Marie-Michèle Bélanger (00:50)
se lance dans un nouvel épisode de J'aime ta compagnie, intitulé Plan B. Comment assurer la continuité de son entreprise en cas d'arrêt
enthousiasme, une joie profonde d'accueillir avec moi aujourd'hui Maud Lavoy.
Denny Trop, Maud qui est une collègue, je vous la présente avant de l'impliquer dans la discussion. Maud, c'est une collègue qu'on aime beaucoup, qui eu des soucis de santé, elle va pouvoir nous partager tout ça, mais moi quand j'ai eu le mémo de son souci de santé, mes deux jambes ont tombé, j'ai pleuré, j'ai fait des audios en pleurant,
a viré mon monde à l'envers parce que moi dans mon histoire...
J'ai vécu beaucoup de choses dans ma vie où l'issue a été moins heureuse et je suis tellement excitée qu'on fasse un balado avec le sourire content, énervé aujourd'hui.
un épisode qui est très important pour moi. Alors, Maud, au-delà de ce qu'elle va partager avec nous aujourd'hui comme expérience de vie qu'elle a vécue, qui peut nous aider à apprendre des choses, Maud est une experte Shopify. Elle est connue au Québec
accompagne
toutes les entreprises qui souhaitent passer à la boutique en ligne ou encore optimiser leur boutique en ligne. Elle a aidé des centaines d'entreprises, autant au Québec, en France.
elle est connue partout. En tout cas, moi, c'est une... Tu j'étais au Web à Québec, tu sais, quand on se disait, ben oui, Maud, Maud, Maud, Maud, Maud, puis là, t'étais pas là cette année, puis tout le monde a dit, ben, pas là cette année.
Maud, elle peut vraiment vous accompagner
le côté
en ligne.
C'est notre experte Shopify. National, international, mode! Toi, t'arrives dans quel esprit aujourd'hui?
Maude (02:27)
...
Moi, je suis de bonne humeur. Il soleil ce matin, on voit le soleil refléter sur mon visage. Donc non, j'arrive de bonne humeur, puis je suis contente de jaser
Marie-Michèle Bélanger (02:34)
Oui.
Maude (02:39)
toi ce matin, puis je suis contente d'aller mieux aussi, puis d'être capable de jaser tout
Marie-Michèle Bélanger (02:43)
C'est extraordinaire. Moi, ça me remplit de bonheur, cette belle discussion avec le sourire et la santé. Moi,
au jour de l'an, je souhaite toujours la santé, puis je dis le reste, on peut s'organiser. La santé, ça ne pas s'acheter, ça ne peut pas se négocier.
Maude (02:55)
...
Marie-Michèle Bélanger (02:58)
j'aimerais que tu nous
as vécu un moment très, très difficile cette
il y a plein de gens qui te connaissent. Il y a peut-être des gens qui nous écoutent qui ne te connaissent pas.
Peux-tu nous raconter? Parce que toi, tu es dans une entreprise de 1, je dirais, là. Parce que tu es pas, je dirais pas travailleuse autonome. Oui, tu as une forme de travail autonome, mais il y a des pigistes qui t'aident aussi. Fait que tu es une experte qui a bâti une business. Tu roules ça comme une business. Mais qu'est-ce qui t'est arrivé dans l'année qui a comme interrompu ce bel élan entrepreneurial-là que tu vivais?
Maude (03:30)
en fait c'est ça, moi je suis travailleur autonome, au niveau fiscal je suis travailleur autonome moi depuis 2007, fait ça fait un petit bout que je roule ma bosse.
au fil du temps j'ai commencé à travailler avec d'autres travailleurs autonomes ou d'autres agences aussi parce que je veux dire à toute heure je peux faire bien des choses, mais en gang on peut faire pas mal plus de choses.
que j'ai mon adjoint qui est aussi un travailleur autonome qui me donne quelques heures par mois.
qui est là, je travaille avec d'autres collègues aussi dans toutes sortes de
arriver à faire mon travail, mais aider mes clients aussi ou quand ça sort de mon champ de compétence, de
m'interpréter, expert de quelque chose que je ne connais pas, mais de référer vers les bonnes personnes.
Fait que moi, mon histoire a commencé juste pour le contexte. Moi, en fait, je fais de l'artrite, puis ça fait des années que j'ai ça. Moi, j'ai ce diagnostic-là depuis que j'ai 17 ans, j'en ai 37 maintenant.
ça fait un bout que je vis avec ça. Moi mon travail, mon entreprise a toujours été modulé en fait de faire attention puis de me faire de la place pour moi. Fait que t'sais, m'entraîner, prendre soin de moi, j'essayais de pas travailler mettons les soirs ou les fins de semaine. C'est arrivé un peu comme tout le travail autonome de travailler à 400 dans le fond. Faut qu'ils tombent et ils
Fait que ça m'est arrivé.
J'ai pogné mon
j'ai appris. Fait que...
Marie-Michèle Bélanger (04:44)
que quand t'allais trop fort, c'est quoi? Ça se transformait en inflammation.
Maude (04:49)
ben sa fatigue, oui c'est ça, ou t'sais le stress aussi, t'sais moi le stress c'est mon trigger numéro 1, c'est drôle parce que j'ai une fille qui fonctionne au défi aussi, fait que ça me prend une espèce de dose de stress mais pas trop. J'suis comme dans un espèce de sweet spot, j'ai besoin du défi, du petit hype, mais pas trop, parce que sinon ça me fait pas du bien. Fait que t'sais, au fil du temps
appris à me gérer, me discipliner, des fois les gens comme t'es vraiment discipliné, ben je l'ai appris à la dure aussi par mon profil.
Puis en fait, ça a commencé fin 2021. J'ai recommencé faire une crise inflammatoire. faisait un bout de temps que je n'avais pas fait. Puis j'avais mal à plusieurs nouveaux endroits que j'avais pas mal à vendre, dont le
Puis là, je change de médicaments. Faut laisser le temps à ma chine de, tu sais, accepter le nouveau médicament, que ça marche maintenant au travail de tout ça. Je m'entraîne deux fois semaine, je vais avoir la physio à toutes les deux semaines, je fais du yoga, j'ai tous les morceaux, j'ai tout pour que ça marche. Ça passe partout sauf le coût.
Puis là, tout monde m'a dit, ben, sois patiente, ça va passer.
ma docteure qui me connaît depuis vraiment longtemps sait que le gène de la patience n'est pas dans mon adhérent. Fait que t'sais, t'es comme,
Attends,
donne-toi le
Au bout de deux ans, moi, j'étais un peu tannée de la patience. J'ai dit là,
qu'on trouve une solution. Puis à mon rendez-vous de suivi du mois de novembre, j'ai dit là, on peut-tu faire quelque chose? Parce que là, j'suis tannée. J'ai dit là, j'ai mal, ça passe pas, j'comprends
Marie-Michèle Bélanger (06:00)
Ça fait mal.
Maude (06:09)
Fait qu'ils me passent des tests, tout le monde s'attend à trouver de l'arthrose ou de l'inflammation, mais surprise, c'était pas ça! Fait qu'en février 2024, j'ai appris que j'avais une tumeur au
Pis à la base, quand ils l'ont vu la première fois, disent que c'était une balle de ping-pong. Finalement, c'était une balle de golf quand ils l'ont sortie. Fait que ça faisait longtemps, c'est une tumeur que j'avais moi depuis des décennies.
qui était là. Je sais pas si je suis née avec, je le saurais jamais, mais en tout cas elle était là. Ça faisait longtemps qu'elle était là et elle était rendue au point où là elle me faisait mal au cou. J'étais chanceuse parce qu'il a plein d'autres personnes qui ont ce genre de tumeur-là qui vont avoir des problèmes d'équilibre, des problèmes de
sortes d'affaires plus dangereuses, mettons. Et moi j'avais juste mal au cou. C'est pour ça que ça a été long qu'ils trouvent aussi parce que dans fond,
il n'y avait rien qui laissait porter à croire que c'était ça, parce que n'avais pas les signes
Fait que là me disent «ouin ben là, faut qu'on t'opère si y a un mois, une mois et demi».
je vais sortir du bureau, ok? Je vais rentrer, pis là tu vas me dire que je fais de l'arthrose ou de l'arthrite. Ok? Ça, ça se peut pas. On recommence! Mais finalement, c'était pas ça.
Gros surprise, gros choc
tout le monde. veux dire pour moi, pour les médecins, veux dire tout le monde est tombé des nues en se disant «ok,
Marie-Michèle Bélanger (07:20)
Mmh mmh.
Maude (07:24)
explique
Mais on personne s'attendait à
Fait que j'ai été opérée d'urgence au début du... ben semi-urgence à fait au début du mois d'avril. Pis après ça en est suivi une... comme à l'essence de quatre mois. Fait que je suis revenu au début du mois
Sans
seul dans ma tête, fait du bien de se retrouver tout seul. J'ai plus mal au cou maintenant. Ouais, j'ai de la place! J'ai plus mal au cou. J'ai réglé mon problème de base, fait que ça c'est bien aussi.
Marie-Michèle Bélanger (07:42)
De faire de la place! Ça, t'as de la place!
Maude (07:51)
puis c'est ça, puis dernièrement j'ai eu mon suivi avec ma neuro, fait que j'étais encore tout seul dans ma tête. Fait que je suis très contente. Fait que... Des amis imaginaires c'est correct, des tumeurs on en veut
Marie-Michèle Bélanger (08:00)
plus de douleur.
Maude (08:01)
Puis tu meurs. Ils l'ont tout enlevé, c'est ça. J'ai été chanceuse en fait parce que quand ils m'ont péril, on savait
T'sais, c'est... je vais peut-être trop vite pour toi dans sens où veux dire, on savait pas est-ce que la tu meurs allait être fusionnée avec d'autres choses, est-ce qu'elle allait être fusionnée avec mon tronc cérébral. T'sais, il des risques à toute opération, t'sais, il avait beaucoup de zones
savoir. Fait que là, moi, dans fond, j'allais le savoir quand j'allais me
Fait que moi qui aime savoir est tout contrôlé, je peux vous dire que c'était...
Marie-Michèle Bélanger (08:23)
Aïe
Maude (08:28)
Tu fais confiance à la vie, puisque t'as pas le choix, mais je n'étais pas grosse dans ma petite jaquette bleue sur le bord de la porte le matin de l'opération. Ça, je peux vous le dire.
Marie-Michèle Bélanger (08:35)
C'est genre de moment où tu
Faut que tu y
T'as pas le choix. C'est même plus du courage. C'est pas de... Envoyer, on y va,
Maude (08:39)
Ouais c'est ça, c'est ça t'as pas le choix, c'est ça c'est ma...
Marie-Michèle Bélanger (08:46)
que ça marche, tu sais.
Maude (08:46)
C'est ça. Et ça a été ma prime... t'sais ma maxime tout le long. Quand je l'ai su, c'était j'y vais et me l'enlève, je
Y'avait pas d'autre plan. C'était le seul et unique plan. J'y vais et me l'enlève, je
pouvait rien arriver. Donc c'était ça.
Marie-Michèle Bélanger (08:59)
Tu te doutais pas, tu étais focus sur le... C'est ça qui va se passer et ça va bien aller.
Maude (09:06)
C'est ça, pis en fait faut dire que la docteure elle m'a énormément assuré, la chirurgienne, la neurochirurgienne,
moi j'ai fait tout ce qu'il fallait pas faire, soit googler, voir des vidéos, avant mon opération, le monde me trouvait crinqué, mais moi j'avais besoin de savoir. Pis j'avais besoin de googler la docteure. Quand j'ai vu que la docteure avait je sais pas comment, un papier scientifique, j'étais comme, ok, assez de bouc à part, assez de ce qu'elle a fait.
Je correcte. dis moi je suis un expert de Shopify, mais elle c'est l'expert de la tumeur. Fait que j'ai elle va me l'enlever et ça va être correct. Moi dans ma tête, je m'étais fait un
Marie-Michèle Bélanger (09:31)
Pour votre...
Maude (09:33)
allait me réparer, que tout allait être correct, puis j'allais revenir chez nous. C'est comme si rien ne s'était
Marie-Michèle Bélanger (09:39)
tu t'es organisé? Parce que là, tu disais que tu as une adjointe, un bras droit qui t'aide. Toi, tu es une entreprise de un. Donc, s'il a plus de monde, il n'y a plus de business qui roule. Parce que tu vends ta personne, ton expertise. C'est le modèle d'affaires que tu as choisi. n'as pas une ligne de montage qui peut rouler sans toi. Fait que comment tu as fait pour partir pendant plusieurs mois? Comment ça s'est passé?
Maude (09:43)
Bye !
...
La belle ironie de tout ça, c'est que moi dans la vie, je vends mon cerveau. Fait tu quand je suis
Ok, ben là, mon outil de travail, pis moi tu sais, plus jeune avec l'artreps et tout ça, me disais ben en fait tant que mon cerveau fonctionne, moi je suis correcte. Je vais toujours me débrouiller. Puis c'est comme, cette balle courbe de la vie! Fait que... Ouais. Oui oui c'est ça, mais ça tu vis... Tu sais je pense que tous les entrepreneurs, est tous pareils de...
Marie-Michèle Bélanger (10:20)
Ça reste un organe dans ton corps à risque de vivre des hauts et des bas.
Mmh.
Maude (10:29)
Ouais, y'en aura pas de problème, ça va être correct, je vais m'organiser, pis ça m'arrive pas, ça arrive aux autres, ça m'arrêchira pas, t'sais, une espèce de... vit dans une bulle où ça arrive aux autres, pas à
Marie-Michèle Bélanger (10:38)
tu fais pas une stratégie annuelle en disant va falloir que manque six mois dans ma business ou j'ai un enfant qui va tomber malade ou un parent ou moi-même ou peu importe, un accident d'auto
Maude (10:44)
C'est ça.
Marie-Michèle Bélanger (10:46)
planifie pas pour ce genre d'événement-là qui arrive.
Maude (10:48)
Non.
C'est ça. est pas... Nous, on pense à un objectif d'affaires, puis en croissance, où est-ce qu'on s'en va, puis qu'est-ce qu'on veut accomplir, puis les affaires de vie autour, on y
C'est drôle parce que moi je dire, je vis avec une maladie auto-humine, j'ai appris à faire certaines choses mais ça dans ma tête ça se pouvait
C'était impossible.
Pour Tastocool Lock, ce qui est drôle c'est que j'avais depuis longtemps. Moi je suis dans le bureau du
là elle
j'ai dit tu l'as tu sur une feuille, est-ce t'as rien à m'expliquer? Elle m'a oui, elle me
Pendant qu'elle l'imprime, mon cerveau là, là ça spinne. Là ma tout doulisse était déjà en train de se faire. Là il que fasse ça, il que fasse ça, il que fasse ça, là il y a ça, il a ça, a
J'ai ma
Là, quand je suis dans l'auto, j'ai damme mon chum en anglais parce qu'il y avait mon fils. Fait là, je ne voulais pas qu'il comprenne. Là, j'ai dit là, j'ai des nouvelles qui pas bonnes. J'ai dit, toi, du
m'envoie m'enfermer dans ton bureau. Fait que j'ai dit, m'envoie m'enfermer dans le bureau de mon
parle à ma chum infirmière. J'ai dit là, tu vas me dire c'est quoi ça, c'est ça que je m'envoie avec ça, qu'est-ce c'est
Puis là, de l'autre bord, je suis en train d'écrire une liste de... Ok. Là, il que fasse la liste des projets qui devaient rentrer en avril, qui peuvent pas rentrer parce que je vais probablement être opérée. Il faut que fasse la liste de tous les clients actifs en ce moment pour voir qui que je split où, qui que je peux garder, qui que je peux pas garder dans un contexte
Tu puis j'ai pas encore parlé à la docteure. Là, je comme... Ok, là je fais mon tableau. Je suis comme ok, là je m'en vais là, il que fasse ça. Puis après ça, là, qu'est-ce qui s'en vient dans les prochains mois? Puis là, il y a ça, il a ça, il a ça. Puis là, je fais toute la liste. lendemain matin,
Fait que là je suis
me couche, je me relève le lendemain, je suis comme ok, je reprends ma liste, puis là j'arrive, je rajoute, j'enlève des affaires, je peux te
là je suis comme ok, moi je m'en vais à la guerre. Fait que moi je suis partie de ma petite checklist, moi je suis une fille checklist dans la vie, fait que je suis partie de ma petite checklist, j'ai à mon adjoint, ce que
on a
elle a pas eu le temps d'avoir de la peine. Moi pis elle, elle pas eu temps d'avoir de la peine. C'est comme ok, l'on est en mode,
elle a été extraordinaire, Josiane là-dessus, parce
J'arrive avec ça, elle a probablement qu'elle pleuré après, mais m'a jamais pleuré dans la face. Jamais dans la face. Elle était comme ok on fait ça, elle a fait, moi c'est ce bout là, je le gère, toi tu gères ça, on va s'organiser avec
Marie-Michèle Bélanger (12:36)
Oui, oui... Appréhension.
Maude (12:44)
Puis on s'est tenu d'entre
le
Marie-Michèle Bélanger (12:48)
tu c'est une situation de choc, Tu sais, quand t'as une grosse grosse dose d'adrénaline, de cortisol, pour avoir vécu de quoi, similar dans ma business, je me souviens du moment où j'ai repassé les dossiers, puis j'étais vraiment en mode, je suis devenue comme un robot, qui... Robo... Ouais.
Maude (12:51)
Ouais.
C'est ça! C'est ça! T'es un robot, t'as pas le choix! C'est oui, non, oui, non. Pis t'sais, moi dans le fond, j'avais beaucoup de clients pis t'sais, il fallu que je passe la hache. Fait que là, c'était ok, ceux-là ils devaient rentrer en avril, ils peuvent pas rentrer. Fait que là, créez un modèle de courriel pour eux
va être envoyé par Josane. Après
tombe dans ceux qui sont des clients qui...
qu'on voit une fois de temps en temps. Ok, ceux-là on peut pas les garder, ceux-là non oui non oui non oui. Après ça, ceux qui sont plus réguliers, ceux qu'on peut garder, ok c'est quoi le plan de match? Donc là je me reviens de bord. Moi il avait quelqu'un que j'avais formé en 2020, qui s'appelle Mère
m'aider. Parce que moi je refusais
que je l'ai formé elle pour qu'elle puisse prendre des mandats que j'aurais refusé. Puis elle s'accompagne ces affaires. Là j'ai dit, serais-tu capable de me dédier une journée?
par semaine pendant mon absence pour régler les urgences de mes clients s'ils veulent rester. Elle m'a dit oui. Après ça, elle parler à d'autres collègues, faire comme « Là, moi, il m'arrive ça, je peux-tu te référer du
Ils m'ont toutes dit oui. Après ça, c'était « Ok, j'ai ma liste. là, c'était « Ce client-là, il s'en va là. Ce client-là, il s'en va là. Ce client-là, s'en va là. » C'était vraiment tac, tac, tac, décision robotique. J'avais pas le choix.
même si j'aimais tous mes clients, j'aurais tous voulu qu'ils
pour eux
je ne pouvais
Il fallait que je pense à eux autres avant de penser à moi.
Marie-Michèle Bélanger (14:22)
qu'il a pas quelque
le genre, tu reprends un peu le contrôle sur ta situation, tu n'as pas de contrôle sur la tumeur, sur les événements, mais tu retrouves une forme de contrôle sur ce qui va se passer sur le plan de l'entreprise parce que tu perds complètement à pied du côté
Maude (14:28)
Ouais. Non.
Exact.
Marie-Michèle Bélanger (14:38)
ta santé et du personnel.
Maude (14:40)
C'est ça. Puis je voulais pas, t'sais une partie de moi
voulais pas y penser, mettons. C'est bizarre à dire dans ce sens
je pense que avant de me faire opérer,
moi je processe la nuit. Il y a eu peut-être trois nuits, j'ai braillé ma vie, entre le 20 février et le 9 avril.
Trois nuits, je me suis réveillée, puis j'ai
Je n'étais pas grosse dans mes shorts.
Mais le reste du temps c'était « you, ça, je vais m'occuper de ce que je peux contrôler ». Puis là on parle juste de la business, mais tu veux dire « je suis maman aussi », fait que tu
pis je suis mariée aussi, j'ai un conjoint, fait que c'était placé tout le monde. Moi ma job, c'est quand j'étais sur le tibard de la porte à jaquette, c'était quand ce moment-là va
tout le monde va être
Pis il va rester juste moi à m'occuper. Tout va être correct.
Marie-Michèle Bélanger (15:24)
va être correct, tout va être
Maude (15:26)
C'est ça.
Marie-Michèle Bélanger (15:26)
T'as pas laissé personne en plan, t'as pas laissé une poilonne qui chauffe sur le feu. T'sais, tout a été
Maude (15:33)
Non, tout a été
T'sais, c'est ma zone de génie d'organiser, structurer, faire des checklists, régler des affaires. Pis là, là-dedans, je suis très bonne. Fait que j'ai fait ça. Pis au travers de tout ça, je faisais du Shopify. Fait que je clange le Shopify, fallait que je finisse mes projets
ce date-là. Fait que j'ai pratiquement tout fini. Y'en a un qu'on a pas fini.
mais que c'était pas grave. En fait, la cliente pouvait continuer pendant ce temps-là, puis Marie-Josée et Josiane allaient prendre le lit. Le plan, c'était, moi voilà, ils me rapportent, je reviens. Pendant ce temps-là, mon adjointe, Marie-Josiane et Marie-Josée, règlent les urgences, ils s'occupent des affaires, pis Josiane, j'avais confiance en elle de savoir que si elle me dérangeait, en guillemets, c'était une vraie urgence. Sinon, pour le reste, elle allait se débrouiller. Pis moi, j'y avais dit...
J'ai dit, là tu
Fait que tu prends les décisions comme si c'était
Puis je dis, je ne jamais te remettre sur le nez une
Parce que j'ai confiance en ton jugement, puis j'ai confiance que tu vas prendre la décision que moi j'aurais
Marie-Michèle Bélanger (16:37)
C'est beau parce que dans votre relation, aviez cette proximité-là, cette confiance-là. Elle te connaît bien. Après des années de collaboration, elle sait comment tu penses et elle peut développer une forme d'autonomie dans la gestion de crise.
Maude (16:50)
C'est de ça qu'on avait besoin parce qu'on était devant les connues. C'était comme,
on s'était comme, ben quand je vais me réveiller, on va savoir comment ça va. Avant ça, on le sait pas. Tiens. Fait que...
Marie-Michèle Bélanger (16:59)
C'est épousant en tabou. C'est la pire affaire, tu te lances dans le vide. Tu te lances carrément dans le vide.
Maude (17:04)
Bien, surtout pour quelqu'un comme moi ou quelqu'un comme toi, que nous, on a besoin de savoir ce qu'on s'en va, c'est structuré, le gris, on aille ça, la vie nous en envoie pareil, on
Marie-Michèle Bélanger (17:10)
...
Maude (17:16)
Mais le fait de ne pas savoir, de ne pas pouvoir le savoir tant qu'être rendu là, c'est drôle parce que moi mettons dans la vie, je suis une personne, mettons, je veux deviner mes cadeaux de Noël, moi la surprise, j'aime pas ça, je suis comme, toujours que je trouve, moi je trouve des solutions dans la vie, c'est ça que fais, fait que là, j'ai trouvé le plus de solutions ou plus de petits problèmes que je
attendant que quelqu'un d'autre aie mon problème qu'il y dans ma tête parce que moi je peux pas
Marie-Michèle Bélanger (17:41)
C'est drôle ce que tu dis moi aussi, c'est très difficile de me faire une surprise parce que je lis entre toutes les lignes. On dirait que je suis née pour lire entre les lignes. C'est mon super pouvoir! Puis là, ben les gens me payent cher pour que je lisent entre les lignes puis que je comprenne le futur. Puis là, à quel moment t'es revenu en poste? Puis comment ça s'est passé la réintégration dans l'entreprise?
Maude (17:50)
Mais ça a du bon de notre travail, on s'entend! Mais c'est ça!
C'est C'est ça.
Ben moi je suis revenue au début du mois d'août, ça fait déjà un bout de temps là, alors on se
j'avais déjà prévu de revenir tranquillement, pas vite. Donc les premières semaines, j'y allais slow-mo. Slow-mo pour moins,
Ça va être relatif là.
Marie-Michèle Bélanger (18:22)
C'est un slow-mo qui va plus vite que pour la moyenne des ours, mais pour toi, c'était plus lent que l'habitude.
Maude (18:27)
Probablement. C'est
prendre le temps de reprendre le bide parce que quand je me suis réveillée de l'opération après, t'sais, moi bien je suis travailleur autonome, je m'étais inscrite à l'assurance en pleuie quand ça avait sorti de travail autonome pour maladie en fait là il y a en 2010. Les gens pensent encore que c'est pas possible, mais ça existe fait que pour ceux qui sont travailleur autonome, inscrivez-vous.
Marie-Michèle Bélanger (18:48)
ça m'aimait même pas.
Maude (18:48)
Moi je me suis inscrite en 2010 parce que je me suis dit que j'avais pas à cause de mon attrait des assurances et tout ça, c'était compliqué. Donc j'ai dit que c'était seule béquille, donc je vais prendre ça au cas. Ça ne me coûtait pas si cher par année, donc je me suis dit que c'était mieux que rien. Donc j'étais bien contente de l'avoir parce que sinon je n'aurais rien eu. Donc là, il que je remplisse mes demandes, moi, d'assurance-emploi. Et là, je me rends compte la première fois, que le premier cinq minutes avant de l'ordi, je veux mourir, je n'étais plus capable de faire de l'écran.
pour une fille qui passe ses journées devant un
elle pogné un deux minutes. J'ai fait « shit! » On me l'avait
On me l'avait
Mais t'sais, de le vivre, t'es comme « » Là, j'ai eu des petits frissons, de «
Des fois que ça revient pas, t'sais, c'est revenu. Mais c'est ça. Fait que t'sais...
Marie-Michèle Bélanger (19:34)
Mais qu'est-ce que ça faisait? Tu te sentais fatiguée, tu...
Maude (19:38)
J'avais comme, voyais double, je laissais tout brouiller, je n'étais pas capable de focuser. Juste pas capable de se concentrer, c'est l'équivalent d'une commotion cérébrale pour ceux qui en ont déjà eu. C'est pas capable de focuser, sais, il que j'en lise la même phrase huit fois, c'est important les papiers, il faut que te rendes plus comme faux. J'étais comme, à mon chum, il y en a un de moins parce que je ne me trosse
Marie-Michèle Bélanger (19:41)
Ok.
Ok.
Maude (19:58)
au bout de cinq minutes, j'étais finie, je n'étais plus
les notifications, on les mettait dans le groupe, mais c'était mon chum au début parce que moi j'étais pas capable, j'étais même pas capable de lire sur mon téléphone les
T'sais, au début, j'écoutais avec mes oreilles la télé, mettons, parce que là, Mani, j'te revenais à la maison pis j'm'emmerde, mais j'étais pas capable d'écouter la télévision, c'était trop demandant, fait que j'écoutais le
Parce que j'étais pas capable de rien faire d'autre, j'étais pas capable de lire un livre.
Marie-Michèle Bélanger (20:19)
...
Maude (20:22)
Je suis retombée très bas. Donc les trois premières semaines, c'était pas le fun. Après ça, on dirait que le choc passait et que les médicaments font effet. Mais là, tranquillement, pas vite, ça s'est mis à aller mieux. Ça m'aurait pris quatre mois pour avoir les deux yeux dans un bon trou.
puis d'être capable de passer une journée devant l'ordi. Mais tu au début, je ne faisais pas mes journées comme d'habitude. C'était, je prenais juste un client mettons par jour ou deux clients max par jour, max une heure chacun,
avec un break entre,
puis je me prévoyais des petites tâches simples au travers, le temps de remonter. Ça m'a vraiment pris un autre gros mois, mois et demi à revenir à un horaire nitro. C'est l'horaire que j'étais habituée. Là, je suis pas mal dessus en date d'aujourd'hui.
Marie-Michèle Bélanger (21:10)
Ok, t'es à 100%. En date d'aujourd'hui, t'es revenu à ton 100 % de maude. yey! Ben ça c'est magnifique, c'est tellement une belle nouvelle! Comment tes clients ont pris ça, vécu ça de leur côté?
Maude (21:15)
Ouais. Ouais.
Ben, il y en a plusieurs qui ont eu la même réaction de toi qui est de pleurer. Pis ça, ça m'a fait beaucoup de peine parce que, t'sais,
Marie-Michèle Bélanger (21:30)
...
Maude (21:34)
des bonnes relations avec tous mes clients, mais t'sais, ça me faisait de la peine de leur faire de la peine. Ben, je le sais, là, mais t'sais, y'a une cliente en rencontre, t'sais, que j'ai dit, j'ai dit écoute, je te l'annonce pis là...
Marie-Michèle Bélanger (21:38)
C'est pas toi qui leur faisait de la perne.
Maude (21:45)
elle s'effondre en pleurant devant moi, puis là je suis comme loin, je tourne par l'écran, là, puis là je suis comme... Tu comme... C'est vraiment spécial. La très grande majorité des clients ont bien réagi dans le sens où ils étaient comme bien désolés, tu ils comme ça va être correct, on passe à toi, puis donne des nouvelles, ou en tout cas on va la demander à Josiane, pis on va t'attendre, pis y'a pas de problème, pis...
T'sais, oui, y'en a qui on leur avait donné un plan B en disant écoute, on peut pas t'aider pour l'instant. Puis comme ben là dès que tu peux, dis-moi là, je veux revenir.
Fait que c'est ça, fait que t'sais, c'est ça. Y'en a juste une qui a mal réagi. J'avoue de l'avoir sur le coeur parce que c'est comme... pas de ma faute, j'ai pas apprécié sa...
Ça a réponse. que... tu ça c'est une sur quatre-vingt, je veux dire les soixante-dix-neuf autres ont su, ont super réagi, puis après les nouvelles, puis j'ai reçu. Je dire, je n'ai pas fait ça pour ça, j'ai reçu des cadeaux, mais c'est fun de se revoir des cadeaux, faire comme les gens pensent à toi, puis que ça va être correct, qu'ils sont donc contents de me reparler quand je reviens, puis que tout monde est comme soulagé en disant, on voulait pas te perdre, on voulait pas qu'il arrive de quoi, tout, puis faire comme, ok, t'es correct, puis comme on continue, c'est le fun d'en continuer, on apprécie, ça fait que...
Marie-Michèle Bélanger (22:27)
!
Maude (22:58)
C'est spécial parce que autant que c'est une émotion qui est très triste, autant que là, c'est comme le fun, on a du fun de se revoir, de travailler ensemble. En général, ils ont bien réagi, mais en même temps, moi je me suis préparée dans sens où quand je l'ai su, j'ai préparé mon plan. y en a quelques-uns qui l'ont su comme d'avance avant mon annonc
Marie-Michèle Bélanger (23:09)
...
Maude (23:24)
Mais tu quand j'ai fait mon annonce, il y avait un plan. Tu moi mes clients avaient déjà été splité. Il y avait déjà plan A, plan B, plan C selon le client.
je pense qu'ils ont apprécié ça aussi. Que c'est pas, j'ai quelque chose, je te reviendrai qu'une réponse.
Marie-Michèle Bélanger (23:37)
C'était pas une surprise avec beaucoup d'inconnus pour eux autres. Tu t'es assuré le plus possible. Toi t'as pas eu le connu pour toi, mais tu l'as offert aux autres, tu sais.
Maude (23:42)
Non.
Ouais, c'est ça. j'ai fait... Bon ok, là il m'arrive ça. Le plan de match, c'est telle chose. Pis, ça va être
Pis que moi aussi je suis tombée des nues. Mais que j'étais bien entourée aussi. Moi j'ai mis mon système en place. Pis je me suis organisée pour protéger mes clients. Moi à la base, je voulais protéger ma famille. Après ça protéger mes clients.
C'était comme ça que je fonctionnais. Je vais protéger tout le monde, mais après ça, moi, on
Marie-Michèle Bélanger (24:21)
Puis maintenant que tu as vécu tout ça, c'est quand même une expérience auquel tu as eu accès, c'est une histoire qui finit bien.
Maude (24:27)
Oui, je suis très chanceuse et je l'apprécie parce que je le sais que c'est pas tout le monde qui ont le même résultat. Tu sais, j'ai été chanceuse parce que ma tumeur n'était pas fusionnée avec mon troncéril, elle était juste à côté. Elle attendait qu'on vienne la chercher.
Marie-Michèle Bélanger (24:34)
des nômes.
Maude (24:42)
Il n'y a pas eu de complications suite à l'opération. C'est une tumeur qui était grade 1, non bénigne, puis la docteure m'a dit, dit, ça ne viendra jamais malin.
Fait tu j'avais comme le meilleur scénario que je pouvais pas espérer, pis je le sais qu'il des gens que c'est pas ça qui se passe. Pis qu'il a d'autres, tu sais, c'est un autre résultat. Fait que je suis... je me sens très privilégiée de pouvoir revenir un peu, comme je suis partie, je suis
que je suis très privilégiée de ça. Ouais, c'est ça.
Marie-Michèle Bélanger (25:10)
privilégier dans ta malchance, privilégier dans ton malheur à toi, dans ce qui t'est arrivé, épouvantable. a une forme de chance quand même, là.
Maude (25:17)
Ouais !
Ouais, c'est
fois, a des gens que, quand des affaires comme ça arrivent, ils perdent une note. Pis là, faut comme, je pars en voyage, ci, je fais ça. Comme si il avait comme une urgence de vie, pis tout ça. C'est sûr que, tu moi, vu que mon... Tout mon résultat est comme différent, j'ai envie de dire que des gens... quand je l'ai su pis qu'on savait pas, là...
C'est comme moi je veux pas perdre tout ce que j'ai gagné. Je travaille trop fort, je suis trop battue dans ma vie pour que ça se finisse de même. C'est pas vrai que ça va se passer de même. Fait que moi je me rendais compte à quel point dans la vie j'avais fait des bons choix. J'avais bien choisi mon chum, j'avais bien choisi mes amis, j'avais bien choisi mes clients, j'avais toujours fait au mieux peu importe les bad luck que la vie m'a apporté. J'avais toujours fait au mieux à chaque fois. Puis j'avais bâti mon petit royaume.
Marie-Michèle Bélanger (25:54)
...
Maude (26:10)
au mieux que je pouvais. Pis j'étais vraiment fière de ça. Pis j'étais comme, je peux pas croire que ça va s'arrêter comme ça. Ce n'est pas vrai que ça va être la fin. C'est pas vrai que tout ça va aller au poubelle. Checkez-moi bien d'aller. Fait que c'était ça aussi. avait une espèce de désir de, c'est vrai que ça va se passer de même, moment avant la guerre.
Marie-Michèle Bélanger (26:29)
t'es élevé, comme un astronaute qui s'élève et toi tu as vu la Terre, c'est un peu ta vie, et tu as vu à quel point ce qui t'a fait partir était beau et solide dans l'adversité. disais, non, je quitte pas cette aventure-là.
Maude (26:41)
Non, c'est ça. Il n'y avait pas d'autres options. C'était ce plan-là,
Marie-Michèle Bélanger (26:49)
Puis, comme tu viens de vivre tout ça, as-tu des, je ne pas comment appeler ça, des conseils, des idées de choses qu'on peut mettre en place comme travailleurs autonomes, comme entrepreneurs, peut-être même comme, je pense à des gestionnaires d'OBNL, des DG qui tiennent tout à bout de bras, puis bang, un mané, tu te quittes. Qu'est-ce qu'on peut faire pour, je sais pas si on peut se préparer à toute éventualité, ça je ne pense pas, mais as-tu des choses que tu dis ?
Maude (26:57)
...
Marie-Michèle Bélanger (27:15)
wow! Ça c'est un incontournable à préparer, à mettre en place, au cas où on doit quitter l'entreprise de façon précipitée et temporaire.
Maude (27:23)
...
déjà pour sa propre personne de voir où est-ce qu'on peut se protéger, avec l'assurance-emploi, les assurances maladies graves, si c'est possible ou pas. Donc, de s'assurer que c'est premier en personnel, pour moi, aller chercher personnellement les protections qu'on peut aller chercher, parce que ça, c'est un premier morceau. Parce que là, quand tu tombes comme j'ai tombé, moi, j'avais zéro revenu qui rentrait, mais l'hypothèque, les taxes, les quante jours,
Marie-Michèle Bélanger (27:34)
personnel, tu veux dire aller chercher.
Maude (27:55)
les hydro, tout ça, rend pareil. Et puis même si on a deux salaires à la maison, veux
ça prend idéalement quelque chose qui rentre un peu pour soutenir, à tout le moins payer ce minimum. Parce que si en plus, t'as peur de perdre ta maison ou t'as peur de pas manger, c'est un autre problème. Fait que...
Marie-Michèle Bélanger (28:10)
T'es pas concentré sur
guérison. T'es panique en même temps financièrement pour ta sécurité et celle de tes proches, complexifie.
Maude (28:14)
Non, c'est ça, t'sais...
Exact! Puis ça c'est un autre enjeu aussi. Fait que t'sais, je pense que c'est dehors, c'est de vérifier si on est bien protégé personnellement ou le mieux qu'on peut. T'sais, moi j'étais un... moi j'avais l'exemple que j'avais pas tant de protection, mais je suis allée chercher ce que je pouvais pis t'sais, ça m'a sauvé à la peau. On s'entend que ça m'a aidé à pouvoir dire que je prends... je suis capable de prendre 4 mois, je vais le prendre vraiment off.
Puis quand je vais revenir, je vais être mieux plutôt que de revenir trop tôt puis de détirer ma guérison dans le fond. Anyway, j'aurais pas été capable. Les premiers deux mois, je faisais juste dormir.
J'dormais pis j'faisais des dégo. Sinon, c'est pas mal ça.
Après ça, j'pense que quand on est tout seul, faut apprendre à déléguer. Faut apprendre à déléguer, faut apprendre à faire confiance, faut apprendre à expliquer aussi. Parce que quelqu'un sera jamais dans notre tête, ne sera jamais comme nous à 100%. Ça c'est un gros enjeu. Fait que d'apprendre à déléguer comme il faut, d'apprendre à expliquer comme il faut aux gens...
aussi, c'est un... pis de donner le temps aussi. Des fois, j'entends d'autres collègues ou tout ça qui travaillent avec quelqu'un, pis là, au bout de trois semaines, ça marche plus et tire la pluie. Mais t'sais, ça peut prendre des mois avant de trouver un rythme de travail. Ça se peut que la personne la soit pas bonne, ça, ça se peut. je veux dire, ça se peut aussi que, t'sais, toi, t'es pas capable d'expliquer comme du monde, fait que la personne peut pas faire son travail comme il faut, pis ça prend un temps d'ajustement.
Fait que d'apprendre à
d'apprendre
avoir une saine compétition. Moi dans le fond, certains qui ont repris des mandats, c'est des
Fait que tu n'es pas obligé d'aimer tout le monde et de partager tes secrets d'affaires avec tes compétiteurs, ce n'est pas seul but. Mais d'être capable d'avoir quand même des relations saines ou cordiales avec d'autres, je pense que c'est important.
Marie-Michèle Bélanger (30:08)
les voir comme des collaborateurs, des collaborateurs qui ont pu s'entraider, qu'on ne pas prendre un client, on l'envoie à l'autre, quand c'est moins notre expertise, puis quand on est dans quelque chose qui n'était pas prévu et qu'on a besoin que quelqu'un prenne le bat pour nous, ben ils sont là.
Maude (30:08)
de façon générale et newé.
C'est ça, c'est ça. Des fois, je trouve que je sais pas si c'est de la vieille école, c'est comme ok lui c'est un compétiteur on l'aime pas, nananas, mais voyons là. On se calme, il a le droit de manger, moi aussi je veux dire.
Marie-Michèle Bélanger (30:32)
Je sais. Je sais.
Maude (30:38)
Ok, on sera peut-être jamais en même temps, je jasée, mais c'est-à-dire un minimum de respit, je pense que c'est le strict minimum. Pis je pense aussi qu'il faut être très... Moi je l'ai très bien intégré, le côté no bullshit. Je pense que de se mentir à soi-même, de se bullshitter soi-même, c'est la pire affaire que tu peux faire. Je pense qu'à moment donné, faut que vois la réalité en face, comme « ok ça... »
ça fonctionne pas, puis ça c'est dans tous les domaines, toutes les tâches de l'entreprenariat en fait. Des fois, je suis capable, sais, prendre un client qui t'aurait pas dû prendre, dire oui à quelque chose qu'on aurait dû dire
de faire comme moi ce correct ou je vais le prendre, il n'y a pas de problème.
Je pense que la attitude no bullshit est importante, quand tu fais une erreur quelque chose de l'assumer aussi.
Marie-Michèle Bélanger (31:23)
Mais puis...
Maude (31:30)
la transparence, pense que c'est vraiment important.
Marie-Michèle Bélanger (31:34)
Y a quelque chose que j'observe, pis on n'en parle pas assez, là. Je veux commencer à en parler plus. C'est une forme de déni. T'sais, des fois t'es en déni aussi. Pis le déni, tu t'en rends pas compte que t'es en déni. Tu t'en rends pas compte que tu fais semblant qu'il a pas de problème quand y en a un. Tu te mets là. T'sais, quand tu dis le no-bullshit, t'faque, le déni, c'est une forme de mensonge à soi-même. Pis j'ajouterais tout ce que tu viens de dire d'être bien entouré de gens qui vont te challenger pis...
Maude (31:45)
Bye !
Ouais, le déni, effectivement.
Marie-Michèle Bélanger (32:02)
Moi, j'ai quelques personnes, ça se compte sur les doigts d'une main, qui vont vraiment, en guillemets, m'aimer beaucoup, me donner des conseils indépendamment de tout retour. C'est vraiment des gens qui veulent que je réussisse juste parce qu'ils m'aiment et moi je leur retourne l'appareil. Mais quand c'est du non-bullshit, ils me rendent dedans et ils me disent « Là, là, ça fait plusieurs fois qu'on en parle de ça, Tu retombes là-dedans, là. C'est assez, là. Puis des amis qui t'aiment tellement, qui te mettent la tête dans ton caca, tu sais!
Maude (32:14)
Mmh.
Mais ça prend ça... Pour être un bon entrepreneur, pour avoir une entreprise qui a du succès sur le long terme, prend ça déjà dès le départ. Fait que dans une expérience comme celle-là, c'est encore plus important. J'aurais pas pu être dans le déni faire comme, ok, je vais en fond dans un mois, je vais être correct, dans deux semaines, vais être correct, tout va être beau. J'avais une cliente qui passait au dragon, tout ça. Puis là, suis comme, elle oublie ça, je peux pas t'aider.
m'en revire de bord, je suis parlant à Marie-Josée, je dis là je vais te former pour que tu sois capable d'aider la cliente pour que ça se passe bien, je tu vas avoir ma recette dragon pour que ça se passe bien. Parce que je voulais qu'il réussisse puis que le client soit... J'aurais pas pu lui dire je vais être correct. Le soir de la diffusion,
je
en attendant mes prochaines pilules, puis je m'endurerais plus. Ça que je disais ça aurait été impossible. Je disais si. M'en donner, faut que tu sois honnête envers
puis arrêter de se faire du déni, ça aide personne. Le déni n'aide personne.
Marie-Michèle Bélanger (33:23)
pis c'est qu'on s'en rend pas compte, fait que c'est ça le plus grand danger. Y a-tu quelque chose que, maintenant là que t'as vécu tout ça, que tu te disais « Eh ça, j'aurais aimé ça le faire autrement, je l'aurais fait différemment », avoir su l'issue de est-ce qu'il quelque chose que tu ferais différemment
Maude (33:32)
...
Marie-Michèle Bélanger (33:41)
s'est bien passé pis t'es fier, t'as rien à challenger.
Maude (33:43)
Non! J'espère jamais revivre seule, mais mettons que je devrais le revivre, genre, préparer. Fait que... Non, c'est... Tu je veux dire, j'ai... Cette
Marie-Michèle Bélanger (33:49)
Exactement.
Maude (33:55)
je l'ai mis mon genou à terre. Puis j'ai fait OK. Là, j'ai besoin de mon chum, j'ai besoin de mes parents, j'ai besoin de mon adjointe, j'ai besoin de... j'ai... j'ai fait le là. C'est comme la pire affaire qui vient de m'arriver dans la vie, mais... Fait que j'ai mis mon genou à terre, puis j'ai... A
Puis tout monde a dit oui.
Marie-Michèle Bélanger (34:12)
On ne passerait pas la crise toute seule, ça se passe pas toute seule une crise comme ça.
Maude (34:15)
pis... non. Non, ça se passe pas tout seul pis t'sais, je pense que ça prend... faut pas avoir de déni, no bullshit pis c'est ça. C'est comme quand je me suis fait opérer, ben dans fond ça pris deux semaines avant que notre fils revienne à la maison, il resté chez mes parents la première semaine, moi je suis revenue au bout d'une semaine à la maison, mais j'étais pas en état encore, j'étais pas ok, t'sais, là ma mère elle m'a pas donné le choix, elle dit je vais le garder une semaine de plus.
Je l'aime mon fils, il est le plus extraordinaire de la Terre. J'avais hâte de le revoir, mais je savais très bien que je n'étais pas en état de m'en occuper. Puis mon chum qui avait fait les allers-retours à l'hôpital, le parti journal avec moi, qui est tout poché, qui s'occupe de moi aux deux heures parce que là il que prenne plus de bluche de maillet.
Là Fall, on s'ennuie notre garçon, mais la priorité c'est pas ça. On va commencer parce que je suis capable d'avoir deux yeux dans le même trou, ou en tout cas essayer deux, il va revenir quand ça va être mieux. Fait qu'elle m'a pas donné le choix.
Pis j'ai accepté qu'elle me donne pas le choix.
Marie-Michèle Bélanger (35:11)
On pris des belles initiatives et on revient à l'idée d'être bien entouré. Si on revient à tes conseils, d'avoir un super réseau de proximité et de voir clair dans les relations qui sont là pour les bonnes raisons autour de nous. C'est pas facile comme entrepreneur, je sais pas si tu veux la même chose que moi, mais il beaucoup de gens qui ont d'intérêt à se coller à nous. Qui est là pour vraiment les bonnes raisons?
Maude (35:24)
Wait
Mmh mmh mmh
Marie-Michèle Bélanger (35:34)
Puis ensuite, bien tout ce qui est prendre des formes de sécurité comme des assurances, des assurances personnelles où tu parlais de l'assurance-emploi pour les travailleurs autonomes, de réfléchir à
d'être intègre peu importe quand ça arrive, d'être honnête, d'aller chercher du feedback peut-être de collègues qui nous connaissent bien, qui peuvent nous challenger, ça on est en pandémie. Merci d'avoir partagé ça avec nous de façon...
accessible de façon humaine dans les vraies affaires comme d'habitude. suis pas surprise que ça se soit porté comme ça!
Maude (36:05)
Ça plaisir. Je souhaite que ça arrive à personne, mais en même temps, la réalité est que ça arrive plus qu'on pense, en fait. Je sais que mon expérience a allumé beaucoup d'autres collègues à moi, qui ont fait « tu as peu, je vais aller me la rajouter à l'assurance-emploi ou je vais vérifier mes assurances. » Moi, je n'avais pas pensé. Si ça peut arriver à toi, ça peut arriver à moi.
je suis pas si surhumaine que ça, mais en tout cas, les gens étaient comme, ça t'arrive à toi, ça peut peut-être arriver finalement. Je pense que je faisais réaliser aux gens que ça arrive à tout le monde, puis c'est vrai que ça arrive à tout le monde, tu des fois on est dans le déni que ça arrive pas.
Marie-Michèle Bélanger (36:49)
Il me restait une dernière question, Maud, c'est le petit quiz, aimes-tu ta compagnie? t'explique, je pise deux questions, tu en choisis une, puis on est toutes les deux obligées de répondre.
Maude (36:54)
Oui
OK !
Marie-Michèle Bélanger (36:59)
C'est deux questions vraiment profondes et lourdes.
Maude (37:04)
! Ça y est ! Attends, je pourrais le garder !
Marie-Michèle Bélanger (37:07)
Question numéro
Quelle a été ton plus grand deuil en
Question numéro deux. Quelle est la décision la plus difficile que tu as eu à prendre dans ton entreprise et comment ça s'est
Maude (37:18)
Je vais y aller avec la deuxième. En fait, la première, si j'y pense, j'ai comme... j'ai pas d'oeil. C'est dans sens où j'ai pris les décisions, j'ai vécu avec. Fait j'ai comme... pas d'oeil.
Marie-Michèle Bélanger (37:23)
...
Maude (37:28)
décision la plus difficile, ben ça a été de décider qui restait ou qui ne restait pas dans la situation qui vient d'arriver avec Matt Smart, tu
Marie-Michèle Bélanger (37:31)
...
Maude (37:37)
Même si j'avais comme un plan, une espèce de choix, là, d'arbres, là. Tu s'il a des gens qui ont...
Marie-Michèle Bélanger (37:41)
...
Maude (37:43)
c'était plate de mettre dans le nom. Que t'es comme, ils doivent quitter. T'sais, je suis passée de 80 clients actifs à
Fait que, t'sais, y'en a qui étaient dans l'autre batch que t'es comme, ça me persuit, mais je dois être réaliste. T'sais, pis là, tu dis là, en date d'aujourd'hui, je peux remonter à 80, je suis restée à 32 pis je m'occupe de ces 32-là pis dans le fond, je vais avoir des nouveaux mandats qui vont rentrer là à partir de
Marie-Michèle Bélanger (38:00)
...
Maude (38:09)
je recommence tranquillement, pas vite à ne reprendre.
que c'était dur parce que t'sais j'ai bâti des liens d'affaires, des liens d'amitié aussi, veux-vais-pas, entreprenariel avec ces
dur. C'était dur mais j'avais pas le choix, fait que je l'ai faite.
Marie-Michèle Bélanger (38:24)
Est-ce que tu penses qu'ils peuvent revenir vers toi, ces gens-là? Ok.
Maude (38:28)
Y'en a qui m'ont écrit. Y'en a qui m'ont écrit. Fait que c'est ça. Y'en a qui sont revenus, y'en a d'autres... En fait, y'en a qui sont revenus et j'ai fait, je sais que si ils ont une ressource, continuez avec cette ressource-là, je suis pas
a qui sont dans le pipeline pour après les faire. Fait que je suis contente. C'est y'en a qui... Mais y'en a qui sont revenus et qui étaient bien déçus de ce qui m'arrivait ici et qui...
Marie-Michèle Bélanger (38:50)
...
Maude (38:55)
qui veulent revenir en fait. Fait que c'est ça. Fait que ouais, je suis contente.
Marie-Michèle Bélanger (39:02)
Ben, tu je pense que tu incarnes, pis c'est pas le dernier épisode qu'on va faire ensemble, tu incarnes tout ce qu'on enseigne à la firme, nous, quand on parle de marque forte. Autant ta marque d'entreprise, Nétro, que ta marque personnelle, Maud de la Voix, t'as deux marques hyper fortes. Et c'est sûr que quand t'as une marque forte, c'est robuste, contre tous les intempéries. Oui, y des hauts, y des bas, des fois t'as un vent de face, un vent de dos, mais reste que...
la marque finit par traverser la période de turbulences et c'est là où tu testes la réelle robustesse de ta marque. Moi, mon côté, la décision la plus difficile que j'ai prise, est arrivé une crise dans mon entreprise. Du jour au lendemain, j'avais une coactionnaire qui voulait partir. Puis, c'était extrême parce que c'était...
C'est quelque chose qui n'a pas été préparé, disons-moi, dans mes attentes de la vie des coactionnaires et tout. Pour moi, c'est le genre de choses qui se préparent. Tout le monde peut arriver à sortir de l'entreprise, mais pour moi, ça doit se faire sur des mois. Puis là, j'ai été forcée en 24 heures de décider si on fermait ou si je rachetais. Et c'était difficile parce qu'on vivait une crise. C'était très difficile en termes de finance, d'argent. Ça m'a demandé tellement de courage.
J'ai eu à décider si on ferme ou si je reprends le sac pas propre de la maison après un feu qui sent le brûler avec du noir partout, de la suie. Est-ce que je m'embarque là-dedans? C'est la décision la plus courageuse en affaires que j'ai eu à prendre et je suis tellement contente de l'avoir prise. Je dirais que je paye encore fort les...
Maude (40:39)
Bye !
Marie-Michèle Bélanger (40:53)
Moi, mon expression, c'est que je paye encore les intérêts des mauvaises décisions que j'ai prises dans le passé de certains événements, puis de certains choix d'autres personnes. Je les paye encore, les intérêts. Puis ça coûte cher. Je ferais pas semblant que tu sors de l'auberge en deux mois puis que tu retrouves le sourire, puis bright and shine! Mais je suis très heureuse parce qu'on a travaillé fort. Catherine et moi, on a embarqué des pigistes avec nous. On a eu Rouge, qui a eu un passage chez nous, puis on a ramené notre marque à un certain niveau.
Maude (41:07)
Bye !
...
Marie-Michèle Bélanger (41:22)
Puis là on rayonne pleinement, puis tu sais, on dirait qu'à chaque mois, on va plus loin que le mois d'avant. Fait que je suis contente de l'avoir fait. Mais est-ce que c'était tout qu'une règle de montagne plus? Je vais dire ça comme ça.
Maude (41:34)
Ouais, ben moi je pense que t'as pris la bonne décision, personnellement. en même temps, tu sais quand qu'on embarque dans l'entrepreneuriat, faut s'attendre à ce que c'est jamais un long fleuve tranquille. Des fois y des bouts où c'est comme calme, mais c'est souvent des montagnes russes pis toutes sortes de choses qui arrivent pour toutes sortes de
Marie-Michèle Bélanger (41:37)
Oui ?
Non.
Maude (41:52)
que c'est sûr que là tu l'as vécu intense, mettons, mais après avoir vécu ça, après ça, aura plus grand chose qui, tu tu vas toujours... Si t'es débrouillé pour ça, tu vas te débrouiller pour la suite, tiens.
Marie-Michèle Bélanger (42:02)
C'est drôle ce que tu dis parce que c'est vrai que... Parce que là, moi, j'ai vécu de la peine. C'était très humain parce que moi, le deal d'affaires, c'est un deal d'affaires. Je fais vraiment la part des choses. Mais c'est quand tu as de la peine dans tes relations, c'est comme si tu divorces avec ton chum, tu brises ta famille. C'est un deuil beaucoup plus important que ce parent d'affaires. Puis moi, c'est plus à ce niveau-là que j'ai été affectée. Mais, crime après ça, c'est vrai que...
Tout ce qui suit, écoute, ça m'a transformée. Je suis devenue une entreprenante ce jour-là, pour de vrai. Puis je prends... Oui! Oui!
Maude (42:39)
Ouais, ça t'a poussé en tes derniers retranchements, pis t'as pris les décisions qui s'imposent selon toi, mais c'est vrai qu'il des événements qui font que c'est là où tu deviens un ou une vraie entrepreneur
des bad luck d'affaires ou des expériences d'affaires, pis c'est là qu'on décide t'es-tu une vraie ou t'es pas une vraie. Ben t'es-tu une vraie.
Marie-Michèle Bélanger (42:56)
à soon
...
T'étais-tu rentrée pour vrai là-dedans ou sinon c'était comme un petit trip de crise de trentaine pis elle suivra pas dans la quarantaine?
Maude (43:07)
Ouais.
C'est ça !
Marie-Michèle Bélanger (43:14)
Écoute, Maud, je te remercie d'avoir partagé ça avec nous. Est-ce que tu as aimé ma compagnie?
Maude (43:21)
Ben oui, c'est ben !
Marie-Michèle Bélanger (43:22)
C'est sûr! Moi aussi, pareillement, j'ai adoré discuter avec toi et je te dis, on se donne à un prochain rendez-vous. Ce n'était pas le dernier épisode. On a plusieurs sujets. On trouvait important d'adresser celui-ci en premier avec toi avant de parler de ton expertise. On s'est dit, c'est trop important l'expérience que tu as vécue. as certainement des beaux partages à faire aux autres entrepreneurs, aux autres gestionnaires. Mais les prochains, on plonge dans ta profession, dans ton expertise. Alors on te dit à bientôt.
Maude (43:24)
...
Mmh-hmm.
Yes.
À bientôt ! Merci