semaine minimale, des livres audio en plus. Je lis des livres tangibles aussi. Je suis toujours en train de me former, m'informer. Je partage tout publiquement, vraisemblablement. Je fais un balade d'eau que je paye de ma poche. n'y a pas de commanditaire et tout.
suis beaucoup là-dedans. Brené Brown, elle est une experte des émotions.
et je l'amènerais m'aider à gérer, concilier ma vie personnelle professionnelle. Puis là où moi je suis en termes de valeurs personnelles dans ma business, c'est que je suis quelqu'un, je vais dire, en termes de marketing, de stratégie marketing, j'ai très très confiance en mes capacités, ce qui n'était pas le cas il a 15 ans du son. Mais maintenant, l'idée du parcours client, la façon holistique dont je vois le marketing, je vois les angles mort très rapidement, puis je trouve que
Souvent, ce sont les grandes entreprises qui peuvent se payer du conseil, je vais dire, de ce niveau-là, marketing, qui est moins tactique, qui est moins qui l'est, mais qui... Moi, je transforme tout ça, comme tu disais, en plan actionnable, mais j'ai à cœur les plus petites organisations, les plus petites entreprises qui, pour moi, sont le fondement de nos économies, qui sont sous-estimées. On le voit, là, les gouvernements, en ce moment-là. tout cas, nous, au Québec, on investit dans la plus grande entreprise, on investit dans ceux qui...
déjà plein d'argent, on oublie les plus petites organisations, mais qui fondent le tissu social, qui fondent les communautés. Quand tu voyages dans les régions et à Montréal, quand je vais à Montréal, je ne pas manger dans des grosses chaînes. J'ai envie d'aller manger dans des petits restaurants, j'ai envie d'aller dans les petites perles, les petites boutiques, j'ai envie de voir les petits consultants, je n'ai pas envie d'aller dans une grosse firme qui a des bureaux partout dans le monde. J'ai envie d'aller connecter avec des plus petites businesses.
Puis je trouve que, en tout cas, dans ma pratique, j'essaie le plus possible d'aller vers ces gens-là et de les utiliser, tu qu'on s'élève ensemble finalement.
Myriam Jessier (32:30)
Attends, j'ai une dernière astuce pour nous, puis après je vais disparaître. Mais, mais, quand je parle à des obéanels, je leur explique, tu sais le truc numéro un pour obtenir plus de donations ? Tu fais une page qui explique tout sur les reçus d'impôts. Parce que la vérité, ouais, c'est quoi la job de quelqu'un qui va donner ? C'est se poser la question comment ça m'aide, ? Et attention, on est tous très altruistes dans certains moments, mais...
Marie-Michèle Bélanger marketing (32:53)
Mmh, aïe.
Myriam Jessier (32:58)
c'est la question de la probabilité. Quelle est la probabilité que je puisse t'aider avec ça ? Te convaincre que c'est le bon choix et que ça va être simple de tout expliquer. Quand j'explique aux gens, par exemple pour les cégeps, dis vous savez quel est le truc numéro un regarder ? Les vacances, que ce soit à l'interne ou à l'externe, mettez-moi ça disponible. Est-ce que vous savez qui sont les personnes qui vont acheter, qui vont payer les cours ? Mais si c'est des étudiants étrangers, parlons de l'aide financière parce que s'ils n'ont pas les moyens de se le permettre, ils viendront jamais.
Donc quand tu décris ça pour moi c'est très important parce que le tissu social même grande marque peut se placer dedans et réussir mais il faut cette volonté de comprendre l'expérience humaine locale. oui je pense que je suis au bon endroit à parler à la bonne personne.
Marie-Michèle Bélanger marketing (33:35)
Mmh.
Mais puis, tu sais, en tout cas, je vais prôner pour ma paroisse, mais nous, avec notre approche sur le parcours client, c'est ça l'idée, c'est de commencer avec empathie pour notre clientèle idéale, puis choisir, arrêter d'essayer de parler à tout le monde, puis tenter d'identifier qui sont nos réels clientèles idéales et de répondre à un besoin et d'être idéalement les seuls ou les meilleurs en la matière pour répondre à ce besoin-là. Myriam, ça a été un plaisir. Merci de ta générosité. Je pense que tout monde qui a écouté notre discussion...
a ressenti cette générosité dont tu parles, à partager tout ce que tu sais, à partager ton bagage. Si on t'a entendu et qu'on dit « hey, il que cette fille m'aide à réfléchir à ma business, à mon positionnement web, on va où, on commence par quoi.
Myriam Jessier (34:28)
Alors on commence en fait par me contacter via LinkedIn, Myriam Gessier, on peut taper aussi Myriam SEO parce que j'ai bien fait ma job, je plains les autres Myriam et en fait on m'explique qu'est-ce qui motive et quel est le budget parce que mon objectif c'est pas nécessairement de demander toujours plus d'argent c'est de trouver
Marie-Michèle Bélanger marketing (34:39)
YAY !
Myriam Jessier (34:50)
Est-ce que je livre une vidéo de 15 minutes, d'une demi-heure ? Est-ce qu'on se fait des meetings récurrents ? Est-ce qu'on me boucle 150 heures par mois ? Donc ça commence par une conversation. Donc merci beaucoup, et à bientôt au détour du web !
Marie-Michèle Bélanger marketing (35:04)
Oui, merci! Puis tout le monde, crayon, allez chercher le cadran de Myriam puis faites vos devoirs. Merci bien et à la semaine prochaine!
Myriam Jessier (35:15)
Bye