Marie-Michèle (00:50)
On se lance dans un nouvel épisode de J 'aime ta compagnie. Aujourd 'hui, je suis accompagnée de Kim Hauchlaer, Kim qui est consultante en communication web et conférencière, qui nous a déjà beaucoup aidé à la firme en relation de presse. Bonjour Kim, t 'arrives comment aujourd 'hui?
Kim Auclair (01:09)
Ça va bien? Je suis contente d 'être avec toi.
Marie-Michèle (01:11)
bien, je me disais, vivre les entrevues de balado, ça nous force à se donner des nouvelles. Tu sais, on a eu le temps de se connaître. Ça va tellement vite, la vie, on a travaillé ensemble, je pense qu 'il y a un an et demi, deux ans. Puis là, bien, on se retrouve, on peut prendre des nouvelles l 'une de l 'autre. Et puis, je suis contente parce que souvent, on te voit avec l 'office des personnes handicapées, tu représentes avec ta surdité, tu prends la parole pour qu 'on...
Kim Auclair (01:17)
C 'est ça ?
Marie-Michèle (01:38)
pour prendre plus de place dans l 'écosystème médiatique, tu apportes ta touche, ta saveur. Tu es très connue dans l 'univers web depuis très très très
mais aujourd 'hui, 20
Kim Auclair (01:49)
20 ans, ça fait 20 ans que
ça fait 20
Tu sais, ça sort
de n 'importe où, mais 20 ans,
J 'ai commencé en 2003, donc un petit peu plus que
Marie-Michèle (01:59)
T 'étais dans les premières au Québec qui ont vraiment travaillé le marketing relationnel en
Kim Auclair (02:03)
Oui !
Exact, c
a été vraiment une façon pour moi de contrer mes défis au quotidien en lien avec ma surtite. J 'ai jamais été une personne
de groupe, de gang ou une personne qui avait de la facilité à s 'intégrer en personne
les soirées de réseautage ou quoi ce soit. C 'est le web qui 'a permis comme de prendre ma place. J
la misère à dire sans cet outil -là. C 'est vraiment un outil pour moi.
C 'est pour ça que je fais des relations de presse à ma
dans le sens que je ne suis pas celle qui va courir les événements, même si je l 'ai déjà
me demande trop d
suis
de presse virtuelle, si on peut
J 'ai touché à tout en
Donc, tu sais, j 'ai fait du graphisme, de l 'infographie, j
fait coordonner des projets de vidéos, j 'ai écrit des articles, j 'ai fait des campagnes influenceurs, des sites
sais, ça me permet
'aider mes clients, si on a un petit projet
lancer
faire connaître,
d 'être vraiment, travailler vraiment en équipe à eux, avec eux.
Et moi, ma force, c 'est vraiment ça, c 'est les communications, pas le marketing, mais c 'est vraiment les communications. Pour moi, c 'est complètement deux choses.
Marie-Michèle (03:20)
C 'est chouette parce que dans ton approche, t 'étais réellement en accompagnement. Je le fais pour toi, puis après ça, tu me rappelles tout le temps à chaque fois que tu as une petite action de presse à faire, mais tu apprends, puis tu deviens meilleur. Puis après ça, quand on t 'appelle, c 'est pour des projets toujours de plus en plus importants parce que, disons, les premiers apprentissages dans le premier mandat, tu peux les réappliquer au quotidien dans ta vie
Puis d 'ailleurs, tu sais que moi j 'ai une petite fille qui a un syndrome génétique hyper rare et elle vit avec une légère déficience intellectuelle. Ma fille, sa vie va probablement
ben je ne veux pas dire compliquée, mais il y a beaucoup d 'ajustements qu 'il va falloir faire pour qu 'elle puisse pleinement s 'épanouir dans son autonomie et tout. Puis quand je vois des gens comme toi, en quelque sorte j 'ai l 'impression que tu milites un peu pour ma fille et moi aussi. Puis je trouve ça beau. Bref, merci, merci de le faire.
Kim Auclair (04:13)
C 'est sûr que j 'ai pas... C 'est sûr que je me suis débrouillée autrement. Il y a des handicaps beaucoup plus déficients, sincélectuels. Ça demande beaucoup plus d
me touche que tu me remercies comme ça parce que c 'est un peu mon but.
'est sûr que j 'ai un handicap invisible puis que je fonctionne très bien. Mais j 'ai des défis de communication tous les jours que les gens ne voient pas nécessairement.
et il faut être avec moi pour voir
quotidien et tout ça,
'être capable de nommer ces choses -là et de dire aux autres comment c 'est, moi, qu 'est -ce qui me rend un peu parcours. Parcours typique, c 'est que j 'ai accepté vraiment ma surtite sur le tard. Pour tout à l 'heure, je n 'en parlais juste pas. Mais si ça peut donner, comme il y a en fin de semaine, je donnais une conférence à des parents.
qui justement avaient des enfants en lien avec la sortiété, puis qui découvrent ça, puis qui ont
s 'inquiètent pour leur enfant. Mon enfant, vas -tu travailler? Mon enfant, un peu comme toi, tu
chaque cas est vraiment différent, mais c
Ton petit mot
rappelle un peu pourquoi aussi c 'est ma cause que je fais ça. Donc c 'est de rendre... de permettre à ces enfants -là de se développer autrement, de rappeler que...
les opportunités, on peut les créer ces opportunités
Marie-Michèle (05:35)
Tu traces la voix avec sourire, tu pétilles quand tu parles. Ça fait du bien parce que des fois, comme tu le disais, les parents en tout cas, puis même les jeunes, les ados qui vivent, évidemment, je 'implique un peu dans certains comités, il y a de l 'autisme, il y a plusieurs diagnostics. Les ados, c 'est très difficile quand tu as des grosses, grosses difficultés à l 'école, des difficultés d 'intégration. Tu n 'es pas à l 'étape de dire, je peux tracer ma voix, mais toi tu dis, attends.
Kim Auclair (05:42)
c 'est cool.
Marie-Michèle (06:05)
À ta minute, papillon. Oui, oui, tu peux prendre ta place, tu peux tracer ta voix, puis à ta façon, t 'épanouir complètement. Alors, je tenais quand même à te dire merci. Puis c 'est cute parce que aujourd 'hui, je t 'ai pas invité pour ça. En fait, tu as levé la main parce que je cherchais pendant les vacances cet été à diffuser des épisodes où les entrepreneurs viennent partager leur pire journée entrepreneurial. L 'idée, c 'est ici de normaliser.
que des fois le temps d 'anglais est dit « when the shit hits the fan » pis quand ça, ça arrive, on dirait que t 'as l 'impression que juste toi qui vis ça comme entrepreneur, mais quand tu vis ça pis tu le dis publiquement pis tu commences à en parler, tu te rends compte que tout le monde a vécu des histoires rocambolesques pis je me disais « hé, faut faire ça pendant les vacances, puis évidemment les en... »
Kim Auclair (06:49)
Oui oui.
Marie-Michèle (06:56)
entrepreneurs sont tellement occupés que ça se peut qu 'on ne fasse pas un blitz d 'été, mais que ce soit un épisode qui revient de temps en temps, de temps à autre, où j 'invite des entrepreneurs qui viennent me raconter leur pire journée entrepreneurial. Donc, je passe les messages, il y en a qui sont intéressés à le faire comme Kim. N 'hésitez pas à nous écrire au bonjour à commerciale latin
Alors, Kim, on part
C 'est quoi ta pire journée entrepreneurial? Je suis tellement curieuse.
Kim Auclair (07:21)
Oui, bien en fait, j 'en ai parlé un petit peu
Je dirais que c 'est une suite d 'événements. J 'ai été vraiment d 'accepter pour de vrai, d 'arrêter. C 'est vraiment ça,
ralentir, mais pour de vrai. Je t 'explique, moi, en 2017, j 'ai lancé mon premier livre. Je voulais faire un retour. Je savais qu 'il fallait que je communique autrement les 10 premières années en affaires.
Ça fait 20 ans, j 'ai commencé très tôt, j 'ai mis ma vie personnelle très
côté pour me développer sur le plan
un monde qui n 'était pas adapté à moi, que je devais toujours 'adapter aux autres et tout
moi, j 'ai lancé un premier livre, mais t'sais, l 'ancien livre, c 'est quelque chose, t'sais, surtout si tu fais pas affaire avec une maison d 'édition normale ou quoi que
faut tout, tu fasses la promotion toi
après cette promotion
C 'est comme si tout a tombé ou tout s
arrêté, mais j 'avais plus le goût de
'étais vraiment juste fatiguée. J 'étais en boule dans mon lit. Je ne voulais plus faire le développement
l 'affaire. C 'était comme tout a tombé. C 'était comme si je réalisais
'était pas ça vraiment qui me manquait. Oui, j 'étais contente d 'avoir écrit mon lit, mais...
Il me manquait vraiment quelque chose d 'autre que j 'avais pas
chercher ou quoi ce soit.
Puis je pensais que ça, ça allait
'aider à passer à la prochaine
c 'est vraiment pas ça qui s 'est passé. C 'est comme si
Moi j 'étais toute fière dans mon livre, j 'ai dit ben, faut apprendre à s 'arrêter. J 'ai enfin réussi à 'arrêter
J 'étais pas... ça c 'était pas vraiment... J'm 'étais pas vraiment...
arrêter proprement
Mais là, ça a comme dit, bien
Kim, ça fait
de 10 ans que t 'es en
t 'es qui,
au
la femme d 'affaires?
t'sais, c 'était comme cette réflexion -là que j 'avais
par rapport à ta surtite, parce que ta surtite, t 'en parles juste
c 'est comme si tu agapes.
dans un monde qui n 'est pas le
En plus, je ne viens pas du monde des communications. Je ne viens pas de ma place. Je l 'ai
fait que c 'était comme un
Après le lancement de mon livre, ça a été
un
Et là, je suis comme partie à la
de
qui j
y a une suite à ces événements -là. J 'ai accepté d 'avoir un implant coquelière comme pour...
donner une nouvelle forme d
Marie-Michèle (09:46)
après avoir lancé
Kim Auclair (09:48)
avoir lancé mon livre un peu dans les démarches d 'acceptation, dans le sens, après avoir lancé mon
j 'ai été voir un psychologue, un audiologiste.
Tu sais, j 'ai comme démarché
prime démarche qui j
rapport à ma sortiété, puis qui je suis vraiment. Je voulais comme me dissocier du travail
Marie-Michèle (10:09)
dans le fond, c 'est que tu croyais qu 'en lançant ton livre, t 'allais toucher à quelque chose de wow, à une forme d 'accomplissement, de réalisation personnelle grandiose. T 'as lancé, puis oups, le livre est lancé, mais je ne ressens pas...
Kim Auclair (10:25)
Non vraiment !
Marie-Michèle (10:29)
cet accomplissement, j 'ai l 'impression de pas trop savoir qui je suis. C 'est ce que j 'entends, est -ce que je suis OK?
Kim Auclair (10:35)
C 'est ça effectivement, parce que même mon livre, quand je le relis,
sens que je me donnais encore pression à vouloir bien paraître, à vouloir être
femme d 'affaires, typique ou quoi que ce soit. Mais tu sais, j 'ai été une des premières indirectement dans plein de choses, une des premières dans la ville de Québec à faire de la gestion de communauté web à ton plein, une des premières...
avoir un balado, ben là c 'était une émission de radio sur l 'entrepreneuriat à Québec avant que ça explose. Une des premières à avoir lancé un livre dans mon réseau, là il y en a beaucoup, tout le monde le fait, mais il n 'y en avait pas tant que
je ne pensais pas, c 'est un détail, c 'est pas important d 'être une des premières, mais je voulais vraiment coucher sur papier.
Je pensais que ça allait 'aider à passer à la prochaine étape, mais ça ne 'a vraiment pas
Ce n 'était pas ce que je cherchais, en fait.
Marie-Michèle (11:35)
Comme...
Kim Auclair (11:38)
a comme eu un flash.
Puis arrête -toi pour de vrai, puis essaye de te
travers, de donner un nouveau sens à ton travail aussi.
Marie-Michèle (11:51)
Plus que tu faisais des efforts pour prendre la place, pour t 'affirmer, pour être une grande entrepreneur, en guillemets, la fameuse femme d 'affaires dont tu parles, plus que tu te rendais compte que tu t 'éloignais de qui t 'étais jusqu 'au jour où tu ne pouvais plus avancer, tu as été forcée de ralentir et dire...
Kim Auclair (12:08)
je me daignais trop de pression. Tu sais, qu 'est -ce qui me fait le plus mal là -dedans? Puis vraiment, moi je le vois, je le sens
avant, ben j 'étais proche de la communauté entrepreneuriale, j 'étais proche de la communauté web,
j 'allais souvent dans les événements un peu partout,
Ben maintenant je me sens éloignée. C 'est sûr que j 'ai déménagé à Shawinigan, mais même à
j 'ai décidé de ne plus y aller, de 'éloigner de toutes les sources de
Parce que tu l 'as dit, une fois qu 'on embarque dans l 'entrepreneuriat,
il y a plein d 'opportunités qui s 'ouvrent à nous, puis on se donne une pression indirecte. Si je fais pas ci, je serai pas perçue de cette façon -là. Si je fais pas ça, ben t'sais, il y a cette pression -là qu 'on se donne.
Parce que moi, que je me donnais inutilement, puis à vouloir être partout, puis à suivre les tendances aussi, et... Ben tu t 'épuises au final, là, tu sais, c 'est un épuisement professionnel. C 'est pas un burn out que j 'ai eu, mais c 'est même plus un épuisement, puis ça ajoutait à ça que j 'affichais pas ma surtite, j 'avais peur du regard des autres beaucoup, de pas paraître professionnel, donc je 'adaptais beaucoup aux autres.
et il y a personne qui s 'adaptait à moi en partie à cause de moi, qui mentionnait pas mes besoins ou qui mentionnait pas ça. Fait qu 'il y avait un mélange de ces deux
c 'est comme... C 'est drôle que je te dis de suite à l 'entrée que faire un balado, c 'est comme une occasion de rentrer en contact.
avec des personnes parce que j 'ai recommencé à faire le balado. J 'adore ça, ça me rappelle mes années à la radio. J 'ai encore le goût
'avoir mon
Ça va s 'en venir pour reconnecter avec tout ce beau monde que j 'ai perdu de
Marie-Michèle (13:57)
Moi, ce que j 'observe, c 'est qu 'en entrepreneuriat, ça fait sept ans que je suis entrepreneur, il y a beaucoup de clics. Partout où tu vas, il y a des clics. Peu importe, tu changes de ville, puis là, il va y avoir la clique d 'entrepreneurs liés à tel cégep, puis là, la clique d 'entrepreneurs liés à telle chambre de commerce ou telle bailleur de fonds ou la clique du web qui se rencontre dans tel genre d 'événement. Puis là, il y a comme différents codes pour fitter dans un clic. Puis si tu...
Kim Auclair (14:04)
Oui.
Marie-Michèle (14:26)
En fait, comment je vais le dire élégamment, c 'est pas en étant parfaitement soi -même partout que tu vas fêter partout. Donc là, tu essaies de te modeler pour dire, bien oui, là, je vais fêter là tel jour, puis le lendemain, je vais 'habiller une magne, puis je vais fêter dans telle ou telle place, puis on vient qu 'on perd, hey, on est qui, nous? Puis à un moment donné, tu prends la décision. Moi aussi, ça s 'est fait dernièrement, puis ça a passé surtout par le balado parce qu 'il a fallu faire des choix éditoriaux, dire on est qui, on parle, on a quel ton.
jusqu 'où on va dans nos opinions, on a clarifié certaines choses. Puis depuis, on dirait que j 'ai plus d 'appels ou que notre leadership à la firme s 'exprime plus, on est plus nous -mêmes. Mais est -ce qu 'on va fêter partout? Non. Est -ce qu 'on va se faire fermer des portes? Oui. Puis je t 'invite justement, si tu dis que tu relances des balados aux discussions, bien, c 'est le parfait moment pour aller chercher tes pépites d 'or, tu sais, les personnes qui t 'aiment.
qui dans ton passé étaient là, mais que comme la vie va tellement vite, puis ça va vite pour eux aussi, donc personne prend des nouvelles de personne, mais ça prend juste une petite étincelle, puis le
moment où tu parlais de tes implants cochleares dans ta démarche, quand tu as dit « Oup ! », là ça retombe, « Boum ! », là tu as décidé de te faire
implants cochleaires. Donc qu 'est -ce qui s 'est passé par
Kim Auclair (15:44)
En fait, c 'est ça, comme je te le disais en 2017, il y a eu comme le clash. Après, fin 2017 -2018, ça a été pas mal l 'année où est -ce que je voulais me connaître. J 'ai consulté beaucoup de professionnels de la santé, de l 'audité, tout
j 'ai reconnecté avec la communauté sourde et malentendante que j 'avais ignorée pendant plusieurs années aussi. Donc, d 'avoir des modèles à nouveau, ça 'a énormément aidée.
à connaître mes réalités. J 'en suis venue à prendre la décision. Une fois que tu as pris la décision d 'avoir un implant coquelière, il y a comme un moment d 'attente. C 'est comme que tu rentres dans une liste d
ne sais juste pas quand ton opération va avoir. Ça peut être dans six mois, dans un an. Tu ne
Marie-Michèle (16:24)
Ok.
Kim Auclair (16:31)
Avec ce stress -là qui était
entre l 'implant coquelière et tout ça,
Et là, il y avait moi qui voulait comme passer ma vie en express parce que je savais
'il y allait à un moment donné un clash où est -ce qu 'il faut vraiment que je 'arrête pour de
Puis je me suis mis encore beaucoup de pression inutile et tout ça. Puis là, il y a la pandémie qui est rentrée, ça a facilité les choses un
ça, après mon opération, j 'ai essayé de continuer un petit peu et je n 'étais plus capable.
Donc là c 'était comme le, ok,
ben pendant les trois, quatre prochains mois, tu ralentis pour de vrai. J 'ai même été me chercher pendant ce cheminement -là un emploi dans un organisme s 'ambulgératif en lien avec la santé ou d 'hôpital justement pour me rapprocher, mieux me connaître et tout ça. Fait que pendant un an de temps, j 'ai travaillé dans un organisme s 'ambulgératif en plus d 'avoir mes contrats, mais ça 'a permis vraiment de 'arrêter un petit peu plus là.
de recommencer le carrément à zéro. Mais pas à zéro, mais j 'ai même été suivre un cours en entrepreneuriat. Pas beaucoup de monde le savent, sauf ton balado. Mais j 'ai même suivi un cours en entrepreneuriat pour me repartir sur des bases
Beaucoup de stress à revenir dans un marché très compétitif. Je sentais que j 'avais plus ma place, comment reprendre ma place. Ça a été beaucoup d 'émotions, beaucoup de frustrations.
J 'avais l 'impression d 'avoir perdu une certaine place que j 'avais pris, que ça avait pris plusieurs années à
Puis de recommencer comme ça, puis non seulement de recommencer mon audition,
lancer un message différent qu 'avant. Je suis la même personne, mais je suis beaucoup plus alignée avec mes
Marie-Michèle (18:24)
Fait que là, il y a comme une... Si je comprends bien, puis challenge -moi si je n 'ai pas bien compris, il y a une ancienne Kim qui faisait semblant qu 'elle n 'avait pas d 'handicap, puis qu 'une grande leader femme qui prenait de la place. Puis, une année, la Kim, sans handicap en Guinée, fait face à un mur après avoir lancé un livre, se rend compte qu 'elle est à côté un peu de la traque de qui elle est réellement. Et là, tu as décidé de prendre des...
grandes décisions avec tes implants, de dire « ok, là je change le message, je dis la vérité, je parle de mes difficultés ». Est -ce que c 'est toi qui...
Kim Auclair (18:59)
de nommer ces difficultés -là aussi, d 'être capable de le dire, de dire c 'est quoi mes besoins, de dire aussi c 'est quoi mes limites. Donc il y a beaucoup d 'actions qui ont découlé de ça, donc oui, de respecter mes valeurs, de dire c 'est quoi mes moyens de communication préférés. Donc c 'est sûr que le ZOO 'a énormément aidé avec la pandémie. Moi je fais du télétravail depuis 2003. C 'était comme je me rends compte à quel point j 'étais avant -gardiste.
Marie-Michèle (19:03)
Mmmh !
Kim Auclair (19:29)
dans mes façons de fonctionner parce que j 'ai toujours préféré travailler à distance depuis le début. Fait que c 'est pour moi, les courriels, c 'est mon moyen de communication, mais d 'être capable de le dire, de dire comment je fonctionne, voici ma façon de gérer mon entreprise, voici mon entreprise, comment elle est, puis comment je veux continuer de la faire
Marie-Michèle (19:50)
Des fois, on est là aussi à moitié parce qu 'on a une vie qui ne nous ressemble pas. On est là physiquement à la fin de semaine ou les soirs, mais on est juste à bout, stressé, fatigué. Ce dont tu parles, oui, toi, ça a été lié à l 'affirmation de toi d 'assumer ton handicap publiquement, mais ce que tu viens de dire, ça parle à tous les entrepreneurs. Il y a un...
Kim Auclair (20:10)
Mais en fait, je peux résumer ça autrement. Si j 'avais à
question, ta question, j 'ai une pensée à la question, c 'est de demander de l 'aide. Ça se résume, ça, j 'avais jamais demandé de l 'aide. Je voulais tout faire par moi -même aussi. Fait que demander de l 'aide depuis que j 'ai mon implant cochléaire, ben t'sais, demander de l 'aide, suivre des formations, demander de l 'aide pour l 'implant cochléaire, d 'aller voir des spécialistes pour se confier.
Depuis, le gros changement, c 'est que depuis cet événement -là, je
fois plus qu 'avant, puis j 'ai pas peur de payer pour des ressources
contrairement à avant. Je le faisais pas avant. Fait que c 'est...
Marie-Michèle (20:49)
C 'est quoi tu délègues? Je veux t 'entendre, c 'est qu 'est -ce que tu dois tu délègues dans ton quotidien précisément?
Kim Auclair (20:55)
Ben, je délègue mon marketing dans le sens que j 'ai eu une fille qui faisait la gestion des réseaux sociaux pendant un bon bout de temps. J 'avais une adjointe administratif qui 'a aidé à monter mon CRM Zoho. Donc, le CRM d 'accepter de peaufiner tout ça. Fait que j 'ai été chercher du financement justement pour que des professionnels 'aident à monter ce CRM -là. Mais, moi, j 'en retenais beaucoup dans la tête. C 'est une magazine. J 'avais beaucoup d 'informations dans ma tête.
tout seul. Donc le pitié là. L 'assétentie c 'est beaucoup. La fille qui... Une autre fille en marketing est beaucoup plus expérimentée avec la promotion de formation en ligne. Donc moi qui est plus communicationnelle, plus marketing.
'est ça, j 'ai moins d 'informations dans ma tête. Ça fait que ça me permet de juste respirer un peu plus.
Marie-Michèle (21:50)
Fait que si je résume tes grands apprentissages, disons que la pire journée, c 'était celle où tu as frappé ton mur et tu ne pouvais plus avancer comme ça. Premièrement, être toi
Aide -toi -même, peu importe que ça va coûter, si tu perds des relations, si tu perds une place à tel table. Donc, être toi -même. T 'as nommé aller chercher de l 'aide, t 'as parlé d 'aide personnelle, t 'as parlé d 'aide professionnelle.
Kim Auclair (22:15)
Le Aide Personnel.
Marie-Michèle (22:18)
puis troisièmement, te parler d 'organiser une business qui te ressemble. Te nommer, j 'ai mis des limites, ça, je fais pas ça, moi je travaille comme ça. C 'est cute que t 'en parles parce que je parlais à un entrepreneur l 'autre jour, mais lui, il doit négocier en anglais. Toute sa vie, là, c 'est de négocier en anglais, mais il est pas bilingue. Alors...
Il dit, c 'est cute, moi. Il dit, je ne parle jamais à personne au téléphone. C 'est toujours via courriel parce que courriel, je peux me réviser, je peux lire trois fois le courriel, être sûre que c 'est les bonnes affaires. Il dit, moi, je n 'ai jamais parlé au téléphone des trois dernières années parce que justement, ce que je fais, je le fais par email. Donc, c 'est vraiment fascinant, tes apprentissages, parce que je pense que ça peut vraiment s 'appliquer à tout le monde. Est -ce qu 'il y avait d 'autres apprentissages que tu as fait dans cette genre de transition extrême -là que tu viens de vivre?
Kim Auclair (23:09)
laisse plus de place à moi dans l 'horaire. Je me dis que cette semaine, je vais me faire masser, mais c 'est de se réserver.
J 'ai essayé plein de trucs moi pour prendre soin de moi, ça marche jamais. Donc...
Marie-Michèle (23:26)
Comment ça, ça marche jamais?
Kim Auclair (23:28)
Je sais pas, c 'est peut -être l 'influence que j 'avais, je 'étais engagée à un coach pour 'entraîner à domicile. Ça marchait pas, en fait c 'est le syndrome de deux semaines, ça marche deux semaines. Puis après, j 'arrête tout, je sais pas, mais je me rends compte que je le faisais pour l 'autre, mais pas pour moi. Fait que, il est beau me dire, beau que tu ailles des horaires.
Dans ton calendrier, ils sont encore là. Je me suis encore mis des notes, mais je ne le sais pas. Ça marche depuis plus que trois semaines, ça c 'est bon signe. Mais une semaine, j 'essaie d 'avoir un poudron, un massage. Là, c 'était mes cheveux, j 'ai détendu un petit peu. Un petit gemmeux noir durant la semaine. Ça se fait graduellement. Je pense que je suis comme mon père un peu, mon père, achiquetté.
Mais lui c 'est différent, mon père s 'en va vers la retraite, mais si ma mère n 'aurait pas été à côté de lui, il aurait continué. Mais à chaque année, il enlève une journée dans son horaire. Fait que là, il va travailler trois jours semaine, puis après c 'est jusqu 'à la fin. Fait que c 'est sa façon à lui d 'y aller progressivement. Donc moi, je vais un peu progressivement. Mon but c 'est d 'être capable
me passer en premier.
Il y a beaucoup de ces explorations -là que j 'ai faites, si on peut dire, d 'aller dans les soins énergétiques, de faire des séances de voyance ou de voyance, mais j 'essaie tout le temps de me sortir un peu de ma zone pour explorer des affaires un peu plus spirituelles ou des nouvelles choses.
Et bien, moi, ça
Marie-Michèle (25:17)
Moi, dernièrement, j 'ai beaucoup été en gestion de crise dans les derniers temps, puis je suis tombée en mode autopilote, comme un robot qui doit tout ramener. Quand tu te noies, t 'essaies de sortir ta tête de l 'eau, puis c 'est simple, c 'est la seule chose qu 'il y a à faire. Là, à un moment donné, la tête sorti autour de l 'eau, tu te rends compte, c 'est cool. Là, je suis comme dans cette phase -là où je me dis, c 'est cool, le paysage est le fun, puis je commence. Oui.
Kim Auclair (25:43)
Et il y a cette phrase -là, il y a cette phrase -là que je dis souvent, c 'est une chèvre, je suis là, mais je ne suis pas là.
Marie-Michèle (25:50)
Bye !
Kim Auclair (25:51)
Je suis là, mais je ne suis pas là. Quand tu te dis ça, souvent, c 'est comme si... Je me le dis encore, je l 'avoue, je l 'ai dit encore cette phrase -là. C 'est ça qui me ramène à me calmer un peu. Je suis là, mais je ne suis pas là. Quand tu as ce sentiment -là, ça veut dire peut -être que tu vas falloir que tu te prennes un break. Parce que c 'est comme si les événements s 'enseignent, tu es dans la famille.
Marie-Michèle (26:17)
Mmh mmh.
Kim Auclair (26:18)
Ça 'arrive, c 'est un mélange de sorti -té, mais en même temps d 'énergie. Mais je suis là puis je ne suis pas là. Tu as des événements, après tu vois des entrevues, puis après tu vois des trucs de famille. Tu es là, mais tu n 'es pas là parce que tu ne t 'en rappelles
Tu sais, comme ça s 'enchaîne, mais tu ne t 'en rappelles pas. C 'est comme ton cerveau, comme tu dis. Tu es un pilote
Marie-Michèle (26:34)
Mais t 'es un pauvre, éc***!
Kim Auclair (26:41)
mais tu n 'es pas là. Tu ne peux pas... Oui, tu n 'es capable.
T 'es dynamique tu sens où là, mais intérieurement t 'es juste pas là, tu t 'en rappelles
Donc ce sentiment là quand je l
ça 'arrive encore, mais c 'est comme mon flash.
C 'est là on dirait que je suis comme, ok, là, calme -toi, puis... On va prendre deux, trois semaines, on va prendre moins de contrats, c 'est pas grave, il y a moins de chiffre d 'affaires là, on veut juste se calmer. C 'est ça.
Marie-Michèle (27:00)
Faut se ramener.
Oui, puis tu renonces aussi, tu renonces à de l 'argent. Tu dis, écoute, là, je me pose. Alors, je renonce à de l 'argent aussi, c 'est des choix. Tu sais, des fois, on dit, non, mais j 'ai pas le choix, je suis obligée. Non, non, tu peux faire le choix de gagner moins d 'argent, mais de te ramener ici et maintenant. C 'est drôle, moi, ma première entreprise, Tarmac, on se connaissait pas à cette époque -là, mais j 'avais une entreprise avant la firme toute seule. Puis le jour où j 'ai ouvert l 'entreprise, OK, j 'avais mon bébé de quatre semaines dans le porte -bébé.
Je t 'ai jamais vu un conseiller à la banque travailler aussi vite. Il 'a donné un paquet de chèques. Tu me penses, il voulait juste que je repartissais! Ça c 'était drôle! oui, tu veux une carte de crédit? Tiens, débit, chèques, vas -y, bye -bye. Puis je retournais à la RBC, je les nomme parce que j 'avais un super service. Je retournais à la RBC, fermé mon compte au début de la firme, quand la firme était partie, je fermais toute tarmac.
pis j 'ai versé une larme en signant pis là revenant au bureau, les collègues disaient « oui, ça te fait de la peine de fermer ton entreprise? » J 'ai dit « Non, je viens de me rendre compte que j 'ai pas vécu les quatre premières années de ma fille parce que j 'avais l 'image d 'elle dans le petit bébé pis là elle était rendue grande pis je me suis rendue compte à quel point je n 'avais pas vécu ces années -là. » Je les avais passées, j 'avais fait ce qu 'il faut. Tout le monde allait bien, tout le monde respire, tout le monde dort. Mais moi, j 'avais pas vécu ces années -là pis...
Puis là, j 'ai vécu d 'autres crises. Moi, j 'aime bien, on a un épisode à la firme où on parle du contexte versus le contrôle. Souvent, il y a des choses qui se passent dans notre contexte, puis il y a des choses sur lesquelles on a du contrôle. Puis mon contexte de la dernière année n 'a pas été évident, mais tranquillement, pas vite, je reprends le contrôle sur ce sur quoi j 'ai eu d 'emprise. Puis là, je commence à 'amuser, à retrouver du plaisir. Quand je parle du paysage, revenir dans l 'instant présent, puis dire, tu sais ce que tu disais, je sais du Reiki.
Je sais, je suis allée voir une voyante. Bien, on s 'amuse dans la vie. Il faut s 'amuser. Puis même quand on est des entrepreneurs qui travaillent fort, ça, on arrive à s 'amuser et à voir la vie un peu comme un jeu où on découvre, où on se découvre. On arrive à la table, au bureau encore plus créatif. On devient plus attractif. On devient plus agréable. Puis on dirait qu 'il y a un magnétisme qui s 'opère. Puis nos résultats d 'affaires, je trouve qu 'ils suivent.
plus qu 'on s 'exprime, qu 'on s 'épanouit, qu 'on est nous -mêmes. Tu sais, oui, il y a des gangs peut -être qui t 'appellent moins, mais je veux dire, à la fin de l 'année, là, je sais pas si t 'es d 'accord avec moi, mais on dirait qu 'au fur et à mesure où on s 'exprime pleinement dans ce qu 'on est réellement, plus que les résultats d 'entreprises montent aussi. Est -ce que t 'as vécu ça? Ouais.
Kim Auclair (29:48)
Oui, bien oui. C 'est sûr que quand on est capable de mieux exprimer nos besoins, qu 'on se connaît bien, qu 'on connaît nos limites, qu 'on sait ce qu 'on veut, c 'est sûr que ça va être bénéfice pour l 'entreprise.
Marie-Michèle (30:04)
C 'est beau ce que tu partages, puis merci pour ta transparence, ton intégrité. Tu l 'as dit au départ, il y a une game entrepreneurial. Les gens jouent un personnage dans le monde tout court. Tout le monde joue un personnage quand tu te promènes sur Instagram. Tout le monde est un peu homme, femme, sandwich. Mais je pense que ces discussions -là sont importantes pour normaliser qu 'il y a des hauts, qu 'il y a des bas.
Kim Auclair (30:16)
Oui !
Marie-Michèle (30:34)
qu 'on est un peu sur la planète pour apprendre à se connaître, puis apprendre à identifier ce qui est vraiment important pour nous. Quand on est entrepreneur en plus, c 'est qu 'on a beaucoup de leadership sur le quotidien professionnel, on peut prendre des décisions, faire des choix. Et comme tu dis, célébrer les bons coups, les reconnaître et les vivre pour de vrai, pas passer à côté parce qu 'on fait juste courir après notre queue. Est -ce que t 'aimes tes games de jouer aux quizzes? Aimes -tu ta compagnie?
Kim Auclair (30:55)
Oui, c 'est ça.
Oui, j 'étais curieuse quand j 'ai vu ça passer dans son regard.
Marie-Michèle (31:03)
tiens, il y a une napkin qui flotte, c 'est super. En fait,
chanson décrit le mieux ta relation avec ton entreprise jusqu 'à présent et pourquoi? Et si tu devais écrire une lettre d 'amour à ton entreprise, quelles promesses ou engagements y inclurais -tu?
Kim Auclair (31:24)
Ok, waouh c 'est cute! La première question. En fait je peux répondre aux deux?
Marie-Michèle (31:27)
La quelle tu veux être? La première?
Ok, go! Let's go! On se garde, on a le temps. Les deux, si tu veux.
Kim Auclair (31:38)
Oui, oui, on peut les garder les deux.
Marie-Michèle (31:41)
Ok! Fait que la chanson!
Kim Auclair (31:43)
En fait, premièrement, je dois préciser qu 'avec ma surtite, je ne retiens pas les paroles des chansons. Donc, dans le sens que la musique, j 'ai une relation spéciale avec la musique, dans le sens que j 'aime la musique, sauf que je n 'ai pas retenu beaucoup de paroles. Donc mon registre est très très très pauvre en musique. Soit que je déforme les paroles ou soit que faut que j 'arrête. Donc, je te dirais que Girl On Fire de Alicia Keys,
Marie-Michèle (31:49)
Hmmmm
Kim Auclair (32:14)
Une chanson que j 'adore, Alicia Keys, je l 'ai toujours aimée. Donc c 'est là de la fille qui travaille fort, puis qui sent, à chaque fois que je vis un moment de réussite, c 'est toujours ça qui ressort tout le temps d 'Alicia Keys. Donc c 'est là, dans les moments où je suis fière de moi, puis que j 'ai atteint les objectifs, c 'est toujours cette toune -là qui...
qui joue, quand je me sens bien, tout ça.
Marie-Michèle (32:45)
j 'avoue que moi -ci quand cette tune -là part, ça me recragne que... Avant que tu réponds à la deuxième question, est -ce que moi je réponds pour ma chanson à moi? Bien, c 'est dans le même registre, moi. Est -ce que tu connais la chanson Unstoppable de Sia?
Kim Auclair (32:52)
C 'est vrai ?
et à la prochaine !
Marie-Michèle (33:08)
Écoute, ça là, si l 'autre jour je donnais une belle conférence puis je l 'ai mis dans le tapis dans l 'auto, écoute, ça me met dans un mindset là. Puis j 'ai l 'impression que ma business, écoute, elle a tellement mangé des coups de 2 par 4 dans le front, ma business là! Fait que le tout, un stop et ball pour moi! Ça décrit vraiment très bien ma petite business qui joue tranquillement pas vite dans la cour des grands de plus en plus.
Kim Auclair (33:37)
Mais c 'est ça !
Marie-Michèle (33:38)
Et, on les mettra après les tounes, si tu devais écrire une lettre d 'amour à ton entreprise, quelles promesses ou engagements y inclurais -tu?
Kim Auclair (33:48)
C 'est une bonne question. C 'est sûr que j 'aurais comme tendance, la fille aujourd 'hui aurait comme tendance, la Kim aujourd 'hui aurait comme tendance, essayer de t 'accepter quel que tu es et d 'apporter tes couleurs à toi dans ton entreprise. Mais je sais très bien que c 'est facile à dire, mais c 'est pas évident à faire, surtout dans les débuts.
Je dirais, ma citation à moi, mon mantra, ça a toujours été que le meilleur chemin à prendre était celui qui était tracé à son propre rythme. Donc, je lui dirais, c 'est ça que je dirais. La première, c 'est continue de faire ton chemin à ton propre rythme. C 'est sûr qu 'au début, tu vas être influencé par plein de monde. Tu démarres surtout si tu découvres ce...
C 'est une vers là, tu vas être influencé mais après ça va se replacer si tu y vas à ton propre rythme, que tu donnes justement de l 'espace pour respirer puis de pas... de pas toujours être dans la tendance, pas parce que c 'est tendance, que c 'est cool, que c 'est ça qu 'il faut que tu fasses, mais de te recentrer sur toi -même et de connaître tes besoins et tout ça, ben ça te permet d 'avancer à ton propre rythme. Donc moi ça me suit depuis 2017.
Depuis 2016, c 'est pas mal la citation qui 'a montré, qui me suit, qui a été dans mon livre aussi. Je me le répète assez souvent et ça me rejoint beaucoup. Je n 'ai pas besoin d 'être une multinational. Je peux faire des grandes choses à partir de chez nous. De mon ordre, j 'essaie de le faire à ma façon. C 'est important.
Marie-Michèle (35:41)
Je pense que ça va parler à plein de gens qui retentent ça, mais qui n 'osent pas le dire publiquement. Et moi, ma promesse que je vais faire à ma business, elle est directement liée à tout ce que tu as dit dans l 'entrevue. Moi, je vais promettre à ma business d 'écrire les règles du jeu. Parce que, tu sais, des fois...
Kim Auclair (35:51)
C 'est ça.
C 'est vrai ?
Marie-Michèle (35:59)
Quand on commence en affaires, puis c 'est sûr, t 'as vécu la même chose, puis tu te fais dire, non, ça, ça marchera pas, non, c 'est comme ça qu 'on fait un plan d 'affaires, non, c 'est comme ça que... non, mais ça a jamais marché, blabla, mais il y en a déjà d 'autres mondes qui font ça. non, les gens sont pas prêts à ton produit ou service. Puis tout le monde te dicte leur peur, leur vision, puis te dit, hé, attends une minute, Papillon, c 'est moi qui vais écrire les règles du jeu pour toi, chère entreprise. Alors, je promets à ma business d 'écrire les règles du jeu pour qu 'elle puisse justement...
s 'exprimer pleinement à sa façon, à son rythme. Parce que je trouve quelque chose de beau là -dedans. Je suis persuadée dans mon cœur, dans mes tripes que c 'est comme ça que les business réussissent, en arrêtant d 'essayer de faire comme tout le monde, puis en essayant d 'écrire des règles du jeu qui nous ressemblent davantage. Kim, si quelqu 'un veut se faire accompagner par toi pour comprendre comment ça marche le journalisme, l 'influence, faire parler de soi dans les médias.
On commence par où? On te trouve où?
Kim Auclair (36:57)
Allez sur quémoclars .ca slash communiqué. Il y a un petit outil gratuit qui va vous faire découvrir un peu des occasions à saisir pour faire parler de soi et tout ça. Donc regardez ça, puis si vous voulez aller plus loin, bien vous allez avoir un petit appel à l 'action à la fin du document. Donc, vous pouvez prendre rendez -vous ou vous vous contacter autrement. Donc ça va être la meilleure façon de commencer à découvrir cet univers.
Marie-Michèle (37:28)
bien c 'est clair parce que, tu sais, de la place médiatique rejoint tellement de monde rapidement, là, je veux dire. En tout cas, si les gens qui nous écoutent n 'ont jamais expérimenté les relations de presse, appelez Kim. Oups, j 'ai tapé mon micro. Appelez Kim, elle va vous prendre main dans la main, elle va vous accompagner pour prendre de la place sur le plan médiatique. Merci pour tout ce que t 'es, Kim. Merci d 'être toi -même.
Kim Auclair (37:54)
C 'est plaisir. C 'est plaisir.
Marie-Michèle (37:56)
Let's go! Rappelle -les, les copains, que tu as envie de ravoir dans ta vie. Ose! Pis moi, j 'aime beaucoup la version de toi -même d 'aujourd 'hui pleinement affirmée.
Kim Auclair (38:04)
Merci beaucoup. Bye!
Marie-Michèle (38:08)
À bientôt !