Marie-Michèle Bélanger marketing (00:50)
On se lance dans un nouvel épisode de J'aime ta compagnie intitulé « Comment créer un logo qui attire ses clients idéaux
C'est une entrevue avec une personne que j'affectionne grandement pour sa personnalité et ses compétences, Annie Saint-Aman, qui designer graphique pour son entreprise qui s'appelle Annie Design Studio. Bonjour Annie!
Annie (01:10)
Bonne journée, à bientôt !
Marie-Michèle Bélanger marketing (01:11)
Comment t'arrives aujourd'hui?
Annie (01:13)
J'arrive énergisé par une fin de semaine de neige. Je suis allée skier en fin de semaine, puis ça fait du bien de prendre de l'air enfin.
Alors j'arrive ici, il tombe une petite
beau, c'est le fun, puis on commence la semaine. C'est parti!
Marie-Michèle Bélanger marketing (01:31)
en force. toi t'es à Montréal, je dois le dire. Moi je suis à Rimouski. Alors là, il commence à y de la petite neige qui tombe, mais ici aussi, belle fin de semaine. moi, tantôt, je pars sur la route à Bécomo. Alors j'ai une journée où je suis vraiment excitée parce que, bon, un déplacement à Bécomo, belle formation de neige, je rencontrer du nouveau monde. Mais je commence avec une belle discussion avec toi. Et je suis bien animée pis je veux juste raconter aux gens comment ça se fait quand on se connaît.
Annie (01:33)
A plus !
Marie-Michèle Bélanger marketing (01:58)
et comment on travaille ensemble avant de plonger, parce que moi c'est drôle. Avant, j'ai été directrice des opérations, il a de ça très longtemps, j'étais enceinte de ma fille dans une petite agence de la Rive-Sud, puis on avait embauché une certaine Nollwenn, une graphiste à l'époque très bonne,
Puis des années plus tard, alors que j'étais à mon compte, Nollwenn s'est relancé à son compte, j'avais fait quelques collaborations avec elle, jusqu'au jour où elle m'annonce qu'elle changeait de métier.
de carrière, qu'elle retourne à l'école. Puis là, pour moi, il y a vraiment un pilier qui s'effondrait dans mon écosystème marketing. Là, elle m'a dit non, non, mais je vais te présenter une fille Annie, tu vas voir, elle est malade. Je dis, ouais, ouais, yeah, right, envoie-moi là ton Annie. C'est tellement extraordinaire que ça fait des années qu'on collabore ensemble. On a développé plusieurs marques ensemble, plusieurs interfaces de site web.
Puis même, c'est toi qui es derrière
ce qu'on fait avec la
une semaine des tout petits, on va vraiment ailleurs avec une forme de... Tu fais du bricolage derrière avant de pousser ça dans l'ordinateur. Tu me fascines, t'es quelqu'un d'autant créatif que stratégique. C'est vraiment avec toi que je voulais avoir cette discussion-là parce qu'on travaille, on a quasiment tout le temps au moins un dossier actif en collaboration. Puis je sais que tu fais pas des logos pour faire des logos, pour faire des choses boucanes, mais que t'as toujours la stratégie derrière. Puis c'est pour ça qu'on fait une belle
Puis aujourd'hui, j'ai envie qu'on jasse parce que nous, on aide les entreprises, les organismes qui n'ont pas de département marketing.
comment
fait pour avoir une belle marque, un beau logo, se
combien ça coûte, etc. Fait que je commencerais juste par te demander, là.
Tu il a des mots, logo, on sait c'est quoi, mais quand on parle d'images de marque charte graphique, d'identité visuelle, c'est beaucoup de mots ça qu'on entend. Comment toi tu expliquerais ça simplement là, comme c'est quoi cet écosystème là?
Annie (03:51)
en fait, je vais quand même commencer par le logo, parce qu'on dit souvent le mot logo, pis on entend parfois logotype, pis des fois on se dit, c'est quoi un logo type, c'est quoi un logo, ben c'est la même affaire. Si on s'entend, là, c'est des synonymes. Logo, logotype, c'est la même chose. C'est la signature visuelle d'une marque. Pis j'aimerais ça faire un parallèle avec le concept d'une célébrité, une vedette. Mettons, dans le cas d'une vedette, en fait, si on applique le concept d'un logo,
Marie-Michèle Bélanger marketing (04:01)
Ok.
Annie (04:17)
Le logo, ça serait comme son nom finalement, puis toute sa signature manuscrite. Mais on pense à Oprah, le nom d'Oprah, puis sa signature manuscrite qu'on peut voir sur ces émissions, c'est ça un logo.
Marie-Michèle Bélanger marketing (04:24)
Mmmh... Ouais !
Annie (04:33)
l'identité graphique,
au-delà du logo, c'est l'ensemble des éléments graphiques d'une marque.
Donc on va souvent appeler ça plutôt un système d'identité visuelle parce que ce n'est pas juste une identité, c'est vraiment un système. C'est un système d'utilisation de différents éléments comme évidemment l'élément principal c'est le logo, donc il fait partie du système d'identité visuelle. Mais on le retrouve aussi dans ce système-là les couleurs qui sont spécifiques à l'identité, les polices de caractère qui ont été sélectionnés, choisis.
spécifiquement pour représenter la marque. Puis pas juste les polices du logo Martin Schell, mais on parle vraiment des
large, les polices qu'on retrouve sur le site web, les polices qu'on va utiliser sur les produits.
le fond, vraiment le système. Donc en général, va tout au plus avoir trois polices de caractère maximum pour pas diluer la marque, pour que la marque reste forte. Idéalement, on va en choisir deux.
mais ça peut aller jusqu'à 3 selon les besoins d'une
Ensuite, dans le système d'identité visuelle, on va aussi retrouver bien souvent une imagerie. Donc
un style de photos, des choix de photos en partenaires.
ou une façon de représenter les produits. Ça peut aller très large selon les besoins d'une entreprise. ce pas une recette précise de A à Z pour chaque entreprise. Chaque entreprise va développer une liste de
ensuite, son système d'identité visuelle va être collé à ses
Autrement dit, une identité visuelle, ça va vraiment être la façon que la marque va s'exprimer.
visuellement. C'est vraiment ça. Puis à quoi ça sert l'identité graphique? C'est carrément à véhiculer les valeurs et à se démarquer de la concurrence. Visuellement, on veut tout de suite reconnaître que c'est telle compagnie. Mettons, pense à IKEA, les produits IKEA ou Apple, les produits Apple, le logo Apple. C'est tellement cohérent leur système d'identité visuelle que tout de suite on comprend que c'est la marque Apple, c'est la marque IKEA.
Marie-Michèle Bélanger marketing (06:36)
Ouais.
ton exemple d'Apple ou d'Ikea. Comme tu dis, la marque, que tu ouvres une info-lètre, que tu sois en magasin, que tu débarres un produit,
tu regardes le t-shirt de l'employé qui travaille dans le magasin, que tu arrives sur le site web ou les réseaux sociaux, tous ces codes-là reviennent et reviennent et reviennent et sont comme...
harmoniser. L'univers est le même peu importe le point de contact. Tu trompes pas. sais que tu es au Ikea et que sais es dans un Apple. Si tu reçois une boîte Ikea ou une boîte Apple à la maison, tu n'as pas de difficulté à distinguer l'un de l'autre.
Mmh.
Annie (07:26)
Exactement, exactement. c'est... mais tu on parle de boîte, là. Mettons la boîte IKEA, là, que tu vas chercher dans l'entrepôt ou que tu fais livrer à la maison. Ben, tu oui, c'est un carton brun, mais elle a tout le temps son petit code, tu ce petit code avec les chiffres, la manière à est placée.
La typographie utilisée, c'est tout cohérent. C'est la répétition des éléments sans arrêt qui fait qu'on va enregistrer la marque. C'est sûr qu'au départ, quand on développe une
c'est un peu flou parce qu'on ne l'a pas revu dans l'environnement,
c'est OK, on a une base, mais après ça, on répète les éléments. C'est ça qui va créer la force d'une identité
on applique le concept de l'identité visuelle à ma célébrité de
Ça va être vraiment la façon que la vedette va se
habillement, son look vestimentaire, sa
pense à Véronique Cloutier par exemple, on la voit toujours avec des talons hauts, même ses pantalons, tailleurs, c'est toujours du Véronique Cloutier. Sa coiffeur aussi,
Marie-Michèle Bélanger marketing (08:23)
Mmmh... Ouais !
Annie (08:27)
ça, c'est ça, système d'identité visuelle.
Marie-Michèle Bélanger marketing (08:29)
Et elle a dit, elle, entre autres, c'est un exemple que je donne, mais elle travaille souvent avec les mêmes stylistes, les mêmes maquilleurs, les mêmes coiffeurs, c'est des amis qu'elle a depuis 20 pis 30 ans, qui, oui, il a une évolution entre eux parce que les modes changent, les tendances changent, mais il a une forme de signature qui reste elle. Et même dans ses collaborations, il a une forme
pérennité avec qui elle travaille. C'est drôle, c'est un bel exemple.
Annie (08:55)
Exactement, exactement. Puis j'aime ça appliquer ça à cette idée-là parce qu'on en connaît tous des vedettes.
on est capable de bien se serrer parce qu'on est nous-mêmes le public style de ces vedettes-là. Fait qu'on le voit vraiment comme les yeux de notre... si on l'applique à notre entreprise, comme si
parlait à notre public. Fait qu'on nous-mêmes, peut se mettre dans la peau de notre public puis de comprendre qu'est-ce que le public va percevoir de notre
Marie-Michèle Bélanger marketing (09:19)
aussi d'incarner une marque qui nous ressemble. Parce que si on regarde un gala télévisé, puis on a une Oprah, une Nicole Kidman, puis après à côté, je ne sais pas, moi, quelqu'un qui est comme une Lady Gaga, qui a eu longtemps un style plus éclaté. Mais chacune a une signature distincte, différente, qui leur ressemble davantage aussi. Alors on peut s'amuser dans la marque et être différent.
on peut s'éclater.
Annie (09:48)
Exactement, on peut s'éclater. Je vais quand même dire que c'est important d'avoir une marque qui nous ressemble. L'identité visuelle, il qu'elle nous ressemble, surtout dans le cas des petites entreprises.
ce n'est pas de copier quelqu'un d'autre. C'est vraiment de partir de soi et de la transformer en quelque chose qui va vraiment répondre aux besoins de notre bébé d'entreprise. au final, faut que ça nous ressemble. C'est de cette façon-là qu'on va arriver
à une identité qui est unique et distincte parce qu'on est personne
un guide que je dirais de suivre à la base, complètement à la base quand on commence pour arriver à un résultat qui va nous plaire tout d'abord, mais qui va nous ressembler et qui va être facile aussi à appliquer dans l'évolution du marché parce
fil des ans, si notre marque évolue avec nous...
ça va être facile de la coller à notre personnalité.
Marie-Michèle Bélanger marketing (10:44)
on a parlé de logo, de marque,
quand on parle de charte
veut dire quoi?
Annie (10:50)
La charte graphique, en fait, on a parlé du système d'identité visuelle. Donc la charte graphique, c'est le document qui contient une ou plusieurs pages, puis qui va expliquer de long en large c'est quoi l'identité visuelle, le système qu'on a créé pour une entreprise. Donc dans ce document-là, dans le fond, il va retrouver évidemment le logo principal, ses détenaisons. ça peut être le logo secondaire avec les initiales de l'entreprise, tout est possible, le logo sur fond, le logo en monochrome.
Ça va contenir toutes les codes de couleurs qui sont
va évidemment contenir toute une série d'informations sur les espaces marins respectifs, sur les façons que la marque s'applique en contexte, sur une carte d'affaires, sur une porte de bureau. Ça peut aller assez
peut avoir le système d'icône qu'on a développé pour l'entreprise, le style de photo.
J'ai travaillé dans différents domaines, mais évidemment je suis à mon compte, j'ai différents clients, j'ai des banques entre autres. Les banques
très
précises quant à l'utilisation de l'identité dans des brochures, dans des invitations, dans des infolaires. C'est vraiment les marches qui doivent être respectées, les espaces entre les lignes, les interlignes. Tout est très...
précis et tout est indiqué dans la charte graphique. tout dépendant d'une entreprise, ça peut aller d'une page à 50 pages. Je dis
ça fait peut-être un an ou deux, ils ont refait le logo des Jeux Olympiques, le Comité International Olympique, puis leur charte graphique, en tout cas, elle est disponible en ligne. C'est super intéressant, vraiment belle charte graphique.
Marie-Michèle Bélanger marketing (12:30)
oui !
C'est
un bel exemple, mais un peu lourd, j'imagine, un peu cadré.
Annie (12:42)
Un peu
lourd, oui. C'est pas vraiment dans le même registre sur lequel on travaille en général, mais tu c'est une belle inspiration. Pourquoi pas s'inspirer des plus grands?
Marie-Michèle Bélanger marketing (12:52)
Oui,
puis moi je dois dire aussi, à l'époque moi j'avais lancé la chaîne Disney au Québec avec l'équipe qui était, je pense, à Burbank qui sont aux États-Unis en Californie, la gang de Disney Channel International. Puis les normes graphiques aussi étaient vraiment le fun pour la chaîne Disney. Oui, c'était très paramétré, mais c'est un autre bel exemple, ça doit être disponible en PDF en ligne, je ne pas si c'est la version à jour, mais il intégrait aussi toutes les orientations en termes de signature de marque.
de mots, de slogans, quelles sont les valeurs. Il allait un petit peu plus loin dans le fond de la marque, pas juste la forme. Puis moi, ça a été une belle école pour
Annie (13:28)
All right.
Marie-Michèle Bélanger marketing (13:31)
Puis maintenant, quand on se rend compte, OK, il soit créer un nouveau logo, je pense à une nouvelle entreprise, un nouveau produit, un nouveau service, organisme à but non lucratif, même affaire, ou encore de moderniser. On se rend compte que notre logo a pris un peu d'âge puis qu'on est...
je vais dire, entre anglais dans la game de notre industrie, qu'on doit moderniser tout ça, à quoi on doit penser avant d'embaucher quelqu'un comme toi?
Annie (13:56)
fait, je vais suggérer, ça va être vraiment de penser avant même de contacter un graphiste ou de trouver le graphiste avec qui on veut travailler, ça va être de réfléchir vraiment à l'objectif ultime qu'on veut atteindre avec notre projet. Si on veut le moderner ou si on veut créer un nouveau logo, on doit réfléchir à la question qu'est-ce qui va me permettre à la fin du processus de juger de la réussite de mon projet de logo. Donc, on pense tout de suite à notre objectif.
aux critères qui vont me permettre de juger de la recette du projet. Et juste de faire cette réflexion-là, ça va me permettre de composer dans le fond le mandat que je vais donner au graphiste. Avant même de contacter le graphiste, c'est vraiment une bonne idée que tu s'opposes à cette
pour y arriver, l'idée serait d'y aller avec un paragraphe ou de quelques
répondre à la
Donc, je vais donner un exemple concret. Admettons que je suis une entraîneuse en sport d'endurance et que je souhaite offrir mes services de coaching à Monsieur et Madame Tout-le-Monde qui souhaitent reprendre la forme en reprenant la course à pied pour éventuellement réaliser peut-être compléter une course de 5-10 km, un demi-marathon, peut-être même un triathlon dans un avenir pas trop lointain. Bon, admettons que ça, c'est mon entreprise.
Et là, qu'est-ce que je peux composer comme objectif ultime dans mon paragraphe? Je vais te donner un exemple. Je pourrais composer ce paragraphe suivant. Je souhaite un logo qui est professionnel, qui va refléter mon expertise en coaching sportif, qui est moderne et qui est immédiatement reconnaissable comme un service de sport, donc une identité qui est reliée au sport. Mon logo doit inspirer confiance, mettre en valeur mon niveau élevé de formation et de perfectionnement en tant qu'entraîneuse.
Marie-Michèle Bélanger marketing (15:28)
Oui.
Annie (15:38)
et au final, pouvoir contribuer à attirer des nouveaux
Évidemment, la simplicité et la polyvalence de mon logo est essentielle parce que mon logo, vais l'utiliser sur différents supports, comme par exemple, ça peut être sur des casquettes, brodé sur des
imprimé sur des gourdes, sur des vêtements de cours spécialisés avec des tissus
je veux que mon logo s'adapte parfaitement sur les stories, Facebook ou les lives.
que j'ai l'intention de faire des vidéos. Fait que tu sais, là dans mon paragraph, tu vois, Marie-Michelle, j'ai plusieurs paramètres déjà qui ressortent qu'on va comprendre que mon logo il il vous qui fit dans le format du live. Il faut que ça soit pas trop large, il y en a peut-être un format carré, tout de suite déjà en partant je le
le format va être super important, puis il faut aussi que les couleurs
reproduits en broderie. là, peut-être qu'il va falloir que si j'ai un logo qui contient plusieurs couleurs, que j'en fasse une version peut-être avec moins de couleurs pour ma version
que tout de suite, je comprends qu'il a des
Fait que cette réflexion-là est super importante avant même de contacter le
je vais avoir le paragraphe, ce texte-là qui est développé, qui est très clair.
Ça va donner une direction super évidente, super claire au
va sauver du temps au graphiste dès le départ. Il va mieux comprendre le mandat. Ça va être plus facile aussi de trouver une personne qui va être intéressée par mon projet parce qu'elle va tout de suite comprendre ce que j'ai
Marie-Michèle Bélanger marketing (17:06)
J'entends que ça va nous servir dans le brief.
c'est important de clarifier notre domaine d'exercice parce qu'il y a des codes graphiques associés. Tu sais, oui, on veut que notre logo se distingue, mais si on vend, on est une boutique de lingerie ou si on est une épicerie bio, ce n'est pas les mêmes référents. Puis le graphiste doit tout de suite capter dans quel univers on va plonger ensemble et les différentes plateformes d'utilisation du logo parce que ça vous enligne vers des...
des directions techniques que nous, on ne comprend pas quand on n'est pas graphiste. Moi, j'aurais jamais allumé pour l'affaire des broderies, mais toi, c'est ton expertise.
vais te parler d'argent à ce
avant même d'aller vers le graphiste, moi, j'aime bien encourager mes clients à clarifier combien ils ont d'argent, mais combien ça coûte une démarche parce que moi, j'ai
tout dans ma carrière. Tu quand je travaillais en télévision, des fois, on allait très loin.
combien ça peut coûter faire faire un logo. C'est pas nécessairement accessible aux plus petites organisations. Combien ça coûte un bon et beau logo stratégique.
Annie (18:10)
c'est une question vraiment délicate, puis c'est vraiment difficile à répondre parce qu'il vraiment beaucoup de paramètres à
projet à l'autre puis d'un titre d'entreprise à l'autre. Tu il a le contexte d'utilisation du logo, c'est en télévision, si on pense mettons à TVA qui aurait fait ses logos plusieurs fois dans les dernières années.
sûr qu'à chaque fois, ça devait coûter un bras puis une jambe, parce qu'en plus, le logo est déliné en télé, donc en animation.
Marie-Michèle Bélanger marketing (18:28)
...
Annie (18:33)
sur des
ils doivent en plus s'assurer que le logo va être reconnu dès son lancement, donc ils doivent associer une campagne marketing avec ça. C'est sûr que
des milliers et des milliers de dollars, mais évidemment on n'en est pas là parce que là on parle plus d'une petite
te dirais que dans le domaine, j'ai vu moi aussi de
il y a plusieurs tendances.
je vais quand même parler d'une tendance qui, moi, m'accroche moins, mais elle existe. à ça des graphistes qui vont charger 500 $ pour un logo.
moi, je suis convaincue que le 500 $ pour ce logo-là, n'est pas du rentable pour le graphiste. Il ne rentre pas dans son argent, ça, c'est sûr et certain.
Mais cependant, si un graphiste est prêt à charger 500 $, c'est un graphiste qui fait une belle recherche, un beau travail, puis qui va arriver à un résultat unique.
il le fait, c'est peut-être aussi parce qu'il besoin de mettre à jour son portfolio. Peut-être qu'il commence dans le domaine, il a du talent, mais il n'est pas assez connu. Ça se peut très bien qu'il prenne ce
sur son bras, sur ses épaules en se disant « moi, ça me dérange pas, je ne vais pas faire de profit. » Je vais même prendre du
payé pour le faire, puis je vais juste charger 500 $. Ça va me permettre de me faire connaître auprès de clients qui sont satisfaits. C'est correct aussi, ça existe beaucoup.
parce qu'il beaucoup de graphistes qui se cherchent, surtout en début de carrière, se cherchent des clients. Ça peut être une avenue pour quelqu'un qui n'a vraiment pas de budget
un étudiant, un finissant, quelqu'un qui commence à son compte. Ça existe. Il y a quand même certains risques parce que le manque d'expérience fait en sorte que le processus peut être plus long et c'est sûr qu'il va être plus
bien des
Mais si on regarde,
conception d'un logo avec un professionnel qui a plusieurs années d'expérience derrière la
une petite entreprise, un service personnalisé qui englobe un minimum d'éléments, un logo, une palette de couleurs, quelques
quelques icônes, éléments graphiques de base avec une charge graphique de peut-être une dizaine de pages, on peut s'en sortir entre 2000 et 5000 $. C'est si ça tourne autour de ces chiffres-là.
Évidemment, plus on rajoute d'éléments, plus ça va coûter cher. Et on peut y aller de façon évolutive aussi. Donc si on n'a pas les moyens de dépenser 5 000 $ pour un projet, on peut dire, OK, moi j'ai un budget de 2 000 j'aimerais avoir un logo,
truc de
Et l'année prochaine, je ferai affaire avec le même graphiste qui va bien s'être approprié mon projet, donc qui va travailler plus rapidement
qui va faire évoluer ma
Donc ça peut être un budget étalé sur plusieurs années.
Marie-Michèle Bélanger marketing (21:06)
Il y a quelque chose qui est
le brief.
Le brief, c'est quels sont les paramètres qu'on va donner à un graphiste. Disons, ok, là j'ai fait l'exercice dont tu parles avec le paragraphe, clarifier notre, moi j'appelle ça notre vision de succès, de création de logo. On s'est donné un budget qui est réaliste avec qu'est-ce qu'on veut absolument dans ce
Comment on fait pour faire un bon briefing au graphiste? Parce que ça aussi, quand le logo il revient pas comme tu veux,
C'est pas juste la faute de l'autre. Est-ce que tu fait un bon briefing initialement? Est-ce que as donné une bonne direction? Mais ça peut être quoi de ton point de vue? Un bon briefing.
Annie (21:43)
delà des éléments qu'on a déjà parlé, à ajouter au brief,
sûr que moi, j'aime toujours avoir un document sur lequel me baser. j'aime ça que le client, puis quand on travaille ensemble à Rémusel, vous mettez toujours un brief qui ressemble à genre de PowerPoint avec des
clés, des phrases clés de plusieurs pages. Puis c'est toujours aidant parce que des fois dans notre démarche de création comme graphiste, des fois on se perd un peu, on va un peu loin.
C'est correct de le faire aussi, mais il se ramener en arrière, puis dire, ok, là, je pense que je suis allée un peu trop loin parce que je ne réponds plus à tel ou
c'est vraiment un document qui va servir tout au long du processus, puis pas juste au début lorsqu'on donne le mandat au graphiste. Donc, un document qui va contenir les éléments dont on a parlé, mais aussi, tu sais, à la base, l'entreprise, son histoire, ses missions, ses valeurs.
de liste de produits
ses services forts, son marché cible, son audience. C'est qui ces compétiteurs? C'est super important de savoir. C'est qui ces compétiteurs? Ça, c'est un élément vraiment important parce que des fois, ça arrive que les clients ne me donnent pas leur compétiteur. Tout de suite, c'est qui ces compétiteurs? C'est contre
Marie-Michèle Bélanger marketing (22:46)
Oui. Oui.
Annie (22:59)
dois battre pour ta présence dans l'univers médiatique?
je dois savoir c'est qui parce que en plus c'est que tu veux pas te cesser de son compétitif direct et utiliser le couleur bleu et jaune, tu veux surtout pas créer un logo qui va être bleu et jaune, tu au contraire, tu veux pas être accusé de plagiat pis c'est malgré toi, sais, fait que je pense que de connaître tous ces paramètres-là c'est extrêmement important. L'autre élément à ajouter au brief, c'est
Marie-Michèle Bélanger marketing (23:14)
Non.
Annie (23:27)
vraiment donner une direction créative pis des inspirations, même si on n'est pas doué en design.
C'est clair qu'on a des exemples de logos qu'on aime ou de design en général. C'est pas obligé d'être des logos non plus, ça peut être une couverture d'un dépliant qu'on a vu quelque part. Ça donne une direction créative, des couleurs qu'on voit
un environnement X. L'autre fois, j'étais dans un rendez-vous chez Desjardins et ils sont en train de refaire leurs bureaux, leur design, leur signalistique et tout.
J'attendais dans la salle d'entente, je trouvais ça tellement beau, la salle de conférence, que je prenais des photos. Le gars, se dit, « Hé, qu'est-ce que tu fais? » J'aime trop beau, je la trouve belle, la salle de conférence. C'était magnifique. On voyait vraiment comment ils avaient amené leur Alvea, leur brand, dans un environnement de design intérieur. trouvais ça magnifique.
Marie-Michèle Bélanger marketing (24:08)
Mmh mmh.
Annie (24:29)
tout ce qui vous inspire, ça va nourrir le travail de concepteur du
Marie-Michèle Bélanger marketing (24:35)
J'adore ce que tu dis, parce que quand on n'est pas un expert,
peut être intimidant de dire qu'est-ce que j'aime, qu'est-ce que j'aime pas, puis de vraiment faire la recherche, mais toi tu nous invites à juste ouvrir nos yeux puis prendre en photo des choses qu'on aime, parce que vous, les graphistes, je vais le vulgariser en guillemets, mais vous avez les compétences pour décortiquer les codes de ce qu'on aime, transposer ça en graphisme. Moi, j'ai pas ces compétences-là, mais souvent quand on fait des briefings, on va...
Nous, travaille beaucoup avec Pinterest, puis on fait beaucoup d'impression-écran aussi.
des photos des impressions-écrans, des publications en réseaux sociaux, des sites web que vous aimez, simple impression-écran, puis après, un graphiste qualifié va être capable de reconnaître dans l'ensemble de tout ce que vous envoyez certains référents qui vous plaisent, puis traduire ça après dans une marque qui vous ressent. J'adore, c'est accessible à tout le monde.
Annie (25:24)
Exactement, ça a accès à tout le monde. Et admettons qu'on est pressé là, puis qu'on n'a pas le temps là, parce que c'est sûr que faire ça, ça se fait pas en une journée parce que t'sais, les éléments, les visuels qu'on aime, on va les voir ici et au fil du travail qu'on fait sur d'autres choses. Ça va venir nous popper pendant qu'on est un petit deux minutes sur Facebook, on va une publicité passer. crime, ça ressemble un peu aux couleurs que j'aimais, nan nan nan. Mais si on est pressé.
vais suggérer à la limite même de prendre Google Images et d'aller chercher des
ou de logo dans les types d'entreprises qui
exploités dans la même industrie que nous. Donc Google Images, il y a des affaires horribles là-dessus, il y a de tout, mais il y vraiment des petits trésors ici.
une base. Après ça, si on a un compte Pinterest, évidemment, je vous conseille d'aller fouiller sur Pinterest. Sinon, il a des sites comme Be Hands, Dribble, sont des sites où les designers vont eux-mêmes déposer des exemples d'inspiration. Il y a vraiment de beaux trésors là-dessus à trouver. C'est assez rapide les recherches qu'on doit faire pour arriver à une solution assez complète quand on veut faire un brief
ou une direction créative assez
Je vais donner un exemple,
quand tu parlais des codes, Marie-Michelle, il y a des codes, puis il a des référents dans certaines industries, puis j'ai vu récemment... En fait, c'est un ancien voisin qui est plombier, puis récemment, s'est lancé à son compte.
s'est fait donc faire un logo et il posé sur son
au final son logo c'était deux gouts de dos, ok, avec son nom d'entreprise. Salut Fred! Non, mais je sais même pas c'est qui ce graphiste qui a travaillé avec lui, ou la graphiste, mais le résultat est super bon, t'sais, deux gouts de dos.
Marie-Michèle Bélanger marketing (27:10)
On le salue! Il t'a pas appelé?
Ok
Annie (27:25)
Parce que ça du chauffage et de la plomberie, donc la ciouterie plus pour l'eau. fait que c'est une goutte bleue et une goutte rouge qui sont
Mais tu je me disais, Crème, c'est vrai qu'en plomberie, tu vas faire des ressources de compagnies de plomberie. Est-ce que ça va ressortir? Ça va être de
de la ciouterie.
Donc c'est des référents qui sont reconnus, pis c'est sûr que pour lui c'était de faire un commande comme un plombier, c'était une bonne idée. Mais ce qu'il fallait faire comme élément distinctif pour accompagner sa marque, qui fait que lui son service il est
que lui il est fan des carlinx, tu les petits pogs là, les petits chiens là, pogs. Donc lui il a un carlinx sur la masque à de la famille.
Marie-Michèle Bélanger marketing (28:04)
Oui, oui oui.
Annie (28:08)
Son carlinx est devenu
sa mascotte d'entreprise. Donc là, sur son camion, il y a son logo qui est très, très épuré avec ses deux gouttes. Mais il y a son carlin, qui est comme un personnage secondaire dans son entreprise. J'ai trouvé ça génial comme idée parce que c'est un élément, une illustration qui relié à son identité, qui fait pas partie de son logo, mais qui est associé sur sa page Facebook. On le retrouve sur ses véhicules.
Marie-Michèle Bélanger marketing (28:12)
...
Annie (28:36)
un petit... Fait que, de travailler avec des référents.
du domaine, mais d'apporter quelque chose d'unique qui nous ressemble parce que lui, aime les carolins. Je trouvais que c'était génial comme idée.
Marie-Michèle Bélanger marketing (28:48)
Tout à fait, puis ça va... Tu j'ai deux exemples précis. Moi, j'aime bien faire du yoga avec une fille sur YouTube qui s'appelle Yoga with Adrienne. C'est Adrienne. Mais elle, a son... toi aussi, mais il y a toujours son chien derrière. Puis en bas, à droite, le logo de sa chaîne, c'est son chien Benji. Puis là, ben tu sais, Benji fait partie de l'écosystème, même s'il n'est pas activement un yogi. C'est un référent que... Bon, ben on retrouve cet univers-là.
Annie (28:57)
Oui ça peut, né ? Oui !
...
Marie-Michèle Bélanger marketing (29:14)
L'autre exemple que je voulais donner quand j'étais à l'école, j'avais une de mes profs au HSC qui, elle, avait travaillé sur Motrin. Puis au départ, Motrin, elle disait qu'elle était allée très très loin dans la démarche de comprendre les molécules puis comment distinguer Motrin d'Adville. Puis elle est venue à la constatation qu'il n'y a aucune différence entre Motrin et Adville. Et donc, elle a dit « bon, on va faire une pilule orange » parce que ça va être un contraste. Puis dans la pub, ils disaient la petite pilule orange qui fait du bien » ou quelque chose comme ça.
Puis là, les ventes ont explosé parce que le référent était différent et les gens savaient ce qu'ils cherchaient dans l'étalage. les codes, je vais essayer de donner des exemples différents, exactement comme tu dis, les codes, peut se muser là-dedans. Ce qui est important, c'est un mot que tu dit plus tôt, c'est la constance. Toujours la même. Toujours la même. Même si ça a l'air plate, mais c'est toujours la même petite affaire qui fait que, ça c'est un univers.
Ça nous ramène dans notre univers de marque. Merci, c'est beaucoup plus clair. Puis on pourra mettre dans les notes d'épisode évidemment sur le site Web tout ce que tu as nommé qui est important d'intégrer dans le graphisme. J'ai beaucoup aimé quand tu dit l'histoire, visionne son valeur, oui, mais aussi l'histoire puis les concurrents pour que toi rapidement tu nous rejoignes.
où nous on est rendu avec notre idée de notre marque. Donc tout sera dans les notes d'épisode dans la page Web si les gens veulent préparer un briefing puis aller se référer.
Annie (30:35)
J'aimerais
autre information concernant le brief qui est souvent oublié et qui est super important.
liste des outils de communication qu'on va utiliser. Donc déjà, est capable, avant même d'avoir un logo, de savoir qu'on va utiliser une info-lettre, qu'on va peut-être habiller un bureau, donc qui va avoir de la signalistique associée. Ça se peut qu'on ait un véhicule qu'on a décidé de faire «rapper» avec notre logo.
Je t'en touche avec mon exemple de coaching en sport. On avait la gourde, la casquette. C'était super important de l'indiquer parce que ça peut avoir des conséquences si le logo n'est pas bien adapté à ce type de format-là. La liste des outils de communication qu'on va vouloir utiliser ou des exemples d'outils de communication qu'on utilise déjà si on a déjà un logo qu'on veut moderniser, qu'est-ce qu'on utilise? Comment le logo va s'exprimer dans son environnement? Comment il s'exprime déjà dans son environnement?
Puis on est capable déjà même de dire ça, j'aime ça, ça, j'aime pas ça, ça, ça me cause des problèmes, nan, nan, nan,
va être vraiment important de faire ça, puis il faut pas l'oublier.
Marie-Michèle Bélanger marketing (31:40)
Excellent point. quand notre brief, disons, l'on a fait... Puis même moi, j'encouragerais les gens à faire un brief avant de choisir un graphiste avec qui travailler peut-être pour clarifier sa propre vision d'abord, puis ensuite aller vers quelqu'un qui ferait une bonne équipe. Comment on fait quand on n'est pas spécialiste comme toi pour savoir qui est compétent, qui a réellement de l'expérience? Comment on fait pour trouver quelqu'un de qualité pour créer notre marque?
Annie (32:06)
premier point,
trouver un graphiste qui possède un portfolio qui nous plaît. Donc un portfolio qui va être assez diversifié en types de projets, puis qui va avoir des projets qui ressemblent peut-être un peu plus au nôtre. On connaît pas ce domaine-là, vaut mieux aller vers un graphiste qui a déjà dans sa banque des projets.
qui se rapprochent un peu plus de ce qu'on veut faire comme un logo déjà en partant. Si un graphiste n'a jamais fait de logo, parce que ça se peut très bien. Il y en a des graphistes qui vont plus à travailler en web design, en imprimer, ils vont faire des mises en page, mais ils ne font pas nécessairement de logo. Donc, là, peut-être qu'il faut s'éloigner de ce type de graphiste-là, puis aller vers vraiment quelqu'un qui déjà fait des marques, qui déjà désigné des
ça, c'est la base.
Il faut aimer le style évidemment de ce que le logo, de ce que le graphiste a fait comme logo ou comme type de document.
Un bon graphiste, quand on va approcher le graphiste, il va être en mesure de détailler sa démarche dans le devis. Déjà, en partant, si un graphiste nous fait un devis puis qu'il marque juste conception de logo, temps d'heure, temps de prix, etc. Ça, c'est peut-être pas l'idéal parce qu'il n'y a pas de description sur, il n'y a pas de verbatilité.
il n'y a pas d'étapes qui sont décrites. Donc, on a besoin de comprendre, comme client, qui ne s'y connaît pas, quelles sont les étapes pour parvenir à mon résultat. Le graphiste qui est compétent va être capable d'établir une liste
clés qui va mener au résultat
Évidemment, un graphiste va avoir un bon graphiste, va avoir des bonnes connaissances techniques.
Donc ça, c'est pas quelque chose qu'on va être capable nécessairement toujours de voir par un portfolio.
Marie-Michèle Bélanger marketing (33:52)
Hmm.
Annie (33:53)
puis c'est pas nécessairement quelque chose qu'on peut juger lorsqu'on n'a pas l'expertise. Mais parlez-lui au graphiste, demandez-lui ça fait combien de temps qu'il y d'oeuvre dans le domaine, ça fait combien de logos qu'il a créé, il a été formé où, tu à l'école, il a appris par lui-même, s'il a appris par lui-même, il a appris comment, il a peint le tutoriel. Ça c'est pas qu'un graphiste, c'est pas fait de peu de diplôme dans le domaine.
mais il a peut-être suivi des tonnes de tutoriels, puis il a un talent aimé pour le design. Donc, si c'est très possible, j'en connais là, qui sont excellents, puis qui ont eu ce
ne va pas dire qu'il n'est pas compétent, au contraire, mais parlez-lui, posez-lui des questions. Je pense que ce dialogue-là à avoir avec lui est important. Ensuite, un bon graphiste, ça, il va être à l'écoute des besoins de son tiers. Donc, si vous sentez que quelque chose se lâche lorsque vous discutez avec le graphiste, qu'il vous pose des questions potentielles,
toujours pertinente et que vous sentez que vous n'êtes pas bien pris en charge, posez-vous des questions et écoutez vos doutes. Faites-vous confiance là-dessus. Je pense que
importante à suivre.
Marie-Michèle Bélanger marketing (34:59)
tu je dirais qu'en création, des fois il a une forme de
dans mon expérience, ça fait longtemps que je travaille dans le milieu.
il vraiment des fois où le décalage, j'arrive pas à l'expliquer, mais il
C'est comme si on n'est pas sur la même longueur d'onde, puis si on sent ça, je pense qu'il faut mettre fin puis arrêter tout de suite parce que sinon on va tomber dans une genre de boucle de on en refait, puis on réessaie, puis on réessaie, puis on réessaie.
pis ça fonctionnera pas, on arrivera pas. Des fois, même nous, ça nous est arrivé, je me souviens, avec une personne en faisant un logo pour une fille
n'a jamais abouti. Elle l'a fait faire par quelqu'un d'autre. Pis il y avait comme un genre de décalage de vision important du départ. On aurait dû le voir venir, nous, ça a été notre erreur, je l'assume, mais on n'était pas du tout à la même place. Donc quand on le sent, le décalage, importe. Des fois, c'est du ressenti plus que du concret, du tangible.
Annie (35:52)
oui.
Marie-Michèle Bélanger marketing (35:52)
On
est mieux de changer parce que ça ne pas fonctionner. On va brûler de l'argent, puis le graphiste, ça fait de la peine de ne pas être capable de nous livrer. C'est après une démarche de trois mois, on n'arrive toujours pas à un résultat qui fonctionne. pas payant pour personne.
Annie (36:07)
Exactement, c'est pas payant pour personne pis c'est correct que ça se passe comme ça. Moi j'ai préféré qu'un client me dise
Marie-Michèle Bélanger marketing (36:10)
Mmh mmh.
Annie (36:15)
marche pas, on va arrêter cela, je veux pas te faire perdre ton
C'est dit en tout respect, on est parlés trop loin, on a pas comme dit craper notre relation. Ça m'est pas arrivé souvent, ça m'est peut-être arrivé une fois, pis c'est un client de l'Alberta, on se parle en anglais.
Marie-Michèle Bélanger marketing (36:24)
Ouais.
Annie (36:32)
ne se comprenait peut-être pas super bien, puis j'en ai pas... j'ai jamais compris pourquoi qu'il m'avait appelé. Il avait tombé sur mon site web. Il était tombé sur mon site web, il m'avait contacté, puis... finalement, je pense que j'ai jamais compris ce qu'il y avait besoin, même si j'ai essayé. Mais on n'était pas sur la même longueur d'onde, définitivement, puis on a arrêté cela, puis rien n'arrivait de grave, ça n'a pas coûté trop cher, puis tu sais, c'est correct. Fait qu'il faut accepter que ça peut s'arriver.
Marie-Michèle Bélanger marketing (36:51)
Mh.
Annie (36:59)
pis je pense que ça arrive à tout le
correct, tu faut pas en faire un plat pis c'est comme ça, faut pas le prendre personnel, ça arrive, exact, c'est ça.
Marie-Michèle Bélanger marketing (37:03)
C'est comme ça. Ça arrive. Non. C'est pas que t'as pas un bon brave c'est pas
que le grand-fils, c'est pas une bonne personne. Des fois, il y a vraiment des décalages inexpliqués, là, puis ça relève du ressenti.
Annie (37:15)
Exactement,
la dernière, ben en fait, y a deux derniers points ici
mentionner
évaluer si un graphiste est compétent ou puisse nous
connaissances.
va être un graphiste qui va se tenir à jour puis qui s'intéresse au design en général, puis qui utilise des médias de qualité pour s'inspirer.
pas nécessairement à s'inspirer des tendances, tu utilise des sites web professionnels, demandez-y des exemples, où est-ce que tu t'inspires, j'aimerais ça moi aussi, peut-être aller voir c'est quoi qui se fait pour peut-être justement m'aider dans mon brief à mieux te donner une direction artistique de ce que j'ai besoin, de ce que je veux, qu'est-ce que j'aime, qu'est-ce que j'aime pas. Donc demandez-y c'est quoi ces coups de coeur, c'est quoi peut-être un ou deux sites qu'utilisez, que vous pourriez vous consulter.
après-n'aile connaître, poser des questions, qu'est-ce aime dans la vie en général, pas juste par rapport au design,
j'ai beaucoup de clients, ça fait quand même 15 ans que je suis à mon compte à temps plein. J'ai développé des relations d'amitié
plusieurs
nécessairement, on ne s'appelle pas toutes les fins de semaine, on va pas se faire ensemble la plupart du temps, n'est pas ça, mais c'est comme...
Hey, comment ça va? Comment va ta famille? » « Ton voyage commence à s'est passé. On a un dialogue et c'est le fun. C'est le fun d'avoir cette relation-là avec le fiat parce qu'on comprend vraiment mieux qui l'aime. Le fiat qui s'intéresse à nous, on comprend. Il va mieux comprendre aussi notre vision. Quand on se parle, il a un échange révertable et on est capable de se parler. Ça,
mon avis, c'est super important. Finalement, plus de questions techniques, mais un bon graphisme.
souvent vous proposer au moins deux options. Donc dans son
préliminaire,
lorsque vous lui demandez une solution, un bon graphiste va au moins vous proposer deux options. Peut-être pas trois parce que ça va demander beaucoup plus de temps, donc évidemment ça coûte plus cher, mais au moins d'avoir deux
c'est gagnant parce que
vous permet d'avoir un peu de choix
bien choisir.
qui va peut-être un peu
rassembler.
Marie-Michèle Bélanger marketing (39:24)
Ça, c'est le fun parce que le graphiste travaille d'aller dans deux directions qui, des fois, bon, il a certains codes qui peuvent se ressembler, mais il a quand même deux tentatives différentes. ben, on voit quand on travaille ensemble, des fois, il y en a vraiment... Je pense à un client, là, nous, on avait vraiment la solution A, là, que, Catherine et moi, était... C'est plus possible! Mais le client a choisi bien finalement avec le conseil d'administration, tout ça.
Annie (39:43)
Qu'on aimait beaucoup.
Marie-Michèle Bélanger marketing (39:50)
c'est ça. Mais il y avait deux directions.
Nous, était sûr que ça allait d'un bord, puis c'était notre préféré. Les clients ont choisi autre chose. C'est ça qui est le fun, parce qu'avec deux exemples, on peut échanger, discuter, clarifier notre vision de ce qui était notre idéal à nous. Est-ce que, tu ça fait longtemps, là, tu le dis, que tu fais ce que tu fais. C'est quoi les erreurs les plus courantes qu'on pourrait éviter dans une démarche de création de logos?
Annie (40:15)
Il y en a vraiment plusieurs, c'est
choisir. Je vais t'en nommer. Je vais t'en nommer.
Marie-Michèle Bélanger marketing (40:18)
Les plus coûteuses! Les plus inconfortables!
Annie (40:24)
première, je te dirais, c'est de se sudestimer le travail qu'elle s'apprend pour qu'on s'en vaut un bon logo. De penser que ça prend 10 heures de temps, puis on a un bon logo, ou bien le bon logo se trouve sur le coin d'une table avec une idée de génie, c'est rarement le cas.
Donc ça serait de sous-estimer ce travail-là parce que sinon ça peut coûter cher
ne pas arriver au résultat d'une heure et de dire bon ok finalement ça va me coûter 30 heures, 40
y a un exemple là, j'ai souvent entendu ça, mais le logo NAG qui a été conçu par une étudiante sur le coin d'une table, la fameuse étudiante qui a été payée deux piastres dollars, ça y a quand même pris du 17 heures pour faire le logo sur le coin d'une table.
pas beaucoup pour un logo.
Marie-Michèle Bélanger marketing (41:03)
beau coin de table !
Annie (41:05)
Un beau coin de table! Pis c'est pas beaucoup pour un logo. On s'entend, mais t'sais, le logo Nike a évolué quand même un peu, bien que le crochet ou l'aile, je sais pas comment l'appeler, dans le logo Nike, ait resté assez fidèle en fait à son original, mais t'sais, quand même un coup de chance. Pis t'sais, cela dit, je dois dire que le propriétaire de Nike, elle est
Le fondateur de Nike, l'époque, quand il fait concevoir son logo, il l'aimait pas vraiment. Au début, il n'était pas convaincu, mais il a décidé d'y aller avec celui-là, peut-être parce que ça ne avait pas coûté cher, puis s'est dit « vais l'essayer », je ne sais pas ce qu'il y avait dans la tête à ce
heureusement, il a décidé de l'utiliser. Puis finalement, ça a été payé, mais le logo Nike a évolué et a fait en sorte que sa simplicité s'est imprégnée dans la tête des
un logo qui est réussi, c'est vrai que c'est un logo qui a pas coûté cher, mais tout l'univers autour de Adilogonaïque, son système d'identité individuelle, a coûté probablement des milliers de dollars, des millions, des millions de dollars!
Marie-Michèle Bélanger marketing (42:03)
Des millions! Des millions même! Des millions, je confirme!
Et puis, je veux le dire parce
je crois aussi, rapport à ce que tu dis, par rapport à Nike,
est arrivé dans un écosystème beaucoup plus simple qu'aujourd'hui avec le web actuellement, les réseaux sociaux, la démocratisation du graphisme avec certains outils. Je pense que c'est plus facile d'avoir un...
un beau logo, puis je pense que c'est plus difficile de se démarquer en 2025 que à l'époque où ils ont lancé Nike. Donc une nouvelle marque de sport qui lancerait aujourd'hui, ça prendrait vraiment 15 fois plus de chances que Nike pour simplement en quelques heures arriver à créer une marque qui va se distinguer. C'était beaucoup plus facile à l'époque, il y avait beaucoup moins de bruit, il y avait beaucoup moins de marque. On était plus dans les marques locales, on se bat contre le monde au jour un.
Annie (42:32)
Oui.
Marie-Michèle Bélanger marketing (42:58)
C'était mon éditorial plus trathèges, mais c'est plus difficile de se démarquer en 2025.
Annie (43:04)
bien dit.
Un deuxième erreur à
de ne prendre en compte dès le départ le contexte d'utilisation du logo. J'en ai parlé précédemment. Je le répète et j'en parle beaucoup parce que je le vois vraiment beaucoup.
travaille avec des logos qui ont été conçus par d'autres graphistes, parce que des banques, même des bureaux
Je le vois
contexte d'utilisation n'a pas été
le départ. Il y a toujours des itérations à faire par la suite pour adapter le logo. Ça coûte cher parce que c'est du temps qui n'aurait pas été évité dès le départ. Je vais un exemple. Je nommerai pas la compagnie parce que c'est quelqu'un proche de moi qui travaille pour eux. Ils ont refait leur logo
fait environ deux
la base, la
avait peut-être pas les bons paramètres, c'est probablement pas de sa
mais elle est allée mettre la lettre principale du nom de la compagnie avec un dégradé. Le dégradé, c'est une
% qui s'en va vers la transparence à 0%, donc la lettre disparaît peu à peu vers le bas, puis à la fin on la voit plus du
Mais l'affaire, c'est que la compagnie, c'est une compagnon électronique, leur logo est appliqué sur des appareils.
c'est imprimé en scéréographie. La majorité du temps, leur logo est imprimé en scéréographie sur des appareils. C'est le bordel. C'est pas beau parce que là, en plus, on est obligé... Là, moi, j'ai aidé. Je suis arrivée à la rescue en ce
que là, vu que je connaissais la personne, elle m'a dit, bien, est-ce que tu peux nous aider? J'avais dit d'avance quand j'ai vu le logo en dégradage, c'est sûr que ça va être compliqué.
là, on est allé mettre des points de moins en moins...
dansent pour créer l'idée d'un dégradé parce qu'un dégradé ça s'imprime pas en scéréographie, qu'il faut vraiment créer une trame de
le logo il est tout petit donc ça fait pas super beau au final.
application qu'ils avaient eux autres c'était les vêtements brodés. Ça marche pas non plus le dégradé pis l'autre c'est des... tu récemment on a fait de la siméalité durant nos bureaux. Donc là c'est des logos en vinyle découpés. On peut pas découper du dégradé. Fait que finalement leur beau dégradé dans la...
Il est complètement paru. On est en train de
approche-là pour avoir une lettre qui est
aplote, 100
éviter ce type de problème-là pour le futur.
Marie-Michèle Bélanger marketing (45:15)
Mais tout cet argent en guillemets et cette énergie gaspillée parce qu'on n'avait pas pensé du départ à l'application de qu'est-ce qu'on va vouloir faire avec ce beau logo-là? Où est-ce qu'il va devoir vivre?
que t'avais d'autres erreurs qu'il faut absolument éviter?
Annie (45:30)
Oui, absolument. Donc, l'erreur de l'effet pizza,
vouloir mettre trop d'ingrédients dans son legros.
Marie-Michèle Bélanger marketing (45:37)
C'est comme dans la pizza, ça fait tout morce et ça goûte plus rien.
Annie (45:39)
...
Exactement! Parce que j'ai besoin d'élaborer la petite. Mais non, je vais quand même dire, un logo efficace, est jamais surchargé. Intuit le nom de votre entreprise, une icône ou un symbole qui représente une idée, deux idées, ou plus trois idées, mais là vraiment parce que c'est nécessaire. faut pas que ça aille l'air d'une petite idée vraiment pas. Puis à choisir une palisse de caractère.
deux couleurs maximum, peut-être trois, c'est sûr qu'il des exceptions. a des logos qui contiennent des
mais ça c'est des exceptions. En général, rester le plus sobre possible. Si possible, juste une couleur, c'est correct
logo qui contient trop d'informations, il a plus de message qui véhicule. Il est tellement complexe qu'on ne voit pas, on ne le reconnaît
et on ne le comprend pas.
Marie-Michèle Bélanger marketing (46:29)
arrive tellement souvent à ça nous qu'on nous demande de rajouter un autre mot puis un autre mot puis un autre mot, puis on veut dire la région, puis on veut dire tellement, puis
too much, puis ça fait plus son effet, puis il faut pas oublier que souvent le logo va accompagner autre chose. Il peut avoir un texte dans une publication réseau social, il va être vu à la fin d'une conférence, il va être vu sur un t-shirt d'une personne qui parle et qui incarne le message. Donc le logo n'est pas obligé de tout véhiculer, j'adore, oui c'est vrai que ça.
Annie (46:43)
C'est ça ?
Exactement,
un logo, c'est pas une fin en soi. Un
Marie-Michèle Bélanger marketing (46:58)
Non.
Annie (46:59)
un partenaire dans l'élaboration de notre marque. Mais comme on parlait le temps tôt, c'est comme l'équivalent du nom de la vedette avec sa signature
Mais au-delà de ça, il a le système d'identité visuelle. Il peut y avoir un beau système de compte. On parle de quelque chose qui est peut-être une entreprise locale dans une région X. Les éléments clés symboles de cette région-là peuvent se retrouver dans un système de compte à part.
qui va être réutilisé avec le logo dans des brochures, sur les réseaux sociaux.
pas oublier ça et ne pas l'oublier, c'est payant.
Marie-Michèle Bélanger marketing (47:31)
Tout à fait. Je suis all-in avec toi sur cette erreur bizarre.
Annie (47:35)
Puis la dernière erreur que je dirais, est super importante, ben tu c'est un logo qui va être mal exécuté. Ça c'est une erreur grave. ben souvent on va, tu on a entendu, ouais, mais c'est mon beau-fran qui l'a fait ou ma belle-sœur qui l'a fait, c'est l'hypographiste, mais il connaît ça un peu les logiciels. Ouais. Mais tu sais, c'est en temps de créer son logo soi-même ou de la faire créer par quelqu'un qu'on connaît parce que ça coûte pas cher, mais ça revient que ça peut coûter cher si le logo est mal exécuté.
logo qui n'est pas super bien
n'est pas un logo qui va bien paraître, qui va avoir de la discute à communiquer, une message de façon efficace. Il y a certaines personnes qui vont focaliser sur les défauts du logo, au point que ça va évacuer complètement le message qu'on veut que le logo représente, les valeurs.
Marie-Michèle Bélanger marketing (48:20)
C'est un peu comme un mur porteur de maison, un logo. C'est pas sexy, puis ça coûte cher au début, puis ça paraît pas dans ta belle maison que tu as investi dans un mur porteur. Mais si tu le fais pas, ta maison va pas perdurer au fur et à mesure des années. J'aimerais t'entendre un peu sur l'arrivée de l'outil Canva, puis sur le fait que ça démocratise. Il y a des logos gratuitement disponibles sur Canva. peut aller jouer, mettre trois, quatre couleurs, puis sortir un petit logo de ça.
Puis aussi faire le pont avec les gens qui n'ont pas une scène. Disons, moi je lance une entreprise, tu parlais de ta coach qui se lance à son compte au début. Disons que cette personne-là, avant d'être employée, elle se lance du jour au lendemain à la pas, 2, 3, 4, 5 000 à mettre sur un logo. Comment on fait? C'est-ce qu'elles sont? C'est-tu correct? On est-tu pour au compte Canva? Est-ce qu'elle peut s'organiser autrement en attendant d'avoir les moyens de faire une vraie bonne démarche?
Annie (49:15)
je vais peut-être contrater avec certains avis de graphiste parce que j'en vois sur Facebook des avis sur Canva qui ne pas super élogieux. Mais dans mon cas, moi, je suis pour Canva. Je trouve que c'est un outil formidable pour que les étudiants soient autonomes dans l'élaboration de leurs outils de conécation. Quand on parle de la conception d'un logo, par exemple, j'aimais quelques réserves parce qu'on ne pas concevoir notre logo avec des templates.
des exemples, des gabarits,
Parce que là, je trouve que le risque d'avoir un logo qui ressemble vraiment, vraiment beaucoup à le logo de quelqu'un d'autre est extrêmement, très, très risqué. C'est très
Marie-Michèle Bélanger marketing (49:54)
Mm-hmm.
Annie (49:56)
ça serait un peu une catastrophe, dans le fond, après ça, parce que, je veux dire, d'investir dans des campagnes marketing avec le logo ou de l'imprimer sur notre véhicule, ça, c'est un exemple,
fait que ça coûte quand même assez cher à faire là. On est pas... on rend compte que le logo c'était pas une bonne idée parce que finalement dans la ville de la côté il en a un qui ressemble vraiment beaucoup à mon logo. tu je vais être obligée de tout refaire à partir de zéro. Donc j'ai mis quelques réserves par rapport à ça, par rapport à Canva pour faire
Marie-Michèle Bélanger marketing (50:18)
Eh !
Annie (50:23)
Mais quelqu'un qui a pas nécessairement 2000 $ à mettre sur un logo,
vous pouvez utiliser Canva puis le faire vous-même, mais ce que je vais suggérer à ce moment là c'est d'y aller vraiment vraiment sobre à
d'y aller avec un mot-image. Un peu comme le logo de Google, un logo qui ne comprenne pas de symbole. Donc évidemment, si vous n'avez pas les compétences techniques pour concevoir un symbole, une icône qui va accompagner votre nom d'entreprise, n'allez-y pas avec cette avenue-là. Restez sub, mot-image, une belle typographie. Il existe plein de typographies gratuites sur le web ou qui sont payantes, mais qui vont vous coûter 25 $, ce qui est très raisonnable.
Marie-Michèle Bélanger marketing (50:37)
Oui.
Annie (51:02)
puis faites des recherches sur myfont.com, il y en a plein qui sont payantes, mais si tu achètes la police, juste mettons telle fonte en bold, elle va te coûter 35 $, 40 $ tu
sur Google Font, c'est gratuit, ils ont des belles fontes de qualité. Allez-y pour une fonte qui va vous ressembler, qui va apporter si on veut quelque chose de bold, quelque chose de
ou quelque chose de dynamique en vitesse qui est en italique, on peut jouer beaucoup avec ça et d'aller appliquer deux couleurs à notre logo,
peut fonctionner. C'est une solution qui coûte vraiment pas cher et qui va vous permettre de commencer quelque part. Après ça, le logo pourrait
Marie-Michèle Bélanger marketing (51:35)
Oui.
Annie (51:42)
avec le
Marie-Michèle Bélanger marketing (51:43)
J'aime bien ton idée. C'est vrai qu'avec la typographie, on peut vraiment incarner quelque chose. Il des typographies tellement amusantes, plus sérieuses, plus flyées, plus rondes, plus carrées. En tout cas, on peut jouer avec les codes quand on n'a pas beaucoup de sous. Puis comme c'est juste la typographie, après qu'on arrive avec un logo trois ans plus tard, qui a coûté 4000 $, qu'on avait en poche parce qu'on a commencé à vendre nos services, bien là, on peut s'amuser et aller plus loin, puis ça va moins dénaturer. Parce que si on est parti en fou avec un trifle à quatre feuilles...
puis un arc-en-ciel, puis un nuage, puis une boîte aux lettres, fait nous-mêmes dans Caneva puis qu'après on le fait évoluer, bien ça va vraiment moins bien se moderniser par la suite.
Annie (52:22)
Il
va y vraiment une rupture avec l'image originale versus l'évolution. Mais ça arrive que des entreprises n'ont pas le choix, mais ça coûte très cher de faire le changement parce que là, ils doivent faire plus comme une compacte de marketing pour se refaire connaître par ses audiences. Donc, c'est toujours risqué. fait que oui, il a aller sabrement au début parce que, on l'a dit tantôt, le logo c'est une chose, mais ce n'est pas une fin en soi.
avoir une imagerie d'un style de photo, il y tellement existé tellement des filtres photo, ça dépend vraiment dans quel domaine vous naviguez, mais il a vraiment moyen d'avoir un système d'identité qui n'est pas juste appliqué à un logo, mais qui est appliqué à plein d'autres éléments importants pour notre entreprise. aller sobrement, peut-être choisir deux couleurs, on est vraiment dans un domaine qui permet d'aller...
avec des couleurs étalacées, n'hésitez pas à aller dans les néons, il n'y a pas de problème, c'est même tendance d'aller dans les couleurs
allez peut-être vraiment faire ressortir votre entreprise, puis votre logo va être très simple, ça va être un mot-image, belle typo, à tout.
Marie-Michèle Bélanger marketing (53:31)
un petit truc que j'utilise avec Canva, les logos, les modèles de logos. Je le partage surtout à ceux qui n'ont pas beaucoup de sous et qui vont aller vers un graphiste. On peut faire des tests soi-même dans Canva avec leurs modèles pour tester le nom d'entreprise, pour tester notre signature de marque. On va se rendre compte rapidement de quel nom ça sort mieux ou quel mot en signature de marque. Je vais mettre cinq mots, c'est ben trop, ça étouffe.
quels sont mes trois mots. Fait que c'est de faire des tests comme ça votre brief au graphiste va être beaucoup plus efficace parce que en le voyant dans un petit modèle, tu perds. Il y a des choses qui se clarifient. Moi comme stratège, je travaille beaucoup avec ça avant d'envoyer ça sur ton bureau
que justement je me rends compte. quand je mets le... il y avait une coach, là on a fait un logo ensemble pour une coach, là. Puis au départ, on a mis son nom au complet, juste son prénom, juste le nom de famille, certaines signatures de marque, puis ça a pris quelques clics puis on a tout...
rapidement clarifier qu'est-ce qui punchait davantage pour son entreprise. Maintenant, j'aimerais qu'on
tendance. Y a-tu quelque chose que t'aimerais dire aux gens qui nous écoutent parce qu'il a le côté, on veut être dans notre industrie, mais se démarquer. C'est pas facile, le logo. Beaucoup de paradoxes. Tu veux te démarquer, mais tu veux coller à ton industrie.
Tu veux être tendance, mais pas trop, parce que tu veux être pertinent dans 5 pis 10 ans pis pas refaire ton logo tout le temps. Alors est-ce qu'il des tendances le fun qu'on pourrait adopter, mais que selon toi, tu qu'ils vont rester une tendance dans 5 ans? La question à 1000 $! Ou à 5000
Annie (55:01)
La question est le pire.
La réponse est jamais magique.
Marie-Michèle Bélanger marketing (55:09)
Mmh-hmm.
Annie (55:11)
tendances en logo, c'est comme la mode dans les magasins, les vêtements qui sont vraiment « hop » vie en ce moment, dans deux ans, ça se voit plus tôt.
tu y vas avec des tendances qui sont vraiment très, très,
vraiment collé à la réalité
ton logo fasse un peu rétro dans cinq ans. Mais encore là, on connaît pas l'avenir. Puis les tendances reviennent toujours. Les tendances reviennent toujours, Marie-Michelle.
Marie-Michèle Bélanger marketing (55:33)
Mais tu sais, mettons que ça
revient toujours, tu je regarde la mode, les fameux croquetop là, tu ça, ça sera plus là dans cinq ans, mais la petite robe noire va être encore là. Tu il y a quand même des classiques, je pense, puis si on est moins certains, parce que moi je travaillais longtemps en télé... bien, puis même pas.
J'allais dire, j'ai travaillé longtemps en télévision, on avait des gens à l'interne, on pouvait s'éclater, mais souvent ce qu'on faisait, c'est qu'on s'éclatait pas avec le logo, on s'éclatait avec des projets. Donc, sais, avait, disons que je travaillais à BracTV, puis là on avait un Carve qui était le gala jeunesse, mais là on pouvait s'éclater avec la marque Carve cette année-là, puis y avait un début, une fin, on pouvait être très très dans le ici et maintenant, tandis que quand on pensait le logo, c'est sûr qu'on le prenait de façon un petit peu plus classique et conservatrice parce qu'on voulait que ça...
ça dure dans le temps. Est-ce que ça pourrait être une bonne approche?
Annie (56:29)
Oui,
absolument. Moi, j'irais avec ça, définitivement, 100
les tendances, en fait, en ce moment, c'est la simplicité. Le less is more, est vraiment là plus que jamais. Donc, les logos minimalistes, c'est une super tendance. Puis, un logo
Marie-Michèle Bélanger marketing (56:40)
Mmh.
Je n'y rien.
Annie (56:44)
le logo minimaliste, là...
Tu sais, chez nous, quand j'étais à l'université, on achetait des livres avec
symboles des logos du Québec. Il y avait deux livres là-dessus. Il en avait comme dans un, il y avait mille, donc il en avait mille heures.
ça, c'est des vieux logos. Je lisais encore ces livres-là. Puis quand je regarde les symboles puis les logos de cette époque-là, on parle des années 60, 70, 80.
La tendance minimaliste, elle existait en ce temps-là. C'était très minimaliste. Et peut-être le fait aussi que les ordinateurs n'existaient pas, le logo était
Marie-Michèle Bélanger marketing (57:15)
...
Annie (57:22)
autrement, manuellement. Donc, ça ne permettait pas d'y aller
La complexité dans le logo est un peu apparue avec l'apparition des ordinateurs, des premiers Photoshop et des Streeter de ce monde dans les années fin 80, début 90,
là les Word, Word Art, puis les dégradés, puis les ondes reportées, puis c'est arrivé, là il y a eu comme une tendance vers ça dans ces années-là. Puis là, c'est devenu un peu
une époque où les logos rétro de ces années-là sont vraiment plus... c'est plus du tout à la mode, puis pense que, en fait, je pense que ça n'arrivera jamais. Fait qu'on est vraiment dans une tendance de retour du minimalisme qui existait, qui a déjà existé, puis restons là-dedans, s'il vous
gagnant, tu c'est gagnant,
d'y aller avec une typographie géométrique, ronde, selon... tu sais, c'est sûr que là, selon les industries...
selon le type de personnalité qu'on veut aussi projeter, ça va dépendre, mais d'y aller très, très sobrement dans la typographie ou au contraire d'avoir une pôle, tu vraiment hop la vie, mais qui est super bien construite, une fonte très professionnelle, ça peut être vraiment
récemment quand même, si on regarde par exemple Microsoft, Microsoft à l'époque, disons, les années 90, début 2000, il y avait une fonte assez distinctive, un peu oblique avec...
qui étaient tracés dans les
sont passés à leur cadre faninque qui représente leur système d'exploitation Windows. Puis le mot Microsoft, il est devenu un peu... il manque de personnalité personnellement, je trouve. Mais tu sais, pourquoi ils ont fait ce choix-là? Il y a de la même démarche derrière ça. Mais son revenu à une fonte qui était très très très très, je
Marie-Michèle Bélanger marketing (58:50)
Oui.
Ouais !
Annie (59:08)
dilué.
pas du distinctif, mais c'est le choix qu'ils ont
Il a Ubisoft qui a fait un peu la même chose. Donc ils avaient une particulièrement distinctive et ils sont passés à une typographie est ronde, droite, qui on retrouve dans plein de noms de compagnies comme Bureau en Gros, comme Best Buy. Ubisoft c'est devenu ça.
Oui, ils ont un symbole, oui on les reconnaît, il est beau leur logo, mais t'sais, y'a vraiment cette tendance-là à revenir à quelque chose de assez
C'est pas mauvais non plus.
Marie-Michèle Bélanger marketing (59:41)
je dirais qu'on voit ces retours-là, il y a une nuance entre une entreprise qui est devenue internationale et qui a une forte notoriété, et quelqu'un qui commence, oui, je dirais, d'être très simple du départ, mais avec un minimum d'éléments distinctifs comme ton ami plombier et son chien, parce que lui, il n'est pas encore connu à l'international. Dans ce qui Microsoft, Bill Gates, on sait.
Windows, on connaît les référents, c'est un peu brun, c'est du solide. Mais quand tu commences, c'est pour ça qu'il faut absolument... En tout cas, moi, je recommande fortement de consulter quelqu'un qualifié parce qu'il y a une réflexion stratégique à avoir pour prendre rapidement de la place
Annie (1:00:07)
Alright.
Marie-Michèle Bélanger marketing (1:00:24)
quand même une pérennité. C'est démarqué, mais avoir un logo qui a une certaine pérennité.
Mais non, j'aimerais qu'on parle de toi.
Toi, tu es travailleuse autonome, tu gères une entreprise de 1. J'aimerais savoir, là, ça fait 15 ans que tu es en affaires, c'est quoi toi, nous on est la firme marketing, un balado qui aide d'autres organisations comme la sienne, c'est quoi toi ton action marketing qui a réellement fait la différence dans ta réalité pour attirer et fidéliser les bons clients?
Annie (1:00:51)
vais répondre avec deux exemples, en fait deux exemples marketing, mais je sais pas si on peut les appliquer comme des... on peut les définir comme des exemples marketing en soi.
été chanceuse, moi.
fait, j'ai passé beaucoup d'heures et j'ai mis beaucoup de temps dans le bénévolat. Donc, je me suis impliquée beaucoup auprès d'un organisme qui œuvre à l'international. Je me suis aussi beaucoup appliquée dans mon quartier où
Avant, je viens de nous déménager, mais dans la communauté où j'étais, j'ai fondé un comité citoyen, je me suis impliquée, même limite un peu politiquement. J'ai vraiment grandi mon réseau de contact de cette façon-là parce que même ce que je faisais n'était pas toujours radio-design, mais les communications de la marketing et le
le bénévolat, c'était toujours important. Et comme j'avais les compétences pour le faire, je m'en suis occupée bien souvent.
Je me suis fait connaître de cette façon-là. J'ai vraiment grandi mon
Marie-Michèle Bélanger marketing (1:01:45)
dirais que tu le fais en démontrant tes compétences professionnelles. Tu n'as pas juste comme emballé des sacs d'épicerie en disant « voici pour les paniers de Noël », mais tu as aussi pu mettre en lumière tes compétences professionnelles. c'est très intéressant! C'est la première fois que je l'entends, celle-ci. C'est chouette!
Annie (1:01:52)
NON.
Oui, tu sais, encore aujourd'hui, sais, j'ai gagné des gros clients institutionnels vers les années 2020, donc début de la pandémie.
acquéris ces clients-là parce que j'avais fait du bénévolat dix ans auparavant. C'est drôle, hein, parce que dix ans plus tard, j'avais encore... je gagnais encore d'avoir posé ces actions-là.
pas fait que non plus démontrer mes compétences en graphiste comme telles quand je faisais ce bénévolat, mais j'ai aussi démontré ma capacité de coordonner des
Marie-Michèle Bélanger marketing (1:02:33)
Merci.
Annie (1:02:34)
de coordonner des projets. Donc, j'avais dans mon bagage des compétences en gestion en général. Donc, je démontrais que j'étais une personne qui
Marie-Michèle Bélanger marketing (1:02:34)
Merci.
Annie (1:02:47)
capable de non seulement avoir la capacité de...
de les gérer, donc de gérer les projets. que comme travailleuse autonome, j'ai démontré ma polyvalence pis ma grande diversité, capacité à travailler dans divers domaines pis dans divers
Marie-Michèle Bélanger marketing (1:03:04)
J'adore que tu dises, dix ans plus tard, c'est encore payant, parce que souvent, on accompagne des gens, et après deux mois, ils vont dire, «Ouais, mais ça donne rien tout de suite.» Oui, mais du vrai bon marketing, c'est toujours à long terme. C'est des briques, briques par briques, puis tu ne pas savoir. J'entendais même des experts marketing aux États-Unis qui disaient, ils participent à des congrès, ils donnent des conférences. Souvent, les résultats, c'est deux à trois ans plus tard que...
le moment où ils étaient présents dans X congrès à l'international, que ça leur a coûté 10 000 $ d'être présents là comme déplacement et tout, mais c'est des années plus tard que ça revient ces sous-là. Tu parlais d'une deuxième action?
Annie (1:03:46)
Oui, donc moi j'ai enseigné 10 ans en formation continue au CGS, donc de 2009 à 2019.
Marie-Michèle Bélanger marketing (1:03:52)
Mmmh
Annie (1:03:55)
n'était pas mon emploi à temps en plein, c'était vraiment un
à temps partiel, quelques heures par semaine.
ça, en soi, c'est un peu indirect, c'est pas vraiment une vraie action marketing,
Ça a fait un peu partie de mon développement, sans même me rendre compte parce que j'avais vraiment pas cette intention-là au départ. Moi, j'avais un emploi à plein à l'Université Laval.
travaillais là à temps plein, puis j'ai commencé l'enseignement sans me dire « ben oui, je m'enseigner comme ça, ça va m'aider pour plus
s'est fait un peu de façon accidentelle aussi parce que je suis arrivée, c'est même pas prévu que j'ajoute l'enseignement, j'avais jamais pensé à ça, mais j'ai eu cette opportunité-là, j'ai sauté
à pieds joints dans l'aventure. Puis j'ai découvert l'importance de se former, d'être à jour
parce que d'enseigner, ça nous oblige à rester à jour et de se former soi-même pour pouvoir transmettre les... mettons les connaissances n'est plus à la fin de pointe de la technologie, dans les dernières tendances, les dernières... tu les nouveautés. Moi, j'enseignais Photoshop, j'enseignais Illustrator.
Deux logiciels qui sont extrêmement connus dans le domaine du graphisme et utilisés. ça m'obligeait à chaque mes ajouts des logiciels de m'assurer que j'avais, je connaissais les derniers
qui m'a
bâtir une crédibilité, parce que quand je disais à mes clients que j'enseignais, on dirait que je disais pas ça pour me vanter, là. Je le disais surtout pour dire que j'avais un emploi du temps qui était un peu chargé parce que j'avais un cours à donner et des corréances à faire cette semaine-là.
me donnait une crédibilité auprès des clients parce qu'ils se disaient « CréaMani, elle est à jour, elle travaille assez, elle est compétente, elle est engagée, elle enseigne ses
pense que ça m'a vraiment beaucoup aidé.
Marie-Michèle Bélanger marketing (1:05:42)
C'est chouette, comme tu dis, des fois il des actions. Moi aussi, ça m'est arrivé, je me suis impliquée sur un CA, ça a vraiment mal fini, mais c'est un CA important dans ma région. Puis les personnes qui me disaient bravo pour ton implication, c'était des gens comme très importants guillemets au niveau des postes de décideurs. je disais, oui, ils ont vu ça passer eux autres. Des fois, ça peut être intéressant de voir qu'est-ce qui nous crédibilise.
Pour certaines clientèles, c'est pas toujours les mêmes éléments non plus.
a des gens pour lesquels mon bureau à Pignon-sur-Rue, c'est un big deal. Il y en d'autres qui ne l'ont jamais vu. Mais c'est dur de savoir qu'est-ce qui va nous crédibiliser. Mais effectivement, d'être enseignante, d'être sur un conseil d'administration X ou d'avoir une certification X, des fois, ça peut peser dans la balance.
que t'es ouverte à plonger dans le quiz « Aimes-tu ta compagnie C'est-à-dire, je te pose deux questions, tu en choisis une, puis moi aussi je vais être obligée de répondre. Comme ça, nous embarque toutes les deux, puis ça nous permet de jaser des vraies affaires très rapidement.
Annie (1:06:46)
J'ai... J'ai t'écoute, toi. Vas-y.
Marie-Michèle Bélanger marketing (1:06:49)
Si ton entreprise était un guide spirituel ou un mentor, quel conseil essentiel penses-tu qu'elle te donnerait?
Annie (1:06:56)
Hehehehehe
Marie-Michèle Bélanger marketing (1:06:58)
Moi, je
me dirais, en tout cas, quel est ton plus grand défi entrepreneurial en ce moment?
Annie (1:07:03)
Je vais prendre ta première question, je la trouve cute. Parce que je me... Je pense que je me répète souvent cette réponse-là. Vas-y, veux-tu la répéter?
Marie-Michèle Bélanger marketing (1:07:05)
Ok ? Ouais c'est temps !
Alors je répète, si ton entreprise était un guide spirituel ou un mentor, quel conseil essentiel penses-tu qu'elle te
Annie (1:07:19)
elle me donnerait le conseil
réfléchir avant de dire oui et bien souvent de dire non.
Marie-Michèle Bélanger marketing (1:07:29)
C'est cute ça, ok !
Plus dire non, c'est très sage, en fait, ton entreprise pourrait être mon mentor. Non, c'est pas vrai. Moi, j'ai commencé à dire non, c'est drôle en 2025. Tu sais, c'est un partage que je fais, mais avec le balado, on me demande beaucoup plus de choses. Depuis qu'on a lancé le balado, on est plus vus, on est plus connus et reconnus pour nos compétences et donc on nous demande plus de projets. On me demande à moi souvent beaucoup de faire du bénévolat. Puis, cette année,
Annie (1:07:36)
Ahahahahah
Marie-Michèle Bélanger marketing (1:07:56)
développe un logiciel à la firme, d'ailleurs éventuellement je vais te la chantier là-dessus. Puis on fait le balado, un balado par semaine à nos frais, sans commanditaire, sans publicité. mon investissement, suis, et moi, est toutes les deux administratrices sur des conseils d'administration. Donc on est saturé en implications. Je commence à dire non, mais c'est dur parce qu'après...
Faut vivre avec la déception des gens auprès de qui tu vas dire non. Moi, mon entreprise, qu'est-ce qu'elle me dirait si elle était mon mentor?
Je pense que moi, elle me
plus ton instinct du
que moi, mon instinct, il est vraiment puissant, il vraiment fort, il crie dans ma tête. On dirait que je l'étouffe par peur. Certaines peurs du manque ou certaines peurs...
de
Et moi, je sais que ça me nuit grandement. Puis il a beaucoup de situations chaotiques dans lesquelles je me suis retrouvée. Puis dès le départ, je savais que ça serait comme
je sais pas si c'est une forme de déni, de peur du conflit, de peur de déplaire. Mais il a beaucoup de peurs qui peuvent m'habiter, qui vont faire que j'étouffe mon fort instinct. Et si je drivais sur mon instinct, my god, on serait ailleurs, tu sais. Mais j'ai pris des détours parce
part de X, Y, Z.
Annie (1:09:14)
ce que tu me dis, ça me parle beaucoup, puis tu ça recoupe un peu ce que je disais
conseil de réfléchir avant de dire oui. sais, mon intuition est très forte. D'ailleurs, je voulais dire
Marie-Michèle Bélanger marketing (1:09:21)
Hmm.
Annie (1:09:26)
quand tu racontais au début de l'entrevue comment c'était
moi, à ce moment-là, tu j'avais pas le temps, quand Noël Mavé référait à vous, j'avais pas le temps de faire le projet pour lequel on m'avait engagé de le départ,
Marie-Michèle Bélanger marketing (1:09:35)
Ouais.
Annie (1:09:40)
vraiment pas le temps de le faire, mais j'avais une intuition. Je me disais, non, il que je le prenne, il faut que je le prenne, ce contrôle-là, parce que ça va m'amener quelque chose, je ne sais pas quoi, mais il faut que je le prenne. Ça m'a permis de connaître, de travailler avec des filles extraordinaires. On en fait des projets ensemble de très variés, c'est toujours palpitant, ça fonctionne toujours super bien parce que vous comprenez mon champ d'exercice, on se comprend tous les deux, tous les trois avec Katrina.
Marie-Michèle Bélanger marketing (1:09:43)
à cette chambre.
Annie (1:10:10)
C'est un bon conseil pour tout monde, suivez votre intuition, mais Caroline, c'est vrai que c'est dur de l'écouter.
Marie-Michèle Bélanger marketing (1:10:16)
Il a beaucoup de blocages à l'écouter. En fait, y a des... Bien, moi, je le nomme comme moi dans ma réalité. Moi, c'est de la peur. Soit il a de la peur du conflit, de rater une opportunité, de... C'est la peur qui se met dans le chemin, mais ça, c'est le travail de Nidhi de reconnaître aussi ces peurs-là quand elle se pointe. Parce que des fois, elle parle très fort, puis elle parle tellement fort qu'on les croit comme la réalité. Mais c'est pas nécessairement ça. C'est ça qui demande du doigté puis de la connaissance de soi.
C'est la job d'une vie.
Annie (1:10:48)
C'est
un objectif à atteindre, mais on l'atteindra jamais. Il faut l'accepter, mais on va s'améliorer.
Marie-Michèle Bélanger marketing (1:10:56)
Je te remercie pour ce bel échange plein de trucs et d'astuces. as réussi à vulgariser ton expertise qui est grande. Pour ceux et celles qui ont eu un petit béguin pour Annie aujourd'hui, elle a son site web anisaintaman.com, ce sera dans les notes d'épisode. Et elle est aussi sur LinkedIn si vous voulez aller connecter avec elle, lui poser des questions. Alors, est-ce que tu as aimé ma compagnie, Annie,
Annie (1:11:22)
J'ai adoré t'accompagner Marie-Mucil, ça commence bien la semaine!
Marie-Michèle Bélanger marketing (1:11:26)
Plaisir partager alors sur ce! On se laisse et à tous nos auditeurs, on vous dit à la semaine prochaine! Bye bye!