Marie-Michèle Bélanger marketing (00:50)
C'est parti! On se lance dans un nouvel épisode de Je m'accompagne, accompagné de Marie-Hélène Couette, qui est stratège en performances organisationnelles. Marie-Hélène, bienvenue chez nous! T'arrives comment aujourd'hui?
Marie-Hélène Couette (01:03)
J'arrive en pleine forme. Je pense qu'il faut être dans ce mindset-là de... va toujours trouver des solutions. Je pense que ça fait partie de ma personnalité. J'arrive avec toute mon énergie. J'ai envie de partager le plus possible avec tout ton entier.
Marie-Michèle Bélanger marketing (01:18)
Hey, j'ai vraiment envie de te demander, est-ce que tu fais des efforts ou tu te lèves comme ça le matin comme... Est-ce qu'il faut que tu te parles? Ok!
Marie-Hélène Couette (01:24)
Je sais pas ce que... Je sais
pas ce que mon conjoint pensait, mais je pense quand même que je plus... J'ai tant plus le morning sunshine en général, oui. Mais c'est drôle parce que j'ai déjà travaillé dans une entreprise où il était écrit un peu partout sur les portes de l'entrepôt pour aller vers le plancher, Souriez, vous entrez en scène. Puis on dirait que j'ai toujours regardé ce genre de réflexe-là, donc il y a peut-être...
Marie-Michèle Bélanger marketing (01:33)
Ok.
Ah, c'est chouette!
Parce que de plus en plus, moi, vieillissant, je me rends compte qu'on donne le ton à nos journées. On parle de notre journée, puis on va juste aller confirmer ce qu'on pensait de notre journée avant de l'entamer. Puis de plus en plus, je me rends compte que, en tout cas, à travers les années, les difficultés, les enjeux, j'étais moins...
Marie-Hélène Couette (01:53)
...
Marie-Michèle Bélanger marketing (02:05)
sunshine le matin, comme tu dis, mais j'essaie de travailler, mais là je suis en train de réflexes, pis ils sont pas tous là! J'étais comme, mon Dieu, c'est un beau signe que tu m'envoies ce matin, ça se peut, ça va revenir! Pis j'ai une autre petite question, Védefee, quand tu dis que tes stratèges en performances organisationnelles, veut dire quoi concrètement dans les entreprises?
Marie-Hélène Couette (02:18)
...
C'est un beau titre, mais je sais que ça reste encore un petit peu flou. Ça veut dire que mon objectif, c'est vraiment d'aider les entreprises à prendre la bonne stratégie pour être plus performants en l'interne. Dans la performance organisationnelle, il y a plein de différentes choses. J'avoue que mon focus ces derniers temps est beaucoup plus sur l'autonomie des employés. Comment est-ce qu'on peut travailler en tant qu'organisation à rendre nos employés plus autonomes? Et de ça, évidemment, va...
générer de l'engagement, de la performance, de la productivité. Donc, ça va bénéficier à la performance dans son ensemble de l'organisation. Mais c'est performance organisationnelle, j'aime bien utiliser le mot stratège parce que justement, je ne pas arriver en mode je ne fais que ça, puis c'est là qu'on va vous aider. Parce que des fois, en parlant avec une entreprise, on réalise qu'il y a une autre petite option qui pourrait être un petit peu plus intelligente ou prioritaire. Ça que c'est d'être capable de prendre les bonnes décisions quand je discute avec mes clients.
Marie-Michèle Bélanger marketing (03:25)
puis pour le fun, quand tu entres dans une entreprise, c'est quoi les signes tangibles qui te font dire « pêleille, les employés manquent d'autonomie ici! » Ça a l'air de quoi une équipe dans laquelle les gens manquent un peu d'autonomie ou beaucoup.
Marie-Hélène Couette (03:39)
Il y a différents symptômes qu'on est capable de voir. Je dirais la durée de l'intégration d'un nouvel employé, exemple. Si je parle avec une entreprise, elle me dit « Ah nous, les employés, le processus de formation au début dure 4 à 6 semaines, 8 semaines. Je suis comme « ok, il a beaucoup de travail. Parce que oui, un plan d'unboarding ou d'intégration devrait s'étaler sur plusieurs mois. On le sait que quelqu'un qui rentre ne pas être autonome du jour au lendemain.
Mais si on a besoin d'avoir des personnes qui sont disponibles à temps plein pendant plusieurs semaines, c'est quelque chose qui peut coûter très cher à une entreprise, qui peut coûter très cher à la production, nos opérations. Ça, c'est un des symptômes où je vois beaucoup. Un autre symptôme, c'est qu'on est en train de réaliser qu'on n'a pas vraiment personne d'autre à portée de personnes qui sait comment faire quelque chose. On réalise que cette dite personne-là pourrait potentiellement partir à la retraite ou...
un changement de carrière, importe. Donc là, on commence à voir qu'on n'a pas grand-chose qui reste ici, son cerveau part. Ou même, c'est mal des voiles dans des compétences plus techniques. Donc, c'est ça, ces deux symptômes qui sont quand même évidents pour moi que, ok, là, c'est plus qu'une idée de quelque chose qu'on pourrait faire pour améliorer l'autonomie des employés, mais plutôt, c'est nécessaire de commencer à le faire
Marie-Michèle Bélanger marketing (05:01)
Si, tu comme moi, ce que j'entends de l'extérieur, c'est un peu, oui, des compétences, mais aussi des processus, des méthodes de travail, des façons de faire, des... sont les affaires? Où est l'inventaire? Comment on fait l'inventaire? Est-ce que je comprends bien là de quoi on parle ensemble?
Marie-Hélène Couette (05:16)
Oui, absolument. le fond, y a savoir, savoir-faire, savoir-être. Puis on parle vraiment beaucoup du savoir-faire dans les entreprises, donc les compétences techniques. Fait que, supposons que j'ai une entreprise de plomberie, bien comment est-ce qu'on change des tuyaux, puis comment est-ce qu'on fessille ça? Ça, c'est dans le savoir-faire, puis c'est super important, c'est au cœur de nos opérations. Le savoir-être est super important aussi parce que bon, comment est-ce qu'on veut se comporter en tant qu'équipe? Comment est-ce qu'on veut paraître auprès de nos clients? Comment est-ce qu'on veut se présenter? Tout ça, comment est-ce qu'on veut...
Marie-Michèle Bélanger marketing (05:21)
Mmmh !
Marie-Hélène Couette (05:46)
mais le savoir, c'est une des choses qu'on oublie beaucoup. Mais justement, ce que tu donnes comme exemple, c'est bon, comment est-ce que nous, certaines affaires, comment est-ce qu'on organise nos bons travails? Il y a beaucoup de choses que ce n'est pas vraiment de la compétence technique, mais qui fait en sorte qu'au bout du compte, si on n'a pas une vision commune, on commence à se retrouver dans quelque chose un peu chaotique, puis c'est difficile de transmettre cette information-là si elle est...
au moins documenter d'une quelconque façon. La documentation pour en parler, y a plein de façons de le faire, d'avoir au moins une place où je suis capable de dire, ça c'est ma source d'information, puis cette information-là, je sais qu'elle est vraie pour tout monde dans l'entreprise.
Marie-Michèle Bélanger marketing (06:28)
C'est intéressant parce que quand on se pose pour la documenter, aussi j'imagine qu'on peut faire des constats. Tu on fait tellement les affaires par automatisme. Chacun sur nos chaises sans s'en rendre compte. Quand on se pose pour regarder nos façons de faire, ça se fait qu'on a des belles surprises et des moins belles surprises, justement des zones d'optimisation de la performance comme parlais. Mon observation, moi, c'est que dans le contexte actuel, il y a beaucoup de... C'est pas évident pour les entreprises. On s'entend
la pandémie, y eu des hauts, des bas, beaucoup d'aide en subvention. Tout ce qui est, je vais l'appeler la crise RH qui revient. là, on arrive contexte géopolitique qui est vraiment difficile à suivre. On a beaucoup de feux à éteindre comme entrepreneur. Par où on commence? Pour dire...
Ben là, il qu'on se pose en équipe et qu'on réfléchisse sur nos façons de faire, nos connaissances, comment organiser ça, par quel bout on prend ça quand on veut commencer une démarche.
Marie-Hélène Couette (07:23)
Oui, bien d'un je pense que c'est d'arrêter de voir ça comme une montagne qu'il faut franchir du point A jusqu'au point jusqu'au sommet du premier coup. Ça c'est la première des choses que je dis. En ce moment j'ai l'impression que quand je parle avec des entreprises, c'est ça fait trois, quatre, cinq ans qu'on se dit qu'on devrait le faire mais on le fait pas parce qu'on manque de temps, parce que personne ne priorise. Mais c'est que dans leur tête pour avoir quelque chose qui est documenté, qui est utilisable, il faut que ça soit
une université interne, une académie complète avec des parcours de formation, des C's et des S's. C'est sûr que ça, c'est l'objectif à long terme. si on essaie de faire ça dès demain matin, c'est impossible. Par contre, si on se concentre sur le premier sommet-là, où est-ce qu'on peut se rendre, puis c'est accessible, puis qu'à partir de là, on est capable d'évaluer, on se sent comment est-ce qu'on peut continuer à avancer ou est-ce qu'on redescend, est-ce qu'on prend une pause? J'aime vraiment cette analogie-là. Mais...
Le premier semestre, pense que ça représente d'au moins se poser la question, comment est-ce qu'on peut, entre nous, se partager les connaissances? Qu'est-ce que c'est d'avoir des points de rencontre une fois de temps en temps? Est-ce que c'est d'avoir des activités pendant lesquelles on se partage ce qu'on a appris? Est-ce que c'est d'avoir des lunch and learn ou des dîners d'équipe où on se présente des nouvelles techniques ou des méthodes, des shortcuts, toutes sortes de petites choses qu'on peut se partager. Ça, c'est comme une première étape. Puis, si on veut ajouter de la valeur,
dans le temps à cette première étape-là, c'est comment est-ce qu'on peut enregistrer ce qui se passe dans ces séances de partage de la connaissance. Fait que si c'est pendant un one-on-one, y a-t-il des notes qu'on peut prendre à la fin, il a-t-il un enregistrement vidéo qu'on peut faire, comprends, je m'en vais avec tout ça, mais c'est comme la première version d'une connaissance qu'on peut documenter. Ça devrait être ça l'objectif dès le départ.
Je pense que si on le voit de cette façon-là, c'est beaucoup plus facile de se dire, Hey, d'ici la fin de l'année, je suis quand même capable d'enregistrer plusieurs petites tâches que je fais et d'avoir une version de ma documentation, qui fait que si moi j'ai besoin de m'absenter, mon équipe est pas dans la chenoute. Ils sont capables de reprendre certaines affaires parce que c'est pas parfait, mais au moins ils ont ici quelque chose, une source d'information à laquelle ils peuvent se référer.
Marie-Michèle Bélanger marketing (09:39)
Et pour faire le bon choix, moi je fais du pouce parce que moi je vais...
Toi t'accompagnes pour la performance, moi j'accompagne plus le côté développement des affaires avec l'outil du marketing développement de l'entreprise. Mais je me dis, est-ce que ça peut être intelligent de partir de nos indicateurs de performance qui piaillent? Si tu veux, je dis n'importe quoi, on jase là. Si disons, as des problèmes de marketing RH, puis tu veux XYZ d'un point de vue RH, mais dire les premiers processus ou plan de connaissance, compétences, plan de tâches qu'on va...
Marie-Hélène Couette (10:00)
...
Marie-Michèle Bélanger marketing (10:13)
documentés, c'est eux qui sont directement liés à nos PPI, est-ce que ça pourrait être une façon de guider la prise de décision sur par quoi on commence?
Marie-Hélène Couette (10:21)
Absolument, c'est une bonne façon de prioriser parce que tu t'assures que ce que tu as considéré qui était prioritaire pour ton organisation, c'est sûr que ça fait du sens de commencer par là pour ta documentation parce que tu viens soutenir tes KPIs justement et la taille de ces objectifs-là. Fait que oui, définitivement, je pense que c'est une bonne façon de commencer. là, on est déjà dans une approche qui est un petit peu plus organisée quand on pense à vers où on priorise versus on fait...
parce qu'il peut y avoir une façon très informelle de partager des connaissances, mais c'est vrai qu'on peut aussi avoir une ligne directrice qui part d'un plan, puis ce plan-là, définitivement, j'aurais tendance à prioriser ce qui touche nos objectifs à court-moyen terme, parce que c'est ça qu'on veut atteindre. si on dit qu'en tant qu'organisation...
Marie-Michèle Bélanger marketing (10:50)
Mmh.
Marie-Hélène Couette (11:06)
et tu parles de marketing RH, tu te dis qu'on veut améliorer notre processus d'embauche, on voudrait documenter comment on fait les entrevues chez nous, comment on scanne les CV, c'est quoi qu'on essaie de regarder, tout ça. On a déjà une structure qui fait en sorte que quand on a des nouveaux processus d'embauche, on est plus efficace en tant qu'équipe et on atteint plus rapidement les objectifs.
Marie-Michèle Bélanger marketing (11:13)
...
On fait des suivis et on garde le lien avec les gens qu'on n'a peut-être pas choisi cette fois-ci mais qui ont des belles candidatures. Mais c'est ça, je trouve ça intéressant parce que, bien, un, moi aussi, je stratèges puis j'ai cette façon d'essayer de...
minimiser les efforts pour un maximum d'impact. Donc, de dire si je veux commencer à amadouer cette approche un peu de documenter nos processus, etc., de commencer par ce qu'ils payent et là ce qui va nous donner à court terme une petite carotte pour nous garder motivés. Mais ce que j'ai observé dans ma propre entreprise, c'est que des fois on a des réflexes de documenter des affaires qui ne nous ont pas tant servies. Donc, on a mis beaucoup de temps à documenter aussi. Je prends l'entière responsabilité parce que c'est à moi de donner une direction.
Je veux inviter les gens qui nous entendent aujourd'hui à donner une direction stratégique aux choix de documentation parce que nous on a documenté plein d'affaires qui finalement...
C'était pas ça qui était le plus important dans l'entreprise. On n'était pas amené à réutiliser tant que ça ces beaux documents-là, ces belles affaires-là. Mais en disant que ça, on avait mis plus d'efforts des processus qui nous feraient avancer. Ça aurait été beaucoup plus Je partage mon expérience, mais je trouve ça chouette.
Marie-Hélène Couette (12:27)
...
Marie-Michèle Bélanger marketing (12:42)
pas juste faire des documents pour faire des documents aussi. ça peut être le danger si on n'a pas une vision d'équipe. Quelqu'un.
Marie-Hélène Couette (12:47)
Je pense qu'il a un
petit peu des deux quand même, dans sens où tu veux aller sur ce qui prioritaire en fonction de ce qui va avoir de l'impact sur tes objectifs. Je pense aussi de qu'est-ce que tu fais vraiment souvent, la fréquence d'une tâche. Exposons que tu dis, en ce moment, tu enregistres un épisode de balado par semaine. Je pense que ça vaut la peine d'avoir des processus clairs sur c'est quoi les étapes qu'il faut faire, c'est quoi les choses, la checklist de ce qu'on veut s'assurer d'avoir complété.
Marie-Michèle Bélanger marketing (12:59)
Oui.
Marie-Hélène Couette (13:15)
Parce que c'est quelque chose que tu fais à chaque semaine. Si demain matin, t'es pas disponible pour le faire et tu veux le déléguer, c'est beaucoup plus facile de le faire si ça a été documenté. Une part des deux, je dirais, de prioriser par rapport à l'impact sur les objectifs, mais aussi prioriser par rapport à la fréquence de ce qu'on fait. Penser aussi à l'effort. Si quelque chose est super gros et complexe à documenter, on dit que c'est le premier qu'on va faire, on risque de se décourager puis de ne faire les autres. Des fois, d'avoir des...
Marie-Michèle Bélanger marketing (13:43)
Ouais.
Marie-Hélène Couette (13:44)
Ils appellent les low hanging fruit, les fruits faciles à attraper dans l'arbre, ou bien ça peut aussi être des bons gages de motivation. Je pense c'est un bon mélange de tout ça, est définitivement d'avoir une réflexion là-dessus, puis de donner peut-être des pourcentages d'intérêt par rapport à ce que chacun représente pour nous en tant qu'organisation.
Marie-Michèle Bélanger marketing (14:05)
C'est drôle, ça me fait penser, moi, d'une façon vraiment de base, là. Un moment donné, je faisais tout à ma petite comptabilité à l'interne. OK, moi, je délègue le gros, tu il reste un petit bout qui m'appartient. Puis je le faisais à chaque semaine, j'avais ma tâche dans mon dé. Mais il a un moment où je me suis assise, puis j'ai fait la check-list de ce que j'avais à faire. Puis quand je rentrais dans ma tâche, au lieu de me prendre 33 minutes, ça m'en prenait 12. Parce que j'avais pas la décision.
Marie-Hélène Couette (14:13)
...
...
Marie-Michèle Bélanger marketing (14:32)
de dire, « Qu'est-ce que je vais en venir faire dans la comptabilité? » Non, c'est un, tu transfères 10 % dans tel compte. Deux, tu payes la marge, la carte de crédit. Trois, tu fais... Puis là, j'y allais un peu plus robotique pour une tâche qui n'a aucune valeur ajoutée que je prenne une décision, mais en plus, ça me faisait sauver de l'énergie décisionnelle parce qu'on en prend tellement des décisions qu'on...
Et ça m'a fait gagner beaucoup. Est-ce que tu observes différents bénéfices quand tu accompagnes des gens et que là ils le font, ils commencent, ils documentent tout ça. C'est quoi les bénéfices que tu observes auprès des gens que tu accompagnes?
Marie-Hélène Couette (15:08)
Ce que tu dis quand même de gagner du temps, de gagner en clarté, je pense que ça aide beaucoup. On parlait d'autonomie des employés, d'être capable de comprendre c'est quoi qui est attendu de moi. Ça, aide vraiment énormément parce qu'on est beaucoup moins en train de poser des questions à notre superviseur, notre gestionnaire. Là, c'est quoi exactement qu'il faut que je fasse? Là, tu le sais, on t'a demandé de faire quelque chose, puis il a un processus ou une procédure à suivre, mais tu sais sur quoi tu parles. Tu peux pas poser des questions, évidemment.
Mais généralement, une documentation qui est bien faite va répondre à plusieurs de ces questions dans l'effet. C'est sûr qu'il gagné au niveau de la clarté, de la productivité. Je pense aussi gagner en constance puis en... termes de s'il a plusieurs personnes qui exécutent les mêmes tâches, que ce soit toujours fait à peu près de la même façon. Chacun évidemment va avoir sa petite touche, sa personnalité. Mais que si j'appelle dans un centre d'appels, peu importe qui répond au téléphone, j'ai à peu près la même réponse que si des gens qui viennent chez moi pour faire une évaluation vont dire...
de l'impact énergétique ou l'utilisation énergétique de la maison, bien, ça soit à peu près tout le temps la même expérience. Ça, je pense que ça a de la valeur aussi en tant qu'organisation parce qu'on travaille tellement fort à se positionner puis à travailler sur notre marque et notre réputation. Bien, de fournir à nos équipes les outils pour être l'extension de cette marque-là, je pense que c'est super important aussi. je dirais que ce serait pas mal les principaux outils. Puis du point de vue de la personne qui documente, comme je te le disais tantôt, ça reste quand même...
une façon de, je ne pas se dire se dégager de certaines responsabilités, mais vraiment d'être capable de partir en pleine conscience que, si demain mon enfant est malade et que ne peux pas être au travail, c'est sûr que ça a un impact sur mon équipe, mais ça a vraiment moins grand impact si mon équipe est capable de reprendre ce que je fais versus si je suis la seule et unique personne qui capable de maîtriser cette information-là. Je pense qu'il a aussi une valeur. Je donnais un exemple d'une affaire qui très ponctuelle, mais des fois, on est obligé de s'absenter pour longtemps.
C'est pas tout le temps volontaire. Je crois qu'il de la belle valeur à faire en sorte que ça devienne plus une propriété d'équipe et moins une propriété individuelle, tout ce est l'expertise et la connaissance.
Marie-Michèle Bélanger marketing (17:16)
J'aime ce que tu dis, fait le pont avec nous en marketing, l'idée de l'expérience de marque, de standardiser la qualité des services aussi. C'est crucial, ça coûte tellement cher à acquérir un nouveau client. S'il y en a un qui est un bon service, l'autre c'est boiteux, celui pour qui c'est boiteux risque de le dire à beaucoup de personnes. Si je le vois moi,
même de par mon métier, là, tiens, tu vas reconnaître. Des fois, on réfère des gens, on les aime, puis on aime travailler avec eux. Là, tout d'un coup, on le réfère à un client qu'on aime. là, ouf, c'est boiteux avec ce client-là. On est comme, bien là, ça, c'est ma réputation. Puis là, toi, parce que t'as pas standardisé tes pratiques, organisé tes trucs, t'as pas la même qualité pour tout le monde. Ça, ça tue la marque, là. Puis il faut pas que la standardisation de tes services, comme tu dis, repose sur le fait que tous tes employés sont là tout le temps. On n'est pas à l'abri.
Marie-Hélène Couette (18:06)
...
Marie-Michèle Bélanger marketing (18:14)
de quelconque enjeu de santé, de nos proches, catastrophe quelconque, fatigue... Oui.
Marie-Hélène Couette (18:21)
En fait, c'est économique. Des fois, tu es obligé de partir
de tes employés. C'est pas parce qu'ils ne pas bons et qu'ils font pas bien le travail. Mais là, en ce moment, tu as un creux et tu n'as pas le choix. Ils seront peut-être pas disponibles quand ça reprend. C'est bon d'avoir un peu d'outils pour être capable de nourrir la machine.
Marie-Michèle Bélanger marketing (18:27)
Non.
Puis, est-ce que tu parlais des petites questions? Moi, j'appelle ça des petites questions, de te faire déranger tout le temps, tout le temps. Mais moi, c'est un enjeu qui revient souvent. Quand je parle à des gestionnaires, des entrepreneurs qui sont brûlés, qui sont à bout, souvent, c'est ça. C'est de se rendre compte à quel point tout le monde dépend d'eux tout le temps pour prendre plein de petites décisions qui ne pas nécessairement importantes et du niveau du gestionnaire. Il devrait pas être dérangé pour ça, mais les gens se replient parce qu'ils n'ont pas le processus.
organisées, c'est quoi les risques qu'on peut encourir si on ne pas ces démarches-là? C'est quoi les risques, les dangers?
Marie-Hélène Couette (19:20)
Il y en a plein là. C'est sûr qu'un qu'on a parlé, c'est de perdre de l'expertise ou de la connaissance. Donc quelqu'un qui quitte avec son savoir, que ce soit par choix ou non, mais qui quitte et qui nous laisse avec un gros creux dans « non, c'est juste cette personne-là qui savait le Ça peut être le fondateur de l'entreprise. C'est même pas obligé d'être un employé. Si cette personne-là, pour plein de raisons, a besoin de s'en aller…
et que ça fait en sorte que tout s'écroule autour d'elle. pense que c'est toute l'équipe qui écoupe de ça. C'est sûr que la perte d'information, c'est un des plus grands risques. On en a parlé, mais de l'inconscience des erreurs. C'est sûr que l'avantage de l'avoir de la documentation, c'est qu'on a une meilleure vision de vers où on s'en va, mais aussi de comment on le fait. En théorie, devrait se refléter dans moins d'erreurs, que ce soit dans la prise de décision ou dans l'exécution de certains processus.
Il y a d'autres risques. Je pense à tout ce qui touche justement perte de productivité aussi. C'est sûr que si on se pose, comme tu disais tantôt, 33 minutes à 12 minutes, c'est un exemple qui est très concret. C'est 50 % de temps de moins, même un petit peu plus que ça te prend pour faire la même tâche. Le temps que tu as sauvé, c'est du temps que tu peux mettre ailleurs, mais aussi qui fait en sorte que tu plus
d'air dans ton cerveau. Je pense qu'on joue beaucoup sur la qualité de l'expérience de travail. C'est sûr que si on devient tellement en mode, là, on a tout optimisé, ça veut dire qu'on s'attend à que la productivité, puis que tout le monde soit encore plus... Je pense qu'il faut apprendre à faire l'essai, mais de se dire, on est capable d'être plus efficace, ça permet aussi d'offrir une meilleure expérience d'employé, puis s'assurer que les gens soient motivés à rester au travail. Et puis si on les implique dans ce processus-là, il y ça aussi, bien, ils deviennent...
Marie-Michèle Bélanger marketing (20:42)
Oui.
Marie-Hélène Couette (21:07)
co-propriétaires de cette connaissance-là, ils ont envie de la faire vivre, ils ont envie de la garder à jour, ça devient un peu une extension de leur rôle. Donc là, on est en train de créer quelque chose où les gens sont réellement engagés s'assurer que l'entreprise soit plus performante et non pas juste exécuter des tâches qu'on leur demande.
Marie-Michèle Bélanger marketing (21:27)
C'est ça que ça m'a donné. On n'a jamais fini. C'est comme l'intelligence émotionnelle. On n'a jamais fini de documenter, de structurer, d'améliorer la performance. Mais ce pas juste pour en faire plus en moins de temps. Ce que j'observe, moi, personnellement, dans ma réalité, des fois, il a des journées où je reviens chez moi avec un genre de mal de tête, d'épuisement, d'avoir trop forté le cerveau. Tu as tellement squisé tout ce que tu avais en meeting, en prise de décision, que tu arrives et tu n'as plus rien.
Marie-Hélène Couette (21:30)
...
Marie-Michèle Bélanger marketing (21:57)
pour ta soirée. Tu moi j'ai deux enfants. Puis là, on dirait qu'il faut que je récupère d'un marathon. Puis à chaque jour. Donc, j'aime quand tu dis, c'est pas juste pour plus presser le citron de tout le monde, mais c'est pour améliorer la qualité de ta journée de travail, pour avoir du plaisir au travail. Puis je l'ai observé aussi, nous, ça a l'air minceux, mais dans Monday, il y avait une fonctionnalité pour ajouter des heures attribuées à des torches. Donc, on avait créé tout ce qu'on vend.
En fait, c'est plus convainc que nous qui est paramétré. Par exemple, si je veux un gros plan marketing, les tâches que je fais sont toujours les mêmes. Je change d'industrie, je change de collaborateur, de partenaire, mais ce que j'ai à livrer, je sais c'est quoi, je sais à peu près ça me prend combien de temps. Quand je vais le mettre à l'horaire, ça me permet de mesurer la charge de travail. Ça, c'est un processus, c'est documenter ce qu'on a dans notre...
qu'on a vendu, qui revient tout le temps, mettre des heures, mettre ça à l'horaire, ça va permettre d'avoir enfraglé un workload » et de pouvoir dire à un client « ben toi tu commences en jour avec moi » parce que je vois, ça c'est toutes des petites niaiseries, souvent je trouve, qui font grandement la différence. C'est vrai qu'on se freine parce qu'on voit que c'est gros, mais finalement c'est des petites affaires qui changent la donne. J'aimais aussi te parler d'incliqués.
l'équipe dans le... Qu'est-ce que ça veut dire concrètement? Moi, je suis quelqu'un, ma thérapie, elle te dirait oui, Mère Michelle, elle aimait concret. Concrètement, veut dire quoi? T'indiques l'équipe, tu fais quoi? Comment tu pars ça en gang là?
Marie-Hélène Couette (23:23)
oui !
bien à moins que toute ton équipe ce soit des nouveaux employés, en théorie, il en a là-dedans qui sont des sources de connaissances. En ce moment-là, s'en est qu'ils connaissent l'entreprise par le bout des doigts, les processus, les façons de faire, bien il n'y a pas davantage à essayer de pousser de la documentation à ces gens-là sans les avoir impliqués parce que d'un, ils vont critiquer tout ce que tu fais, ils seront pas d'accord avec ce que tu leur proposes. Et de deux, c'est eux les vrais experts. Fait que t'sais, impliquer, pour moi, ça veut...
Marie-Michèle Bélanger marketing (23:39)
Ouais !
Marie-Hélène Couette (24:01)
Évidemment, pas dire, bon ben, toi, je te demande de me remplir, de documenter tout ça parce que c'est toi l'expert, parce qu'on sait que c'est pas tout monde d'un qui est bon à expliquer, qui a envie de faire ça, mais aussi qui est nécessairement un bon pédagogue ou même à l'aise avec la rédaction en général. C'est pas nécessairement de leur faire faire le travail, mais de les impliquer en leur posant des questions, en allant capter leurs connaissances, en les positionnant comme nos experts, nos...
j'aime bien utiliser le mot champion. En les positionnant comme des champions, ils voient vraiment ça comme un rôle de contributeur, puis ils ont envie de s'assurer que ça, servient. Il faut aussi leur faire comprendre comment ça va les avantager eux d'avoir cette documentation-là. ce qu'on a parlé, c'est d'être capable de déléguer, pouvoir... Si c'est des gens qui aiment mieux faire leur job que la montrer à quelqu'un d'autre, la partie, on va avoir besoin d'eux pour l'intégration de nouvelle employée, va peut-être être moins longue si...
Ils ont contribué à créer de la documentation et des outils de formation qui sont un petit peu plus avancés. Il y a différentes façons en fonction de nos employés de leur vendre ça. Mais le but, c'est vraiment de faire d'eux des sources d'information qui contribuent à cet écosystème-là à l'interne, donc que tout monde peut avoir accès à leurs connaissances, pas juste en les dérangeant puis en leur posant des questions, mais aussi en consultant du contenu qui a été créé grâce à eux.
qu'au lieu de les déranger plusieurs fois par jour, cinq minutes, ben peut-être qu'on leur bloque du temps une fois par mois, une fois par semaine, ça dépend de chaque organisation, pour vraiment passer du temps avec eux, comprendre bien ce qu'ils font, l'occuper, puis là, à ce moment-là, on les dérange moins au jour le jour. Il a quand même plusieurs avantages.
Marie-Michèle Bélanger marketing (25:46)
Au long de la discussion, tu as nommé plein de choses tangibles. Mais c'est quoi les livrages? Ça va donner quoi? Tu mettons le minimum viable. Tu as parlé d'académie universitaire, intra-entreprise. Mais concrètement, quand c'est fait, quand le travail est fini, ça a l'air de quoi? Du plus petit au...
Marie-Hélène Couette (26:05)
Oui, c'est
fou. Bonne question. Je pense que ça peut être aussi simple qu'un genre de dossier partagé avec des petites vidéos de comment faire certaines affaires ou des petits documents Word, selon le type d'organisation. Après,
Marie-Michèle Bélanger marketing (26:22)
comme une check-list,
telle affaire, voici la liste. That's it.
Marie-Hélène Couette (26:25)
Là,
c'est ça. Ça peut être ça, mais tu sais, c'est là où quand je te dis stratégie, c'est là. C'est qu'il a pas une solution qui est pour tout monde, selon moi. Dans certaines organisations, c'est plus logique d'avoir des codes QR à des endroits stratégiques dans le business. Tu te souviens plus comment faire ça? Scan, puis là, tu as une petite vidéo, une petite checklist ou quelque chose. Dans d'autres organisations, on ne plus savoir, je pas si tu es familière avec le Digital Adoption Platform ou DAP. Puis là, ça, c'est...
Marie-Michèle Bélanger marketing (26:52)
Non !
Marie-Hélène Couette (26:54)
Au lieu d'avoir des screenshots dans un Word, ça t'accompagne dans une interface. Ça te dit, ici, fais ça, fais ça, fais ça.
Marie-Michèle Bélanger marketing (26:58)
Comme
le thermomix! sais, là, j'en ai pas un, mais j'ai vu des gens qui en avaient. Ça disait, fêtez l'étape. Là, ils mélangent le truc, puis après, l'écran change, puis ça dit, OK. OK. Bon, oui, j'avais déjà vu ça, je savais pas que ça s'appelait. OK.
Marie-Hélène Couette (27:03)
Oui j'en
Généralement,
tu commences à utiliser une application, y en un par défaut. Tu rentres un mot ici, tu cliques ici, blablabla. Là, tu peux en faire pour ta propre organisation. Ça, c'est une autre option. Tu pourrais avoir créé des formations à l'interne. Tu peux utiliser un système de documentation, genre un wiki à l'interne. là, il y a différents sujets. Ce qui est le fun, c'est qu'avec l'arrivée de l'intelligence artificielle,
Marie-Michèle Bélanger marketing (27:19)
Oui.
Marie-Hélène Couette (27:39)
T'ajoutes comme un layer là-dessus qui fait que l'AI est capable d'aller fouiller dans ces différentes informations-là puis de te donner des réponses. J'ai commencé à le faire avec un client, on a fait des tests, au lieu de poser la question dans Teams puis d'éranger tout le monde, mettons que je pose la même question dans ma documentation, l'AI est capable de me sortir une réponse qui est 90-95 % du temps, pas mal exactement ce que j'ai besoin. Je viens d'arrêter de déranger tout le monde.
J'ai été chercher l'information à bonne place, puis si je me rends compte que l'information n'est pas bonne, bien je le sais, c'est qui qui l'a écrit, je suis capable d'aller. Il y a comme plein de petites choses là-dedans. Ça dépend vraiment de la taille l'organisation, du type de connaissance qu'on a besoin de documenter, la aisance avec la technologie évidemment, de la réalité sur le terrain. Si j'ai des employés qui sont sur la route versus des employés en usine versus des employés dans le bureau, bien ils n'ont pas accès aux mêmes outils de travail, il faut que la documentation suive un peu tout ça.
Donc, pour ça, il n'y a pas de bonnes réponses. La seule chose que je suis moins fan, c'est le cartable. Le cartable de procédure, pense que c'est pas la meilleure façon de fonctionner en 2025. C'est ça, mais moi aussi, là, mais...
Marie-Michèle Bélanger marketing (28:46)
J'en ai fait, mais il a 15 ans, là, je me souviens d'avoir fait un cartas pis j'avais
les plus beaux, on en parle encore. C'est drôle. Ben oui, on est plus là, c'est ça, c'est sûr. C'est sûr.
Marie-Hélène Couette (28:55)
Oui, c'est ça.
On n'est plus là, c'est ça. Mais comme je te
dis, je pense qu'il a moyen de rendre ça quand même un petit peu... Il faut vraiment que ça soit personnalisé à l'entreprise, à ses ressources, à ses moyens puis à ses ambitions. Ça peut prendre quelque chose.
Marie-Michèle Bélanger marketing (29:10)
raison de plus d'engager
une fille comme toi, tu une stratège qui...
qui aident. Parce que moi, stratège, des fois, les gens me demandent c'est quoi, puis moi, je dis j'aide à la prise de décision, tu sais, pour pas que tu perdes ton temps, puis que tu spinnes dans le vide ou que... Puis j'aime ce que tu dis aussi que l'information doit se trouver sur la route de l'employé dans l'équipe. Si il faut que tu forces pour aller chercher le cartable, aller cliquer, pour aller retrouver le mot Taddy Doeux aussi qui a été archivé puis on ne se souvient pas où, bien c'est sûr que ça prend la poussière, que ça a été créé pour rien, mais si on arrive à être sur le parcours employé dans sa journée, c'est extraordinaire.
Ça fait sauver du temps. Je comprends mieux maintenant où s'inscrit ton travail dans l'optique de performance, de travailler mieux, ce soit plus plaisant, une meilleure qualité.
Marie-Hélène Couette (29:55)
C'est ça.
J'aime la façon que tu te dis sur le parcours, sur le chemin, c'est vraiment ça. Il pas que ça soit un blocan, il faut que ça soit un boost.
Marie-Michèle Bélanger marketing (30:03)
Un facilitant, un accélérateur, puis de la qualité. C'est pas juste d'aller vite parce que, tu on le voit dans certaines organisations, ils veulent accélérer, mais en accélérant, il a une perte de qualité. Fait que c'est pas ça, là, l'idée, là. C'est juste d'aller chercher de la marge où il en a.
Marie-Hélène Couette (30:16)
Non, c'est ça.
Marie-Michèle Bélanger marketing (30:20)
C'est des temps où ils se perdaient du temps, où ils se perdaient de la compétence et d'aller gagner en optimisant ces pertes-là, en minimisant les pertes. Écoute, c'était vraiment un plaisir et je comprends pourquoi il faut que les gens t'engagent. C'est extraordinaire!
Marie-Hélène Couette (30:20)
Oui.
Je m'en suis.
Marie-Michèle Bélanger marketing (30:36)
Est-ce que tu me permets des questions? la fin d'entrevue, j'aime beaucoup parler à l'entrepreneur. Pas parler de ton expertise, mais vraiment toi. Comment tu drives ton développement des affaires, ta business à toi? J'aimerais t'entendre. Toi, tu vis le même contexte économique que nous et tout. Sur quoi tu travailles en ce moment pour développer ta business à toi? C'est quoi tes grands dossiers de développement cette année?
Marie-Hélène Couette (31:00)
Mes grands dossiers de développement, beaucoup sur positionnement en général. J'essaie là, je vais commencer à dissocier un petit peu plus mon positionnement personnel de prof... ben les deux sont professionnels mais on va dire marque personnelle et marque d'entreprise. Fait que je travaille là-dessus. J'aimerais peut-être avoir une nouvelle identité de marque. Fait que là, c'est dans les choses sur lesquelles je travaille. Parce que pour l'instant, je suis travail autonome. J'utilisais beaucoup mon nom. Par contre, je vais continuer à me positionner en tant qu'expert.
Donc c'est pour moi super important que oui, y a une offre de produits, une offre de services, mais il a aussi comme le volet, comment est-ce que je peux aider le plus de monde possible en partageant des connaissances, puis en me positionnant de cette façon-là dans mon créneau à moi. Ça, c'est un des gros volets sur lesquels je travaille cette année.
Marie-Michèle Bélanger marketing (31:46)
Puis ici, je comprends bien, ce que tu veux dire, c'est que tu veux créer une marque pour le côté entreprise, qui n'est pas ton nom, qui n'est pas... On n'engage pas Marie-Hélène, mais de l'autre côté, tu veux développer, tu continues de développer ta marque personnelle comme experte. Là, moi, je veux Marie-Hélène à ma terre. Mettons, si je... OK!
Marie-Hélène Couette (31:52)
What
Oui, c'est ça, exact. Puis
du côté entreprise, je veux diversifier un petit peu ce que je fais. Il a pas mal juste la consultation en ce moment, mais j'aimerais savoir un petit peu plus d'offres pour différents types d'entreprises, différents niveaux de revenus, différents objectifs, ambitions. Faire qu'il capable de mieux servir les plus grandes clientèles. C'est ça mon objectif cette année. De travailler dans cette direction-là cette année. Il a un temps limité pour tout, mais oui.
Marie-Michèle Bélanger marketing (32:29)
Oui, mais c'est important de savoir où on s'en va parce qu'au moins on peut monter quelques marches. Puis il y en a des gens qui, comme tu dit, ils s'arrêtent en bas de l'escalier. Puis il en a qui veulent prendre une ascenseur. Tant qu'ils ne trouvent pas l'ascenseur, ils montent pas. Puis il en a qui décident de monter marche par marche. Je pense que c'est vraiment là que la game se joue, en tout cas.
Ceux qui acceptent de monter une petite marche, mais il n'y a pas beaucoup d'effets d'une marche à l'autre, mais à un moment donné, tu arrives à un filier et tu es content. Il me reste un dernier petit jeu, ça s'appelle le quiz « Aimes-tu t'accompagner? C'est un jeu de mots. C'est un jeu de mots, puis ça nous permet de poser des questions un peu plus personnelles, un peu plus profondes. Puis je t'en pose deux, tu choisis celle à laquelle tu réponds, puis moi aussi, je dois me commettre et répondre. Donc si ça te tente de jouer le jeu, je pise deux questions.
Marie-Hélène Couette (32:47)
Bon, je vous remercie.
...
Marie-Michèle Bélanger marketing (33:16)
T'es prêt? Ça te tente? OK.
Si tu pouvais dîner avec l'entrepreneur en toi juste avant quel ou quelle démarre son entreprise, quels conseils lui donnerais-tu?
Marie-Hélène Couette (33:25)
Je me dirais de me donner le temps, premièrement, que ça ne pas décoller du jour au lendemain, puis c'est vraiment normal, puis c'est ce qui est arrivé aussi. Puis de faire confiance à mon réseau, à ce que j'ai bâti dans les dernières années, à ma compétence aussi. première chose, c'est ça. Puis l'autre chose que je dirais probablement, c'est d'accepter de dire non.
Je pense que j'ai beaucoup beaucoup dit oui dans la dernière année en me disant justement je commence, faut que je dises oui à tout. J'ai été chanceuse, ça s'est bien passé, mais je crois que j'aurais pu m'épuiser ou me mettre dans des situations où j'aurais eu des échecs avec certains des projets sur lesquels j'ai travaillé. Je pense que les circonstances ont été de côté. J'ai fini par dire non à certaines affaires, il y a des choses qui se sont terminées plus tôt qu'il aurait dû être terminé. Ça a été la bonne décision.
pense que le début, ne être en mode, il faut absolument que tout fonctionne dès le début. Je pense que c'est la chose que je me dirais si j'avais à recommencer de même. Donc être patiente et de rester aligné sur les décisions que j'ai prises et de vraiment garder ça en tête quand je prends des décisions, quand je dis oui ou quand je dis non en fonction de où est-ce que moi je veux en aller avec ça aussi.
Marie-Michèle Bélanger marketing (34:48)
tu reprends ton pouvoir. Quand tu dis non à des choses, fait de la place pour ce que tu veux vraiment. C'est correct, mais c'est sûr que c'est contre-intuitif au début. L'enjeu quand on se lance, c'est qu'on est expert en quelque chose. On a notre expertise de notre vie ou une passion. Il a des gens qui lâchent tout pour devenir fleuristes peut-être et se lancer un petit commerce. Il n'était pas fleuriste avant, mais il a soit une passion pour quelque chose, soit une grande expertise. Mais l'entrepreneuriat, c'est nouveau.
Marie-Hélène Couette (34:50)
...
Marie-Michèle Bélanger marketing (35:15)
Tu sais, t'es pas une entrepreneur aguerrée au jour un. Et ça, c'est difficile. Tu sais, comme la maternité, moi j'ai appris ça. C'est qu'au début, sais, mettons, moi j'ai accouché de mon garçon, pis ça fait deux jours que t'es un parent. Mais t'as peut-être 30 pis 40 ans d'expérience de vie, mais t'as 24 heures d'expérience d'être parent, pis ça s'achète pas. Tu sais, être un bon entrepreneur, ça s'achète pas. Y a pas une formation qui va trans en trois jours.
Marie-Hélène Couette (35:20)
Non, c'est ça.
Le plan.
Marie-Michèle Bélanger marketing (35:45)
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Marie-Hélène Couette (35:47)
Il a beaucoup de choses que tu ne peux pas savoir d'avance. C'est un robot à avoir tout lu, les bons livres. Ça te reste un peu la maternité pour l'entreprenariat. Tu peux avoir lu tous les livres, suivi toutes les formations, avoir plein de gourous dans ton réseau. Chaque expérience est tellement unique et différente que, tant que tu n'es pas dedans, tu peux pas vraiment savoir ce qui va te challenger toi et ce qui va t'allumer dans tout ça.
Marie-Michèle Bélanger marketing (35:54)
C...
Marie-Hélène Couette (36:10)
Comment est-ce que tu balances les deux? Parce que en théorie, tu voudrais un petit peu plus de ce qui t'allume, un petit peu moins de ce qui te challenge. Challenger pour apprendre, mais des fois, c'est...
Marie-Michèle Bélanger marketing (36:20)
Il a des dossiers qui nous ressent
moins, qui nous nourrissent moins, c'est pas rationnel, on s'entend. C'est pas écrire dans un livre que ça, va être moins nourrissant que ça, mais quand on le vit, on l'expérimente. C'est drôle parce que moi, dans mon approche, c'est tout le temps mesure ce que tu fais.
puis mesure d'un point de vue très tangible, chiffre, puis mesure du côté qualitatif, impression, ressenti, puis après prends tes décisions parce que tu le sais pas qu'est-ce qui va donner quoi. Si je rapporte à moi ce que je me dirais au lunch, pis tu te doigts, c'est drôle puisque c'est encore ce qu'il faudrait que je me dise à midi. C'est ce que je vais me dire ce midi! Mais, tu sais, ça ressemble beaucoup à toi, je dirais patience et confiance. Patience, parce que souvent...
Marie-Hélène Couette (37:04)
Oui.
Marie-Michèle Bélanger marketing (37:07)
Ce qu'on fait aujourd'hui va être payé dans un an, deux ans, trois ans.
Marie-Hélène Couette (37:11)
C'est fini,
c'est
Marie-Michèle Bélanger marketing (37:12)
Tu ne
le sais pas au début. C'est long avant de doser des gros mots, des appels, des téléphones. Il y a certaines actions qui nous demandent plus de courage. Quand on les fait, les retombées vont être dans des années. Alors, quand tu juste quelques jours ou mois d'exercice, et même deux, trois ans, n'as pas le fruit de ce que tu as fait l'année passée encore. Fait que patience et confiance que ça va arriver. Je pense que d'avoir
confiance, c'est difficile dans les moments où c'est moins évident, mais c'est la confiance qui fait que tu vas attirer des belles affaires, tu avoir une belle énergie autour de la table, que tu vas avoir du plaisir dans ce que tu fais, tu vas vendre avec plus d'aisance, tu vas fidéliser tes meilleurs clients. Si tu as une confiance qui t'habite, tout va être plus fluide, plus facile, mais c'est pas évident quand ça va moins bien, quand ça tourne sur des roues carrées. Fait que moi, pense que patience, confiance.
Marie-Hélène Couette (37:47)
...
Les deux aux clés
Marie-Michèle Bélanger marketing (38:14)
Je te disais, moi, il ce soit bien concret, bien clair. Puis, il a une dernière chose, je t'inviterais à faire une petite blog, là, parce que j'ai vu que tu avais écrit un livre, je ne l'ai pas lu. Tu as mis un lien en préparation à l'entrevue. Parle-nous-en de ton livre.
Marie-Hélène Couette (38:29)
Oui, efficace. Ça que cultiver l'expertise interne en développant des champions. J'en ai parlé tantôt du concept de champion. C'est un livre que j'ai écrit avant de me lancer à mon compte. Il a été publié à peu près en même temps où j'ai vraiment pris la décision de devenir constructeur. C'est un livre qui s'adresse à tous. Ce n'est pas juste pour des propriétaires d'entreprise. Ça peut aussi être pour des employés qui ont envie de plus contribuer à leur...
Marie-Michèle Bélanger marketing (38:42)
Ok ?
Marie-Hélène Couette (38:59)
leur équipe. comme un livre en trois phases, donc un livre sur première phase, pourquoi est-ce qu'on veut cultiver l'expertise. On en a parlé un petit peu aujourd'hui, mais t'sais, les arguments pour embarquer tout monde un peu dans ce projet-là. Comment est-ce qu'on transforme des experts en champions. Comment on fait pour aller chercher nos contributeurs et les motiver à participer à tout ça. Et la dernière partie du livre, c'est super super pratique. C'est vraiment des trucs et astuces pour prioriser ce qu'on documente, comment est-ce qu'on documente.
quels outils on peut utiliser pour le faire. C'est vraiment plus dans le côté, le comment de la chose. Pourquoi, avec qui, comment, on est vraiment là-dedans. C'est un livre qui est super bien.
Marie-Michèle Bélanger marketing (39:33)
C'est un hiver.
j'en doute pas, c'est sûr que je vais l'acheter puis j'invite les gens. Tu des fois, on cherche des livres à acheter pour notre équipe. Tu tu passes le livre puis après, pour s'améliorer ensemble, là, je pense que ça va être un beau choix, un bon choix. Si on veut travailler avec toi, quel est le meilleur moyen ou la meilleure méthode pour entamer une démarche?
Marie-Hélène Couette (39:40)
Merci.
Je dirais LinkedIn. Je suis très très active sur LinkedIn. que de trouver Marie-Hélène Couet, c'est assez facile. Puis de m'écrire, je pense que c'est un bon point de départ. Avec tout le monde avec qui je travaille, ça commence par un premier café virtuel où on discute des projets puis qu'on voit qu'est-ce que ça peut mener. Puis même si c'est pour une démarche qui est ça plus en terme, puis c'est pour quelque chose qui va aller plus vers la fin de l'année ou l'année prochaine, c'est toujours un bon moment de commencer à le planifier, puis à se faire une tête sur vers où on s'en va avec ça pour...
mettre en place les premières étapes. Donc, je n'ai pas hésité à m'écrire. Même si ce n'est pas pour demain matin, ça me fait plaisir d'en parler.
Marie-Michèle Bélanger marketing (40:34)
Ça va laisser le temps de lire ton livre, il d'arriver prêt à la table! Mais écoute, je te remercie infiniment pour tes compétences, ton expertise, ton expérience et je te dis à très bientôt!
Marie-Hélène Couette (40:36)
...
Merci pour l'invitation, c'est gentil.