Marie-Michèle Bélanger marketing (01:14)
On se lance dans un nouvel épisode de J'aime ta compagnie, intitulé « Référencement organique SEO » Comment maximiser notre positionnement web à moindre effort? J'adore le « moindre effort »! Aujourd'hui, on reçoit Myriam Gessier de Pragm, qui une agence spécialisée en SEO et avec qui je dois dire que je travaille depuis maintenant des années. On n'a pas fait 50 mandats ensemble, mais on en a fait suffisamment pour que je voie tout le génie.
de Myriam qui arrive à s'ajuster à différents types, grosseur d'entreprises, d'organisations, contexte. Et là, le contexte a changé énormément avec l'avènement de l'intelligence artificielle. Et Myriam, c'est la personne avec qui j'avais envie de jaser pour voir comment on fait pour s'adapter à tout ça. Puis avant de plonger puis de l'inclure à la discussion, je veux juste dire que Myriam, c'est une consultante marketing technique. Elle se dit formatrice aussi à Prague, mais attention.
Elle dit qu'elle est hyper bizarre à la fin de la journée. Elle dit d'en profiter parce qu'il a un léger décalage horaire entre elle et moi aujourd'hui. Et allez voir sa page 404 qui est hyper drôle. Alors Myriam, t'arrives comment aujourd'hui?
Myriam Jessier (02:27)
Alors j'ai tellement de choses à raconter en fait et c'est vrai que je suis assez inhabituelle parce que ça va faire quelques années que je voyage à travers le monde donc je dis bonjour à tout monde depuis Kmunden, une merveilleuse ville en Autriche. Il n'y pas de K, il n'y pas de C, il n'y a pas de H, ça s'écrit d'une autre manière. Donc, donc commençons, commençons.
Marie-Michèle Bélanger marketing (02:49)
wow! T'es extraordinaire! Puis l'autre jour, tu me disais que t'as grandi à Hawaii, que c'est ce qui fait que t'es capable de... Parce que moi, je te voyais écrire en anglais parfaitement bilingue. Je me disais, mais c'est un génie cette fille, comment elle fait? Puis au moins, tu m'as dit, ok, là tu tu m'as fait du bien en me disant que t'as grandi en anglais. je... J'étais là, mais comment?
Myriam Jessier (03:06)
Ouais, ouais ouais.
Non non non, c'est très sincère, la plupart des gens ne s'en rendent pas compte English sounds very very North American for a reason. C'est que j'ai eu l'occasion en fait de grandir aux États-Unis et c'est pour ça qu'au niveau de ma compréhension de comment est-ce qu'on fait du marketing, comment est-ce que ça connecte avec les humains, quelles sont les petites habitudes, j'ai été exposée à pas mal de choses.
Et donc en arrivant au Québec, c'est quelque chose que j'ai absolument adoré et il faut qu'on en parle une
Quand on parle de faire du SEO à moindre coût, c'est très
Et quand je dis à moindre coût, c'est parce qu'il y a un esprit entrepreneurial au Québec qui est juste... Tu peux pas compétitionner avec, en fait. Et ce que je trouve assez intéressant avec ça, c'est qu'il y a vraiment une volonté de faire avancer les choses dans la communauté.
il y a une volonté de réussir et il n'y a pas cette notion de commencer tout de suite avec toutes les raisons pour lesquelles ça ne pas marcher. Il a vraiment une volonté de je vois qu'il quelque chose à faire ici, je suis la bonne personne pour le faire, en route on s'essaye. Et c'est quelque chose que j'aime vraiment et c'est quelque chose que je veux soutenir. Donc c'est pour ça que je suis là aujourd'hui pour discuter de comment est-ce qu'on fait du SEO sans avoir à m'embaucher moi en fait.
Marie-Michèle Bélanger marketing (04:09)
Mmmh !
Puis, initialement, le CEO, moi, j'ai 20 ans d'expérience, donc j'ai vu évoluer le référencement organique. Il y a eu des époques où on essayait de tricher au maximum. Il y a eu des époques où c'est devenu hyper technique, on cochait des cases. Puis là, on est un peu ailleurs et on a eu la chance, la malchance en fait d'avoir des problèmes techniques lors de la première fois où on se prenait pour enregistrer cet épisode. On a eu une super discussion.
Puis, lors de cette discussion-là, tu arrivais à transposer tout le complexe en hyper simple avec les outils d'intelligence artificielle pour que chacun d'entre nous, on soit un petit peu plus stratégique pour sortir en premier. Je vais arrêter de dire sortir en premier sur Google, mais sortir en premier sur n'importe quelle plateforme en ligne, plateforme numérique. peut penser aux plateformes d'intelligence artificielle, aux réseaux sociaux, etc. Mais si on commençait simplement là...
C'est quoi en 2025? On enregistre en avril 2025 quand on parle de référencement organique ou SEO, ça c'est l'expression, l'acronyme en anglais. C'est quoi au juste et pourquoi c'est important pour les entreprises, les organismes de s'y intéresser?
Myriam Jessier (05:39)
on va poser les bases très très simplement. Déjà numéro 1, s'il y a une barre de recherche quelque part, dans un endroit où vous publiez, où vos clients vont aller pour chercher etc, c'est qu'on est déjà en train de parler de ESEO. Pourquoi ? Parce que à la base le ESEO c'était d'optimiser pour les moteurs de recherche pour que les gens puissent nous trouver quand ils nous cherchent. Mais le ESEO a tellement pris d'ampleur et de maturité qu'au final, ça s'est démocratisé.
Et la meilleure façon dont je puisse l'expliquer aux gens qui ne sont pas nécessairement super fans de Google, qui ne pensent pas à tous ces éléments là, c'est que si vous êtes dans les réseaux sociaux et que vous vous dites, est-ce que les hashtags c'est encore utile ? Bien la réponse c'est voilà, ça dépend parce que les machines ont tellement évolué qu'elles n'ont plus besoin qu'on utilise...
ce côté marketing technique de je te mets un petit label pour que tu puisses le lire et comprendre comment est-ce que mon poste à moi il s'intègre dans tout le corpus, la place publique globale des gens qui utilisent ce hashtag. Donc quand je parle de SEO aujourd'hui, les gens me disent oui c'est quoi les mots clés, qu'est-ce qu'on fait ? leur dis on se calme là, je vais t'expliquer comment est-ce que les choses ont changé. Donc dis-moi, est-ce que ça te tente que je t'explique ça un petit peu
Marie-Michèle Bélanger marketing (06:58)
Ben c'est sûr que là, tu me tentes. Tu me tentes parce que tu as une approche très démocratique, très simple. Bord de recherche égale SEO en date de 2025. Partout où on peut chercher. J'adore ça parce qu'on se casse tellement le baisse-titre, texte, mots-clés, URL, hashtag, aller pousser des mots-clés partout. Et puis toi, tu te dis « Oups, attends, on s'élève un peu aujourd'hui
Myriam Jessier (07:01)
Alors ?
Alors, c'est plus simple à expliquer et c'est plus dur à faire, mais pas plus dur à faire pour tout le monde. Et c'est pour ça que j'ai commencé en expliquant pourquoi est-ce que l'écosystème entrepreneurial du Québec, c'est quelque chose de vraiment unique et quelque chose que j'adore. On va y venir. C'est qu'un moteur de recherche à la fin de la journée. Et alors, on le dit tout le temps, on parle des algorithmes de recherche. ben tiens, on parle pas juste des algorithmes de recherche.
on va parler de l'algorithme de méta, va parler de l'algorithme de TikTok, etc. Comme je l'ai dit, ça s'est vraiment, vraiment démocratisé. Donc, c'est même plus une question, même la notion de recherche a évolué pour vouloir dire, ben tiens, les machines nous comprennent tellement bien qu'elles vont nous montrer ce qui pourrait potentiellement nous intéresser, ce qui pourrait probablement nous intéresser. Et ça, c'est très, très important parce que l'évolution finale de ce type de technologie qu'on a aujourd'hui,
c'est ce qu'on appelle les LLM, c'est les chats GPT, les Perplexity, les Gimini. C'est que je te dis avec une phrase naturellement construite, je cherche ça et tu me reviens avec des informations à mon niveau à moi. Donc comment est-ce que cette magie, opère ? Comment est-ce que ces algorithmes, sont aussi capables de prédire, de dire probablement que tu vas aimer ça ? Et bien ça fonctionne non pas avec des mots-clés, non pas avec des hashtags, mais avec ce qu'on appelle des vecteurs. Et là...
Ça c'est un mot que la plupart d'entre nous on ne connaît pas. Mais ça va faire 10-15 ans que l'intelligence artificielle en marketing elle roule. Ça ne pas dire que ça fait 10-15 ans que la boîte de Pandore est ouverte à tout le monde pour le voir. Donc moi, toi, oui on le suit, on le sait. Mais ce n'est pas tout le monde qui sait le changement fondamental qui est arrivé ces dernières années. C'est que maintenant... Alors là je vais utiliser une anecdote un peu bizarre mais si je te parle...
d'un film culte des années je crois 90-2000 où n'importe quel dude qui veut aller au gym va regarder son coach et va dire regarde tu vois la photo c'est ça le corps que je veux et bien c'est souvent une photo d'un acteur de ce film et en plus c'est un regroupement de gens mais t'as pas le droit de parler du regroupement puis il a une affaire de cancer du sein mais chez un homme mais la plupart des gens vont me regarder et faire
Qu'est-ce qui se passe ? Une machine ou quelqu'un qui aime un la filmographie de ces années-là et qui se souvient de ce que c'était ou qui est allé au gym demander au coach, la personne va faire, ça c'est Fight Club, c'est Brad Pitt, le corps de Brad Pitt, c'est celui que tout le monde veut. Et donc l'idée c'est que tu peux taper ça dans le Gémini et il va te dire, vous faites probablement référence à Fight Club. Et ça...
ça souligne le truc, j'ai jamais utilisé le mot clé pour décrire ce film. J'ai utilisé des sujets qui m'ont intéressé moi, qui m'ont fait rire que mon cerveau il a popé en disant « oh comment est-ce que je pourrais décrire ça ? » Mais la plupart des gens feraient pas ça. Sauf qu'une machine elle est capable de connecter et de dire « ah je sais ce que tu cherches ». Et donc ça, devient très intéressant parce que maintenant je peux potentiellement parler à la machine de différentes façons, déjà de une plus naturelle.
mais de deux, je peux même prendre une vidéo de, par exemple, mon évier qui fuit et dire, trouve moi un plombier proche de chez moi qui peut me régler ce problème-là, celui-là, parce que moi je ne pas l'expliquer. Et la machine va dire, va checker les avis, va regarder, dire, ce seraient ça les plombiers disponibles. Et l'intelligence artificielle nous permet de faire ça, d'avoir une compréhension beaucoup plus nuancée en tant que client, mais aussi en tant qu'entreprise. Donc...
Marie-Michèle Bélanger marketing (10:58)
Mmh.
Myriam Jessier (11:14)
ça veut dire que la machine comprend, et puis quand je dis la machine c'est bien entendu les différents types d'intelligence artificielle qui sont déployés dans ces plateformes là, ok ? Mais ça nous permet d'avoir une compréhension beaucoup plus sophistiquée de ce que les gens veulent dire quand ils vont taper des mots-clés. Et donc on essaye de répondre à la question derrière la question. Et c'est pour ça que le premier exercice que je conseille aux gens pour bien comprendre
Comment ça marche l'absence de mots-clés ? Vous allez dans le tchat GPT ou dans Gemis, ça m'est égal, c'est un exercice qui est vraiment simple. On prend une capture d'écran de son logo et on va voir la machine, fait coller, CTRL V et on dit, dis-moi tout ce que tu peux me dire de cette entreprise-là. Et si la machine, elle n'est pas capable de détecter ton logo, mon logo, votre logo, pour ceux qui écoutent,
c'est qu'il y peut-être un problème d'ambiguïté, c'est que la machine elle a peut-être pas compris qui est la marque. Et quand je disais, c'est beaucoup plus simple à expliquer, mais c'est beaucoup plus dur de faire du bon marketing, c'est qu'il y a des marques qui sont internationales, qui pendant des années ont misé sur le pouvoir de la marque, mais je pense que le terme approprié c'est tout en étant des crosseurs. Tu me corrigeras si j'ai tort, mais...
Marie-Michèle Bélanger marketing (12:40)
Non
non non, de croissant avec un grand C.
Myriam Jessier (12:43)
⁓
oui ! Et donc tu fais, non mais c'est quoi cette qualité ? Qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi ça tient pas ? Puis on s'attend à ce que tu avales et que, bah parce qu'un influenceur t'a parlé de ça, tu vas accepter. Aujourd'hui, ça marche plus comme ça. Il y a vraiment un retour du bâton. On voit le pendulum qui va de l'autre côté et ce sont les communautés qui se parlent et c'est très simple pour moi effectivement d'aller taper et dire, donne-moi tous les avis positifs et négatifs d'une entreprise.
est-ce que je peux faire avec eux pour tel et tel service ? tiens on va dans ce restaurant là quels sont les meilleurs plats et ceux que je dois éviter ? et donc les marques perdent une partie du contrôle d'accord mais il a ce côté beaucoup plus sophistiqué qui embarque et si on fait bien les choses en tant que marque et bien je ne dis pas que toute la job est faite attention loin de là mais je dis qu'on a déjà un très gros avantage compétitif
parce que la machine, a compris nos empreintes sur le web et elle sait ce que les gens disent de nous, ce que nous on dit de nous-mêmes, ce qui se passe dans l'écosystème pour répondre de manière beaucoup plus contextualisée. C'est moins primitif en fait.
Marie-Michèle Bélanger marketing (13:54)
Mais avant, c'était comme cause à effet, c'était très linéaire. Puis, tu moi, ça fait 20 ans que je fais du marketing, puis souvent, c'est très difficile... Comment je dirais ça?
Le concept de marque est très abstrait. Le cerveau humain est très intelligent. Je ne suis pas en train de dire que les machines d'intelligence artificielle sont intelligentes. Elles ne le sont pas Le cerveau humain est très intelligent et il y a beaucoup de subtilité. Donc quand on un choix de consommation XYZ ou même un choix de à quel organisme je vais faire un don cette année, tous les choix qu'on fait de où est-ce que je mets mon temps, mon argent, mon énergie.
c'est le cumul de plusieurs points de contact, de plusieurs informations, de référencements, de différentes marques qui vont faire qu'on va choisir A ou B. Même chose en employabilité, quand on va choisir de travailler pour X ou Y, quand on va être devant deux offres d'emploi très alléchantes, très équivalentes, c'est la marque qui va l'emporter. On s'en rend pas compte. C'est la marque et c'est très très subtil. Et là, ce que tu es en train de nous dire, c'est que les machines se rapprochent de cette subtilité-là, de l'ensemble.
de tout ce qui se passe avec notre marque sur Internet, parce que la machine ne va pas aller lire ce qui s'est passé dans tel kiosque, à tel endroit, à moins qu'on ait documenté sur Internet ce qui s'est passé, mais elle aller lire l'ensemble de l'oeuvre de notre marque en ligne pour tenter de donner des recommandations les plus efficaces. c'est ce qui fait que de plus en plus on observe, même si c'est hyper polluant, d'aller faire nos recherches sur des moteurs d'intelligence artificielle. C'est beaucoup plus polluant qu'une recherche Google, par exemple.
Mais les gens vont aller là parce que les résultats sont plus… c'est plus simple, c'est plus facile. La machine, elle fait quelques coups pour nous. Quand tu dis qu'elle reconnaît le problème de plomberie et nous met en lien vers le plombier le plus susceptible d'être l'expert en la matière, le fait du travail pour nous, c'est beaucoup plus facile pour notre cerveau.
Myriam Jessier (15:33)
C'est plus simple.
Et alors, je vais donner quelques petites nuances parce qu'on est en train de parler de comment faire du SEO à moindre coût. Donc j'ai déjà donné un conseil, capture d'écran du logo, voir ce qui se dit. Ok, c'est très bien. Mais on peut le prendre aussi de différentes manières et essayer de comprendre comment est-ce qu'on s'intègre dans son écosystème en disant bon, c'est qui les meilleurs pour ceci cela dans telle région et voir qui ressort. Et ça m'amène à mon deuxième conseil concret. Moi, ce que je conseille, c'est de challenger la machine et de lui dire
Marie-Michèle Bélanger marketing (15:53)
Ok ?
Mmh.
Myriam Jessier (16:21)
Mais dis-moi pourquoi est-ce que tu m'as donné ces conseils, sur quels critères tu te bases ? Parce que ça, ça nous permet de mieux comprendre comment est-ce que la machine, elle fait ses choix, comment est-ce qu'elle définit ce que c'est le meilleur ou le chef de file dans un coin. Et c'est quelque chose qui va un petit peu plus loin aussi quand on comprend que maintenant, on n'a plus en tant que client...
j'ai plus à me tenir devant un truc et faire est-ce que c'est vegan ? est-ce que mon ami Florian il va pouvoir le consommer ? maintenant je prends une photo et je dis hey tu lis la liste des ingrédients s'il plaît et tu vas me dire si c'est vegan point regarde la marque et dis moi si c'est vegan donc ça veut dire qu'il a une partie de cette confiance envers la marque qui est maintenant remise dans la main des gens et il a beaucoup plus de contrôle mais de l'autre côté on revient comme tu l'as dit à la marque c'est quoi ?
c'est quelque chose d'abstrait. Alors, parlons, avant de plonger dans la décryption de qu'est-ce qui va ressortir pour la machine, pour une marque, parlons de pourquoi est-ce que c'est important une marque ? D'un point de vue neurocognitif, donc neuroscientifique, comment est-ce que les humains y pensent avec leur cerveau ? Une marque, c'est une encre sémantique, donc c'est une encre comme un bateau, là on s'encre quelque part, et le côté sémantique, ça veut dire que c'est une encre dans le sens.
dans la façon dont nous on va faire en sorte que tout le monde autour de nous fasse du sens. Et les humains se racontent beaucoup d'histoires, on a un pilote interne qui nous raconte des histoires, des fois on appelle ça la conscience, des fois on appelle ça autre chose, mais, il a un bout dedans qui s'appelle la familiarité. Et en tant qu'humain, il faut penser à notre cerveau comme si c'était une machine de chat de GPT, parce que...
Marie-Michèle Bélanger marketing (17:59)
Hehehehe...
Myriam Jessier (18:10)
Tcha?GPT, Gémini, tout ce qu'on appelle les LLM, les Large Language Models, ils font en sorte d'essayer de mimiquer, de répliquer la façon dont nous on pense. Ce n'est qu'un pâle reflet de nos compétences. À très grande échelle, certes, mais c'est pâle reflet. Et donc, avec la familiarité, quand tu fais bien ton travail et qu'une marque est ancrée dans la tête des gens, eh bien, c'est quelque chose d'assez extraordinaire parce que c'est raccourci. C'est un raccourci dans la prise de décision des gens.
Donc j'en parle à n'importe quelle personne qui a grandi au Québec. Si je te parle d'une banque, c'est qui la banque de ton enfant ? C'est qui la banque de tes parents sûrement et de tes grands-parents ?
Marie-Michèle Bélanger marketing (18:52)
Grand-parents, je ne le sais pas, la bande quand j'étais petite, c'était Desjardins parce qu'ils nous donnaient des trucs à l'école. Puis mes parents n'étaient pas là et je me posais beaucoup de questions par rapport à ça quand j'étais petite justement. Il y avait des... Ouais, ouais, ouais.
Myriam Jessier (19:03)
Exactement
! Parce que ça a été intégré dans ta... Et c'est pour ça d'ailleurs qu'on ne permet pas de faire ça avec les enfants en ce moment hein ! Mais la familiarité c'est quelque chose de très très important. Donc quand on va par exemple dans un nouveau pays, moi c'est ce que j'ai vécu parce que ça s'entend mon accent là hein, je ne viens pas du aux surprises, mais le...
Tu t'imagines le premier hiver tu prends ta décision d'acheter des bottes parce que tu te rends compte que tes bottes elles font pas l'affaire elles sont cute elles sont adorables c'est des bottes de décoration comparé à vrai bottes dont tu as besoin l'hiver et la première chose qu'on fait c'est qu'on demande à ses collègues au travail parce qu'on n'a peut-être pas encore d'amis et donc on se fait conseiller des choses on devient familier ça s'en store et après ça va falloir faire de la job pour une autre marque à rentrer dans notre tête et donc
pendant des années on avait aussi le bah ça c'est bien, la marque c'est très bien moi j'en fais partie de cette gang qui fait moi mais faut que tu sois présent là où les gens te cherchent et donc là t'as une opportunité de bien te positionner ok c'était génial pendant très longtemps mais maintenant avec tous les changements que j'ai expliqué il n'y a même plus cette chance nécessairement contrôlée de dire si je fais tous mes mots clés correctement si j'écris mon contenu je vais me positionner dans les résultats et je vais avoir une chance de
dépasser cette entreprise qui se positionne en numéro un grâce à sa marque. Et aujourd'hui c'est un mélange entre les deux, produire du contenu, montrer patte blanche pour dire non mais on a compris nos utilisateurs, nos consommateurs etc. et construire une marque qui est pérenne, qui va soutenir ses efforts. Donc je vais répondre à la question derrière la question de certaines personnes qui doivent se dire
Si l'intelligence artificielle a tout ce contexte là, c'est génial, je vais produire tous mes contenus marketing avec. Et là, je ne pas oui, je dis pas non, j'amène juste un élément très concret. Sans le savoir des marques, sans le savoir la compréhension fine de la clientèle qui est fidée à la machine dans une demande, une requête, le contenu que vous allez générer, c'est exactement le contenu que...
Microsoft, Google et tous les autres sont capables de générer avec leurs machines depuis plus de 10 ans en fait. C'est juste qu'ils se retiennent gentiment là. Mais Google ça fait des années qu'ils réécrivent les métades descriptions dans les résultats. l'idée c'est, si vous allez produire du qu'une machine pourrait produire en un seul prompt, puis même pas un prompt spécialisé, gardez-vous une petite gêne parce que Google est capable de savoir que vous avez fait ça.
Marie-Michèle Bélanger marketing (21:31)
C'est vrai.
Myriam Jessier (21:46)
est capable de intimement comment vous l'avez fait ou qui est-ce que vous avez copié et juste traduit et vous montre tout simplement pas. Donc ça c'est important parce que maintenant il a cette notion de aller chercher les contenus pour les montrer, coûte de l'argent. Donc pour économiser de l'argent maintenant les robots ils sont capables de faire l'équivalent de... Moi je fais ça quand je magasine, mon chum réalise pas à quel point il a de la chance.
Marie-Michèle Bélanger marketing (22:10)
⁓
Myriam Jessier (22:10)
On va
dans une boutique, tu je la regarde de loin la boutique, là je regarde la porte, je regarde quelques items, je fais... Naaah, c'est pas pour moi. Et je passe. Genre... Genre... Ouais. Et bah la machine elle regarde les pages, elle fait... Ouh ça c'est un gabarit que j'ai déjà vu dans des sites spammy. Ouh ça c'est un titre qui ressemble à une des questions que t'as pioché dans les questions de Google là, le also asked. Ouh je... Ouais...
Marie-Michèle Bélanger marketing (22:20)
un échantillon.
Myriam Jessier (22:38)
Merci non merci, ça me tente pas, je vais pas dépenser de l'argent à indexer du contenu qui est médiocre. Donc ça c'est un bout, j'espère que ça démystifie ça pour pas mal de monde qui écoute en mode, mais est-ce je peux tout faire avec chat GPT ?
Marie-Michèle Bélanger marketing (22:55)
Non, pis même moi je dois avouer que de plus en plus, là, je dirais que ça fait peut-être à peu près, je vais dire, un 6-8 semaines, là, que je tend à décrocher Par exemple sur LinkedIn, je vois qu'il a plein de gens qui font des publications uniquement de Chagipiti avec encore les magiscules, pis ça me déçoit d'individus de leaders d'opinion que je suivais qui écrivent uniquement avec la machine, ont pour travailler, et c'est beige, c'est plate, c'est... Et donc...
Myriam Jessier (23:07)
...
Marie-Michèle Bélanger marketing (23:23)
je me détache de ces contenus-là. Ça m'intéresse moins, je l'observe que ça me plaît moins, ça me nourrit moins.
Myriam Jessier (23:31)
Alors j'ai réponse par rapport à ça, c'est que moi j'ai quelques petites nuances. Numéro 1, si je sens que la personne c'est pas sa première langue et qu'elle essaye de s'adapter, donc par exemple on a beaucoup de gens qui sont ukrainiens au Québec en ce moment, quand je reçois des courriels, je réponds en disant est-ce que tu as utilisé cette technologie pour t'aider à me parler ? Et si oui, je comprends. Voici ce que la machine n'a pas bien fait, comment t'accueillir.
Marie-Michèle Bélanger marketing (23:47)
Hum, ça c'est différent. Oui. Oui oui oui oui oui.
Myriam Jessier (24:00)
mais c'est pas la majeure partie des gens donc je vais expliquer un autre point puis je vais expliquer un truc qui m'énerve moi c'est pas tant les publications parce que j'essaye de me raconter un truc en mode t'as donné tellement de conférences que tu les as fidées dans la machine pour t'économiser du temps on sait que c'est pas vrai mais je me raconte des histoires mais les commentaires en chat j'ai pété genre à quoi ça sert ? si je voulais parler à une machine je parlerai à une machine j'ai pas besoin de toi
Marie-Michèle Bélanger marketing (24:24)
C'est des machines qui se parlent, ! Des fois, tu vois, c'est des machines qui se parlent Pourquoi ?
Myriam Jessier (24:26)
Oui alors ?
Alors j'ai deux trucs, numéro 1 si les gens sont fascinés par ça, ça s'appelle la théorie de l'internet mort, Dead Internet Theory, que nous avons tellement d'agents IA, que au final il y a tellement de bots que c'est des bots qui se parlent entre eux sur Reddit dans les commentaires pour essayer de manipuler les
second point c'est que fondamentalement, et ça c'est très important, on a bougé notre définition de la médiocrité, donc quand j'enseigne
aux gens comment utiliser des LLM pour bâtir une campagne marketing. Parce que oui, ça se fait, c'est un excellent assistant, mais l'IA ne pilote jamais. Donc chaque fois que j'entends des AI-driven, Data-driven, fais, bon, la data conduit, t'es où toi alors pendant qu'elle conduit le véhicule ? Pareil pour l'IA, vous êtes où pendant que l'IA pédale ? Donc, revenons à la définition. Quand on parle de médiocrité, avant, il y avait des contenus poche qu'on achetait sur Fiverr ou des trucs générés par des machines, c'était au bout, c'était des poches.
on monte à la moitié, la médiocrité c'est vraiment la cloche, la moyenne du truc et à la fin on a les meilleurs contenus possibles et les meilleurs contenus possibles on sait que c'est genre la coûte plus chère, qui prennent plus de temps, que ils ont peut-être des équipes etc. Mais aujourd'hui avec Lia, le contenu vraiment poche on en voit de moins en moins parce que Lia fait de quoi qui paraît bien en surface donc ça veut dire que ça c'est
c'est beaucoup moins une montée comme ça, c'est vraiment une montée à pic et qu'on a énormément de médiocrité et qu'on redescend très fortement vers les meilleurs. Donc ça veut dire qu'on a plus la jolie petite cloche, on a genre une espèce de Everest de médiocrité et c'est ça qui se retrouve publié en ligne. Donc quand on est une marque, il faut toujours se poser la question à quel degré de médiocrité je me sens à l'aise de laisser ça sortir. Donc je m'explique. Quand on fait des annonces en disant par exemple, par exemple,
on est une ville qui doit annoncer un avis d'ébullition. On a besoin que toutes les informations clés soient dedans, que ça prenne en charge les émotions des gens, mais est-ce qu'on a besoin de passer quatre heures pour essayer de rédiger le voilà.
Marie-Michèle Bélanger marketing (26:39)
Ben non!
Mais ça c'est le jugement, c'est le jugement humain derrière l'utilisation de la machine, tout à fait.
Myriam Jessier (26:43)
et
Et est-ce que les gens sont prêts à tolérer ça ou pas dans le contexte ? Donc ça sous-entend bien comprendre. Donc c'est là où pour les marques, moi mon conseil au niveau du SEO, c'est que si vous allez produire des contenus pour vous positionner dans Google ou vous positionner dans les résultats de tchats de gpt, il faut bien comprendre. Le contenu, on peut utiliser l'IA pour nous aider à le faire, pour bien comprendre, pour bien cerner. autre astuce pour les gens qui vont rédiger.
Marie-Michèle Bélanger marketing (26:55)
Mmh.
Myriam Jessier (27:15)
Ce que je vais lui demander c'est, rédige-moi 15 titres accrocheurs dans des styles différents. Donc je vais choisir des publications, des influenceurs, des trucs. Quand je m'ennuie je demande Nicolas Cage, comme ça je sais que ça va toujours être haut en couleur, tellement pas ce que je veux que je rigole. plus de ça ce que je vais demander aussi c'est, aide-moi à comprendre ce que les gens essaient d'accomplir. C'est quoi leur besoin par rapport à ma marque ? C'est quoi la job qu'ils sont venus faire ? Aide-moi à bien comprendre...
quelles sont les attentes de ces gens là, ok, je donne les mots-clés que j'ai identifiés ou je montre ce que les compétiteurs font, puis je dis, allez, tu vas me rédiger de quoi avec mon objectif, c'est que les gens comprennent bien à quoi ça sert et que la prochaine étape, c'est qu'ils me contactent ou qu'ils achètent. Et donc là, ce contenu-là qui va être produit, je sais qu'il est déjà pas aussi médiocre qu'un contenu simple où on lui demande, rédige-moi une fiche produit pour tel item. Il est beaucoup plus centré sur l'humain, mais en plus de ça, derrière, je faire un...
Marie-Michèle Bélanger marketing (28:07)
...
Myriam Jessier (28:15)
ça ça sonne pas comme notre marque, ça je le ferai autrement, moi je sais à quoi correspond mon gabarit, on le modifie. Et cette modification là, c'est ça qui fait la différence pour Google et les autres. Pourquoi ? Parce que cette différence, c'est ce qu'on appelle un gain d'information en informatique. Donc le gain d'information, c'est que la machine avait regardé en disant numéro 1, est-ce que tu es en train de me raconter n'importe quoi ou est-ce que tu colles avec le consensus ? Le consensus étant
au consensus médical, au consensus que par exemple des chouquettes ça a des gros morceaux de sucre dessus ou que tu sais la poutine on fait ça avec du fromage squeak squeak pas autre chose pas des mentales voilà une fois que tu passes la barre de est-ce que je te fais confiance parce que tu racontes de quoi la machine va regarder par rapport à tout ce qui existe en ligne tout ce qu'il a dans ma base de données
à quel point est-ce que tu te démarques et à quel point tu ramènes une valeur et donc les marques doivent se poser la question de 1 est-ce que je suis la meilleure source pour cette de 2 est-ce que j'apporte une valeur ajoutée concrète ça c'est les deux choses qui aident réellement à se démarquer même si on utilise l'intelligence artificielle pour rédiger les comptes
Marie-Michèle Bélanger marketing (29:34)
t'avais, initialement, comme je disais, on a eu des problèmes d'enregistrement. Puis t'avais préparé une forme de tableau qu'on pourra intégrer au Biolog, comme ressources pour nous aider à dire OK, oui, a tous ces agents de recherche qui existent maintenant. » Comme tu le disais, c'est simple à expliquer, c'est difficile à faire, mais t'avais préparé un tableau pour nous aider à nous, transposer là-dedans.
puis arriver à strasser notre chemin finalement à notre organisme, à notre entreprise.
Myriam Jessier (30:05)
et c'est quelque chose que j'adore montrer aux gens. Pourquoi ? Parce que c'est très difficile de comprendre où est-ce qu'on en est avec tous ces changements. On n'y arrive pas, on ne pas où donner de la tête. Donc la meilleure façon de faire ça, c'est de se poser la question comment est-ce que ma marque elle communique avec le monde ? Et à l'âge de l'intelligence artificielle, cette communication-là, elle se passe dans un cadran, donc...
Quand je parle d'un cadran, qu'on a le premier bout. Qu'est-ce que la marque, elle sait d'elle-même ? Qu'est-ce que la marque, elle dit ? Donc ça, c'est comment est-ce qu'on communique nos valeurs, comment est-ce qu'on communique notre identité. Ça va être aussi bien les couleurs. Donc, j'ai une petite anecdote là-dessus. J'ai travaillé à Banque nationale il y a bien des années. Et quand j'ai posé ma démission, je me suis teint les cheveux en bleu fluo. Parce que les cubicules étaient bèges.
et que tout le monde était coincé avec moi pendant deux semaines à voir du bleu fluo au-dessus du cubicule.
Et pour te donner le contexte, les gens étaient tellement formatés dans la banque qu'on m'a posé la question, est-ce que tu t'en vas travailler chez RBC ? J'ai dit non, pourquoi ? Mon dieu, si. Et j'ai demandé pourquoi, j'ai dit mais tu penses que je me suis teint les cheveux pour continuer à travailler dans une banque ? Ils m'ont dit bah c'est la couleur officielle de RBC, tu comprends ?
Marie-Michèle Bélanger marketing (31:21)
C'est drôle !
Hey, ça c'est drôle! Ça, me fait rire! OK!
Myriam Jessier (31:36)
Donc tu vois à quel point les couleurs ça impact, à quel point les typographies, voilà, exactement.
Marie-Michèle Bélanger marketing (31:42)
Oui, les codes, les codes graphiques, la signature
visuelle de la est importante, elle est déterminante.
Myriam Jessier (31:48)
Et... et... ouais.
Et c'est pour ça que mon premier conseil c'était, prenez votre logo et demandez à une machine qu'est-ce qu'elle voit, qu'est-ce qu'elle sait de cette marque. Parce qu'on a dans le premier cadran ce que la marque elle sait d'elle-même et ce qu'elle communique. Ok ? Et donc ça il faut garder un œil dessus pour bien comprendre qu'est-ce que j'ai communiqué. Parce que après ça, on a ce que les gens ils disent de la marque. Et alors ça c'est très intéressant parce que...
Si on a des gens qui sont spécialisés en réseaux sociaux, ils savent très bien que tout ce qui est social listening là, il faut être au courant. Moi, la façon dont j'adore utiliser ça, c'est d'aller dans un outil qui s'appelle perplexity.ai, ok ? Et c'est un compétiteur à TchatGPT, à Gemini, tout ça. Mais il a un petit bouton, ok ? Qui permet de sélectionner seulement les conversations sociales. Et là, il va aller chercher des posts sur Reddit.
dans les communautés québécoises locales mais aussi d'intérêt global pour l'industrie et il va dire ce que les gens y pensent donc quand je veux créer du contenu qui se démarque je cherche le deuxième cadran aussi qu'est que l'intelligence artificielle va ressortir de ma marque ? ou je suis peut-être au courant, je suis peut-être pas au courant mais ça serait important d'être au courant et donc ça c'est assez intéressant de voir ça parce qu'on se challenge
on n'est plus dans une chambre à échos à essayer de voir seulement les trucs où on est tagué ou ceci cela. On voit les dans la forêt digitale. Et donc, on se retrouve avec le cadran et comment ça se préciser ? C'est plus juste la marque comme dans les années 50 qui parle aux gens sur un énorme billboard le long de l'autoroute. Ce n'est pas des publicités ad nauseam dans les années 80, 90 à la télé.
c'est que là il a ce que la marque elle ce que les gens confirment de la marque ou infirment de la marque et la prochaine étape dans ce cadran c'est de se dire ok d'accord alors il a ce que je dis, il ce que les autres disent de mais la marque elle a des choses secrètes donc il y a des choses que la marque elle sait que les autres ne savent pas et ça ce sont des empreintes aussi sur le web pour que la machine elle comprenne, elle comprenne que Coca-Cola c'est une recette secrète
que par exemple les efforts de certaines entreprises pour embaucher plus de femmes, ou il y a des efforts d'entreprises qui visent à être plus écologiques pour vrai en fait, pas juste tiens on a payé pour installer trois pauvres sapins ça devrait compter. Tous ces bouts là, la machine elle va aller les avaler et puis bien contextualiser la marque. Donc ça veut dire que pour les grosses entreprises qui doivent
légalement publier des trucs sur, par exemple, leur mise en bourse ou autre. Avant, ça prenait des gens super pointus qui vont aller chercher les informations et qui vont les mettre en contexte et qui ont une bonne audience pour se faire entendre. Et donc, des marques qui font des choses assez affreuses comme, mettons, mettre de la colpe à adapter sur les panneaux en métal de leur voiture, Cybertruck, bien ça, ça disparaîtrait. Tu payes un bon journaliste, une bonne gagne de journalistes.
tu fais tes relations publiques, relations de presse, plus personne n'en parle, bien maintenant ça, les machines elles catchent et elles contextualisent.
Marie-Michèle Bélanger marketing (35:14)
Elles souviennent de l'ensemble des choses qui ont été dites, dans le fond.
Myriam Jessier (35:18)
Exactement et donc si par exemple il y a une rumeur qui est lancée, cette rumeur des fois elle est réelle, des fois elle est fausse mais elle va quand même fidé l'image de la marque. Et donc ces trois bouts là ensemble, ils amènent au quatrième bout de mon cadran. C'est comment est-ce que la marque elle est narrée par ce nouvel ambassadeur de marque. Les machines LLM, Tchadjapéete, Gemini, Perplexity, Claude, etc. Et donc
D'ailleurs on va aussi dire Mistral qui propose le SHA qui est un LLM fait en Europe en fait je dis ça parce que les données des LLM américains on se pose des questions même s'ils promettent qu'ils vont protéger nos données on a vu beaucoup de promesses donc c'est pour ça j'en profite pour dire il y a des compétiteurs européens il y en a certains au Canada qui commencent à émerger aussi donc l'idée de
de se poser la question, bon ben j'ai cet ambassadeur de marque. Puis c'est pas un ambassadeur que je peux soudoyer. Donc, qu'est-ce que je fais pour contrôler tout ce discours ? Et c'est là qu'on a tout le cadran. C'est là où c'est important de se dire, il y a des facettes différentes à cette game, et si jamais il a un problème, eh bien je ne peux pas juste magiquement payer pour que ça disparaisse. Il faut que je travaille ma marque. Et qu'est-ce qu'elle veut dire ?
comment est-ce qu'on communique et de se dire et si ça, ça se partagé demain ? Est-ce que ça va me hanter ou est-ce que ça va me booster ?
Marie-Michèle Bélanger marketing (36:53)
Donc, si on revient à la base, c'est
les vrais bons joueurs intègres devraient tirer leur impeinte du jeu dans les années à venir, dans le sens où avant, il y avait une game de gros joueurs qui avaient beaucoup d'argent, qui pouvaient se payer les meilleures firmes de relations publiques, les meilleurs avocats pour faire taire des gens, etc. Tandis que là, si on fait les choses pour les bonnes raisons, en passant à nos réels clientels idéals, aux réels besoins, qu'on fait bien les choses, ou du moins de bonne foi,
On devrait, sur les prochains mois, aller voir qu'on tire davantage notre épingle du jeu, alors qu'avant, c'était les riches qui avaient plus de pouvoir, qui prenaient le dessus sur la situation, sur le rayonnement.
Myriam Jessier (37:35)
Exactement et alors c'est bien ce que je raconte ça fait rêver mais concrètement ça nécessite quand même un effort de marketing parce que ça nécessite ça c'est un truc que je trouve absolument fascinant avec les entreprises je dis quelles sont vos valeurs c'est quoi votre mission pourquoi vous êtes là qu'est qui fait que vous êtes mieux que les autres moins bien ou quand je dis poliment c'est qui votre compétition on est tous amis s'il a pas vraiment de compétition
bon ? Parce que pour un client, il y a toujours une compétition. Il y a toujours une autre chose qui va faire la job. Et ce n'est pas nécessairement les compétiteurs qu'on pense. Donc c'est pour ça, ouais. Et ça, c'est important. C'est que quand on me j'ai pas mal de clients comme ça que j'adore, je les affectionne, mais j'en ai trois, ce qui est déjà pour moi pas mal, c'est même énorme. Ou le début de notre relation, c'est, on t'a recommandé à moi, fais un estimé. J'envoie l'estime, on me dit...
T'es deux fois plus cher que toutes les autres firmes qu'on a Et là je dis ok, mais en fait je t'explique exactement pourquoi chaque élément il fait comme ça. Je t'ai donné différentes options et si je suis trop chère pour toi, c'est ok. Tu n'es pas le client pour moi, je ne pas la consultante pour toi. Mais quelques années plus tard, ils reviennent, font ouais, ben en fait, non, on a vraiment besoin maintenant, on a compris pourquoi. Et...
Marie-Michèle Bélanger marketing (38:54)
Exact, oui. J'ai vu que ça
aussi.
Myriam Jessier (38:58)
Je me doute parce que voilà, ouais quand on fait du marketing assez longtemps on le sait et si jamais il y a des gens marketing qui écoutent ça et vous vous dites ça m'est jamais arrivé ça alors il faut aussi redéfinir ce que vous offrez quelle est votre valeur en fait pourquoi parce qu'on s'intègre dans un tissu social ok donc qu'est que ça veut dire un tissu social c'est qu'on a un contrat social j'ai un diplôme en sociologie en fait la plupart des gens ne le savent pas donc c'est pour ça que je vais expliquer
Marie-Michèle Bélanger marketing (39:03)
Bye.
Myriam Jessier (39:26)
Quand on parle d'un contrat social c'est que nous en tant que société on s'est mis d'accord qu'il a des choses qu'on fait et il des choses qu'on ne fait pas. Donc par exemple une des choses qu'on ne fait pas au Québec c'est se boucher la narine et souffler très fort pour se moucher sur le Et ça c'est quelque chose que j'ai vu énormément quand je suis partie en Chine en fait.
Marie-Michèle Bélanger marketing (39:47)
C'est commun
là-bas de se moucher comme ça, ici tu vois... Mais moi quand je vois ça ici, c'est comme si ça challenge mon contrat social à l'inter.
Myriam Jessier (39:57)
Exactement
! C'est pour ça que j'en parle ! C'est exactement la raison ! Et donc on a tous signé ce contrat social et en ce moment, et bien le contrat social il est en train de s'effriter parce que y'a eu beaucoup de mauvais joueurs et donc là je parle pas d'éthique ou de quoi que ce soit mais à partir du moment où toi tu prends et tu endommages la game pour le reste d'entre nous et bien ça cause des problèmes
Et donc on a le choix en tant que marque de dire on s'en fiche on va continuer encore plus fort à presser le citron où on se dit je sais que je m'intègre dans une communauté et que je réponds aux besoins sincères de la communauté. Et donc quand on dit par exemple qu'il faut faire attention à la compétition c'est que pour moi j'aurais jamais pensé à ça mais un tracteur c'est genre la meilleure Genre
côté Rimouski là un petit peu quand tu sors de la mais les tracteurs déneigeuses moi j'adore ça. Ça fait la job, très bien, ok ? Mais c'est pas une vraie compagnie de déneigement. Quand j'habitais à Saint-Germain-des-Prés, en fait c'était un doute qui s'appelait Mario qui faisait le déneigement pour tout le monde et on le payait de manière très Il n'avait pas besoin de faire de marketing parce que son marketing était là dans la qualité, dans sa communauté, il était intégré. Donc tu pouvais demander à n'importe qui et tu savais que Mario il allait passer.
C'est cool, mais Mario, il a pas une vraie entreprise telle qu'on l'entend en terme de j'ai des besoins en marketing digital, j'ai besoin d'être vue, j'ai besoin que les gens comprennent quel est ma business. Donc à partir du moment où on opère à une échelle un peu plus grande que celle de Mario, le marketing devient important et on se dit, comment est-ce que moi je m'explique aux gens ? Parce que ça, c'est très très important. Et pas s'expliquer en mode, je fais ça, donc faxer ça, non.
explique-moi comment est-ce que tu réponds à mon besoin. Parce que moi en tant que cliente, j'avais jamais pensé à Mario et à son tracteur en fait. mon dieu, qui m'a sauvé cet hiver là. Donc, tout ça pour dire qu'on veut revenir. On veut revenir à, ok, si je vais mettre quelque chose sur mon site web, si je vais faire une publication sur les réseaux sociaux, est-ce que je réponds à un vrai besoin ? Est-ce que j'éduque ou est-ce que j'informe ma clientèle à faire un meilleur choix ?
Est-ce que je les accompagne d'une manière à ce que je reste dans leur tête et je deviens le raccourci mental de ouh j'ai besoin de ça parce que ça fait quelques années quand même que j'ai pas habité à Saint-Germain, ok ? Mais j'ai jamais oublié Mario et son tracteur. C'est bête !
Marie-Michèle Bélanger marketing (42:29)
De
mon point de vue, a fait un excellent marketing dans l'échelle de ce qu'il voulait faire. Il a réussi à se positionner, à communiquer son unité, à rendre un service de façon efficace avec qualité, à fidéliser son monde et les transformer en ambassadeurs pour que...
la bonne nouvelle se partage sans que lui ait besoin de le faire. C'est de l'excellent marketer, c'est juste qu'il n'y avait pas nécessairement besoin d'outils web pour le faire. Quelque chose que j'observe, entre autres avec Mario de Beau, c'est que dans la forme de ce qu'il a, il ne peut pas être remplacé par un agent d'intelligence artificielle. Et moi, j'ai beaucoup de clients en ce moment qui viennent vers moi qui me disent « bien oui, mais moi, j'informe ma clientèle. Moi, ma job, c'est d'informer les gens.
Myriam Jessier (43:04)
Non !
Marie-Michèle Bélanger marketing (43:15)
Là, j'ai « Ah ouais? Ok! Est-ce qu'il a d'autres personnes qui informent les gens? Ah, bien, il y a tel autre organisme ou telle autre entreprise qui est concurrente à moi. » Je suis là Oui, mais attends un petit peu. T'oublies les agents d'intelligence artificielle. T'oublies YouTube. T'oublies Google. T'oublies Bing. T'oublies les balados. » Puis là « Oh, wow! » Ils viennent de se rendre compte qu'ils n'ont pas nécessairement de valeur ajoutée dans l'écosystème s'ils ne font que transmettre l'information sur un site web. Ça ne peut plus être la mission ou l'offre de services.
Myriam Jessier (43:44)
Non, non ça ne peut plus marcher parce que on est capable d'avoir une expérience super méga personnalisée, avec ce qui fait la taille d'une calculatrice des années 90. Là je sors mon téléphone, je peux poser la... je peux parler à la machine et lui dire je peux prendre une photo des fleurs et dire où est-ce que j'achète ça ? Et donc c'est très important que les marques comprennent bien. Il y a un mélange entre ce qu'on raconte et...
bien le raconter en comprenant très bien son audience, ce que les gens vont raconter de nous qui peut être vrai, faux, vrai mais pas agréable, vrai mais super agréable et on s'y attendait pas, ok ? Et après il a ce qu'on pensait pas qui allait ressortir sur notre marque, mais on le sait que la marque elle fonctionne comme ça. Donc par exemple il y a beaucoup de marques qui vont travailler très dur pour effacer la mention que tous leurs produits sont fabriqués en Chine. Mais...
la machine elle sait, elle le voit, elle trouve les traces et donc on arrive à cette notion d'une fois que tous ces éléments là sont ajoutés ça adonne que c'est la machine qui va raconter notre marque dans le contexte de l'utilisateur dans le contexte du client et je vais rajouter une dernière anecdote qui est importante c'est récemment mon ami Florian il est allé au Danemark et il s'est acheté une maison c'est super il fait son jardin
très content, sa maman et moi on reçoit des photos, super ! Mais quand il a eu à choisir son assurance, il est allé dans un LLM en disant, trouve moi les différents noms, il a trouvé un comparateur et via le comparateur il a choisi plusieurs trucs, ? Puis il a choisi l'entreprise la moins chère, puis ensuite on a une autre qui l'a contacté l'entreprise la moins chère a commencé à dire, alors il me faut le numéro de l'ancien habitant...
il faut ça, faut que tu réponds et l'autre personne qui était légèrement plus chère a dit en fait ça moi je peux te trouver si tu as besoin parce que je sais que tu nouveau tu sais pas comment ça fonctionne moi ça me prend un coup de fil et je vais avoir l'info ben c'est la personne qui a été capable d'offrir un service smooth qui retirait l'anxiété et pour 200 piastres de plus sans pouvoir parler danois sans pouvoir quoi que ce soit le problème était réglé
Donc les gens commencent à penser aussi en termes de qualité de vie en mode est-ce que tu me facilites la vie ? Est-ce que tu comprends bien mon besoin et comment moi je m'intègre dans cette communauté ? Ou est-ce tu vas me donner le prix le moins cher et c'est là dessus que tu ? Mais je sais que le pas cher, il finit par être cher quand je commence à tabuler tout ce que je fais en fait. Ou combien de fois je remplace ton produit ? Ou finalement combien d'ad... c'est...
C'est le problème de WordPress pour moi, personnellement, c'est qu'on achète le thème, on achète les bergements, on doit acheter l'autre plugin et le troisième plugin et tout ça et tout ça et on est en charge d'énormément de choses. Un des trucs agréables avec des nouvelles plateformes qui permettent de faire des sites web, c'est qu'elles disent, payes une fois, mais c'est Genre, c'est Donc, je ne dis pas qu'un modèle est meilleur que l'autre. Il en un qui est beaucoup plus granulaire et si tu aimes faire ça et que tu t'y connais, parfait pour toi, tu es le client WordPress.
Mais si tu n'as pas de temps à dédier à ça parce que ta vraie job en fait c'est de faire par exemple des salières et poivrières parce que oui j'ai un de mes anciens clients qui fait ça au Québec et ils vont ça à l'international eh bien... Ah non mais il y a tellement d'entreprises au Québec qui sont genre... tu les vois ça paye pas de mine tu penses que... et en fait c'est des grosses machines qui roulent avec... Oh oui ! Et on n'en parle pas parce qu'il y a ce côté...
Marie-Michèle Bélanger marketing (47:16)
Mmmh ! Wow !
Ça roule !
Ouais.
Myriam Jessier (47:34)
on n'entend que les gens qui sont très très bruyants parce que être bruyant leur amène de l'argent mais il des marques qui sont pas silencieuses elles communiquent très bien mais elles communiquent à leur clientèle et à partir du moment où tu les vois, tu les vois partout ça devient if you know you know tu fais partie de la gagne tu fais partie de cette communauté de fans en fait donc c'est là où cette espèce de cadran il est là pour aider parce que vous pouvez à n'importe quel moment
Marie-Michèle Bélanger marketing (47:39)
Hmm.
aux bonnes personnes.
Myriam Jessier (48:03)
mettre votre logo ou votre nouveau packaging et lui demander qu'est-ce que tu sais de ça. Vous pouvez à n'importe quel moment aller dans la machine et dire qu'est-ce qui se dit de moi. challenge, on regarde bien les sources, on revérifie pour voir est-ce que les gens ont bien dit ça, est-ce que la machine a bien compris. Mais avec un peu d'échantillon, moi je retombe sur les trucs, c'est pas mal, on peut dire, c'est quoi les rumeurs sur cette entreprise ou c'est quoi les avis un peu négatifs ou les trucs que je dois savoir. Et donc là, on arrive au troisième morceau du cadran.
Et le dernier bout du cadran c'est, donne-moi les meilleures entreprises pour tel et tel domaine ou de dire, qu'est-ce que tu sais de mon entreprise à moi, positif, négatif, fais-moi le recap de tout. Et ensuite de lui dire, comment tu as pris cette décision ? Qu'est-ce que tu as regardé ? Qu'est-ce qui était important ? Parce que là on commence à comprendre, ⁓ moi ce qui est important pour ma marque c'est ça, ça, ça, ça, ça, ce qui est important pour la machine qui essaye de satisfaire le client c'est ça, ça, ça, ça, ça, il y a du overlap sur ce bout-là, l'autre bout, ouh,
Ok, faudrait peut-être que je travaille un peu plus ces bouts-là.